LE FAIT DU JOUR
Luc Chatel installe le comité sur le temps scolaire
ÉDITORIAL
De la réduction de la taille des classes, notamment en Education Prioritaire…
LE SYSTEME
Le financement de la Fondation pour l’école interrogé par une député socialiste l Les psychologues de l’éducation nationale inquiets pour leur avenir l
L’ÉLÈVE
Dauphine passe une convention Egalité des chances avec des lycées du 93 l Un labo pour les Tice à la BNF.
LA CLASSE
Remise des prix Premières lectures l Révisez avec le Guide du bac et du brevet 2010
ETABLISSEMENT PARTENAIRE
Des démarches innovantes en sciences et technologie au collège
LA RECHERCHE
Les Rencontres poitevines de psychologie scolaire l Soutenez le Café et cultivez votre pédagogie avec L’anthologie des textes clés en pédagogie
LES DISCIPLINES
Doc : Les premiers résultats de l’enquête sur les pratiques professionnelles l Eco-gestion en DNL sur Emilangues l La Chine envisage un nouveau barrage géant au Tibet.
Le fait du jour
Luc Chatel installe le comité sur le temps scolaire
« Afin de réconcilier le temps des familles, celui de l’école et celui de la société « , Luc Chatel a installé le 7 juin le Comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires, en souhaitant qu’il puisse « permettre aux élèves d’aller le plus loin possible » et limiter les phénomènes de violence scolaire.
« La fonction première du comité est de consulter« , affirme la rue de Grenelle. « Il a pour mission d’écouter tous ceux qui sont touchés par la vie de l’Ecole : les organisations syndicales, les fédérations de parents d’élèves, les organisations de lycéens, les représentants du monde associatif, du monde économique et social mais aussi tous ceux dont l’activité est concernée par les rythmes scolaires sans se limiter dans ses auditions, tant en nombre qu’en fréquence ». Luc CHatel annonce des débats dans chaque académie, une synthèse mi janvier 2011 et un rapport an mai 2011.
Selon le ministre, la diversité des origines des membres du comité de pilotage, présenté à la presse à l’occasion de l’installation de la conférence nationale sur les rythmes scolaires, reflète la diversité des aspects à prendre en compte dans une réflexion concernant au premier chef l’enfant et le système éducatif.
Le comité est présidé par Christian Forestier, administrateur général du CNAM, et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation à la commission européenne. Ils sont entourés de 16 membres, où les spécialistes (Eric Debarbieux, sociologue, Bernard Hugonnier, OCDE, Jean-Marc Roirant, ligue de l’enseignement, François Testu, JPA, Yves Touitou) sont noyés au milieu des politiques ou des représentants économiques.
D’ores et déjà la composition du comité est critiquée. La Peep déplore l’absence des parents. « Un Comité de pilotage sans représentants de parents d’élèves est une décision lourde de sens », estime l’association. Le Se-Unsa met en garde contre les dérives possibles. « En ce jour de lancement des travaux, alors qu’au ministère on parle de « chance historique » », le SE-UNSA « tient à prévenir que toute instrumentalisation de ce sujet de société à des fins d’économies budgétaires sonnerait le glas d’une évolution pourtant indispensable ».
Entre éthique professionnelle et exploitation. C’est que l’idée de créer des emplois en allongeant la durée de l’année scolaire pourrait se faire jour. C’était une des pistes envisagées par la RGPP. Or le sujet du temps scolaire est suffisamment chaud. En proposant de revoir le rythme des vacances d’hiver (« Pourquoi, par exemple ne pas revenir, après une discussion avec les acteurs économiques à calendrier en deux zones qui permettrait un deuxième trimestre équilibré ? Le calendrier de tous les élèves doit-il rester tributaire d’intérêts économiques liés aux seuls 9 % des familles qui partent en vacances d’hiver ? ») , le Snuipp tente de désamorcer la bombe que constituerait toute remise en question des congés d’été. Entre le souci éthique de faire mieux travailler les élèves et le sentiment d’aggravation des conditions de travail que ressentent les enseignants, le chemin que devra parcourir le comité sera très étroit. Le Se-unsa a raison de parler de « débat de fond dans un climat de défiance ».
Le dossier de presse ministériel
Comment rétablir la semaine de 9 demi journées ?
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De la réduction de la taille des classes, notamment en Education Prioritaire…
« Hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s’avèrent plus toujours performantes ». C’est ce qu’ose écrire le ministère pour justifier l’élévation prévue des effectifs pour récupérer des postes.
Rappelons ici quelques chiffres simples, publiés par le ministère lui-même dans un dossier de sa propre direction de l’évaluation et de la prospective (n°173, mars 2006) :
– un élève par classe en moins, c’est statistiquement 0,7 point gagné en mathématiques au CE2 pour les élèves socialement défavorisés
– si les classes de ZEP avaient en moyenne 5 élèves de moins qu’en école ordinaire, pour un nombre d’enseignants inchangé, on réduirait de moitié les écarts de résultats entre ZEP et non-ZEP.
– La réduction des effectifs semble avoir un impact deux fois plus fort lorsqu’elle est faite en primaire, lieu d’acquisition des savoirs fondamentaux, mais aussi lieu où se fabrique l’essentiel des écarts scolaires, visibles en début de 6e avec 15% d’élèves en difficulté d’acquisition scolaire.
– Ces résultats sont cohérents avec « la recherche internationale la plus récente », lorsqu’elle est fondée sur des expériences contrôlées, ce qui est « extrêmement rare » du fait du faible nombre de pays disposant de données statistiques fiables.
Les auteurs écrivent aussi que « nos résultats indiquent que la relative modestie des politiques de ciblage des moyens en faveur des écoles et collèges défavorisés actuellement en vigueur en France peut difficilement se justifier par l’idée selon laquelle de telles politiques ne marchent pas ». Au contraire, ils prouvent qu’il pourrait en être autrement « pour peu qu’on assume une véritable politique de ciblage des moyens en faveur des ZEP.
Alors que la DGESCO présente le 8 juin les résultats de son étude sur les Réseaux Ambition Réussite (RAR), il n’est actuellement pourtant pas certain que cette piste de « relance » de l’Education Prioritaire soit totalement à l’ordre du jour…
La politique de réduction de moyens décrite par le ministère aux recteurs
L’étude de Piketty et Valdeniaire sur le site du MEN
et sur le site de l’ENS au cas où le ministère perdrait le lien…
Le financement de la Fondation pour l’école interrogé par une député socialiste
Peut-on prôner la mise à mal de l’école publique et bénéficier d’une déclaration d’utilité publique ? C’est la question posée par la député socialiste Michèle Dalaunay. C’est peut-être l’amorce d’un vrai combat politique sur l’Ecole.
Plutôt discrète depuis sa constitution en 2008, la Fondation pour l’Ecole a fait une apparition médiatique éclatante fin mai avec la publication d’un sondage d’opinion. Interrogés par l’Ifop, 74% des français jugeaient que « diversifier les types d’école » pouvait être favorable. Une réponse peu étonnante mais le sondage « oubliait » que les écoles sous contrat et publiques proposent déjà une offre .très diverse. En plein débat sur l’autorité, plus de 80% des sondés étaient favorables au renforcement des pouvoirs du chef d’établissement. Enfin 71% des sondés se déclaraient favorables à un système proche du chèque éducation. Appliqué dans certains états américains, il donne aux familles un libre choix de leur école. Cela se traduit par le creusement des inégalités et le renforcement des discriminations scolaires. Deux conséquences perdues de vue par les sondés. Les résultats du sondage peuvent donner l’impression que les trois quarts des français sont pour le démantèlement de l’école publique. Or cela ne reflète probablement pas le sentiment général ainsi que le montrent d’autres sondages, par exemple les statistiques européennes de l’étude European Social Reality. Selon elle, 78% des Français sont satisfaits de leur école locale. C’est beaucoup et surtout c’est plus que nos voisins européens qui n’apprécient leur école qu’à 71%.
Selon son site, la Fondation pour l’école « cherche à apporter une réponse pragmatique pour renouveler l’enseignement en France par le développement de nouvelles écoles entièrement libres et par la promotion de pédagogies efficaces, afin que chaque enfant puisse accéder à une instruction de qualité ». Elle aide au financement d’écoles privées hors contrat. Elle a obtenu le 18 mars 2008, jour d’investiture du gouvernement, le bénéfice de la reconnaissance d’utilité publique qui lui permet de recevoir des fonds défiscalisés pour promouvoir son action.
Michèle Delaunay interroge le ministre de l’intérieur sur l’opportunité de cette déclaration d’utilité publique. « Dans une période où les moyens de l’école publique, républicaine et gratuite sont drastiquement restreints, réduisant de ce fait sa capacité à assurer à tous, sans distinction d’origines, un enseignement de qualité selon le principe de l’égalité des chances, il paraît extrêmement choquant de voir l’Etat financer de facto l’école privée hors contrat », affirme-t-elle. Pour elle, la Fondation assure le développement d’établissements catholiques, même si ses statuts ne le mentionnent pas. « Ce financement de facto de l’enseignement privé hors contrat vient en contradiction de la laïcité, telle que définie par la loi de 1905, qui respecte tous les cultes mais n’en favorise aucun, et également de la loi Debré du 31 décembre 1959 ayant amené à la définition même de l’enseignement privé hors contrat ». Enfin elle pose la question du type d’établissements soutenus par la Fondation. « Alors que, suite à un contrôle pédagogique, le recteur de l’académie de Bordeaux vient de conclure qu’un des établissements recommandés par la Fondation pour l’Ecole fournit aux élèves un enseignement ne satisfaisant pas aux exigences du Code de l’éducation pour ce type d’établissement du fait d’une « carence d’enseignement des sciences de la vie et d’un enseignement de l’histoire vu au travers d’un prisme religieux , ne permettant pas de former l’esprit critique des élèves», il apparaît comme extrêmement urgent de prendre la mesure du danger – et non de l’intérêt – public de la Fondation qui le soutient. »
Développer l’esprit critique, c’est pourtant une des missions qu’Anne Coffinier, présidente de la Fondation, affirme fixer à ses écoles. Interrogée par le Café, elle ne met pas en avant d’identité religieuse mais présente son action comme « une participation à l’amélioration du système éducatif français ». « On promeut l’idée que le pluralisme scolaire et la diversité sont intéressants car ils permettent de faire davantage réussir les enfants », ajoute-elle. Or selon elle, « il n’y a pas grand choix entre le privé sous contrat et l’enseignement public qui sont alignés sur le fond ». Tous deux sont confondus dans ses critiques. L’enseignement public serait en train de sombrer. Quant au privé sous contrat, plus fréquemment objet de ses critiques, elle l’accuse « d’exclure les élèves en difficulté pour maintenir ses taux de réussite aux examens ». Interrogée sur l’école bordelaise Saint Projet, qui vient d’être pratiquement fermée par le recteur de Bordeaux suite à un reportage diffusé par France 2, Anne Coffinier nous a dit la connaître personnellement. Elle juge que « ce n’est pas une mauvaise école ». C’est le reportage qui « n’est pas du journalisme »… L’établissement fait bien partie des écoles promues sur le site de la Fondation. Il est présenté ainsi : » un enseignement fondé sur une méthode d’enseignement classique, dans une ambiance chrétienne, avec de petits effectifs qui permettent un suivi individualisé des élèves ».
Dans des interviews antérieures, Anne Coffinier a sans doute livré davantage sur ses intentions. Ainsi en 2006, sur un site catholique traditionaliste, elle estime que « puisqu’il n’est pas de solution de l’intérieur (à cause du gigantisme bureaucratique des structures et du conservatisme aveugle des syndicats), il faut agir à l’extérieur et à côté du grand corps malade de l’Education nationale. C’est seulement ainsi que l’on pourra susciter une émulation profitable au système éducatif français dans son ensemble ». Pour elle, « s’il est légitime que l’Etat intervienne financièrement pour permettre un accès effectif de chacun à l’éducation (par exemple sous forme de chèque éducation), il est en revanche illégitime que l’Etat s’ingère dans le contenu de l’enseignement, à partir du moment où ce dernier respecte l’ordre public ». Dans un autre entretien, elle déclare : « il m’est apparu comme une évidence que l’Education nationale ne se réformerait jamais d’elle-même. Le caractère monstrueux de cette réalité m’a prise à la gorge : des millions et des millions d’élèves vont continuer à être mutilés à vie ».
La question posée par Michèle Delaunay est donc tout à fait pertinente. L’Etat peut-il accorder la déclaration d’utilité publique à un mouvement qui se fixe comme objectif la destruction de l’enseignement public et de l’enseignement privé qui lui est associé ? Au moment où le ministre est accusé par certains de « détruire l’enseignement public », le soutien financier accordé par le gouvernement à un mouvement qui poursuit ce but interpelle.
Autre interview d’Anne Coffinier 2006
Les psychologues de l’éducation nationale inquiets pour leur avenir
« Comment peut-on envisager de réduire des personnels qui apportent chaque jour leurs compétences spécifiques à l’analyse et à la compréhension des problématiques scolaires ? Comment peut-on envisager de supprimer des moyens et des personnels participant à la lutte contre l’échec scolaire ? Comment peut-on envisager de supprimer l’accompagnement psychologique des élèves les plus fragiles mais aussi de leur famille et de leurs enseignants ? L’enfant au coeur du système est-il devenu un leurre ? » La publication par le Café pédagogique de documents internes sur les suppressions de postes envisagés par le ministre, qui étudient notamment la suppression éventuelle des psychologues scolaires, fait réagir l’AFPEN, association des psychologues de l’éducation nationale. Elle demande « l’ouverture en urgence d’une réflexion de société sur un projet d’accueil des enfants dans le système éducatif au plus près de leurs besoins réels, de leurs droits et des préoccupations éducatives des adultes ».
Dauphine passe une convention Egalité des chances avec des lycées du 93
Pour la deuxième année consécutive, les conventions « Égalité des chances » passées avec 9 lycées de Seine Saint Denis situés en zone sensible, manifestent la volonté de l’Université Paris Dauphine d’ouvrir plus grand les portes de l’excellence à tous les lycéens. En présence du président de l’Université Dauphine, Laurent Batsch , du recteur de l’académie de Créteil, William Marois, des responsables des établissement concernés et de la Secrétaire d’État Fadela Amara, la signature officielle a permis de réaffirmer l’esprit d’élitisme républicain d’un dispositif qui concerne… 14 élèves.
Lisez le reportage du Café et l’entretien avec F Amara
Un labo pour les Tice à la BNF
La Bibliothèque Nationale de France invite ses visiteurs à expérimenter l’innovation en ouvrant un espace dédié aux nouveaux dispositifs d’accès, de partage et de contribution au savoir. Bruno Racine, Président de la Bnf, souhaite «offrir au public un espace d’expérience en plein coeur de la Bibliothèque pour montrer qu’il ne fallait pas appréhender l’avenir mais l’apprivoiser. Je souhaite que ce lieu soit un banc d’essai privilégié pour les nouvelles formes d’accès à la connaissance qui émergent sous nos yeux».
La classe
Remise des prix Premières lectures
« La dent du diable », « Charlotte et le croque mioche » : ce sont deux des ouvrages récompensés par le jury des prix Premières lectures. Lundi 7 juin, la Sorbonne accueillait les 400 écoliers jurys de ce prix hors du commun puisque constitué d’enfants suivant le programme « Coup de pouce clé » de l’Apfée grâce au concours financier de la Caisse des dépôts.
Le Coup de Pouce Clé s’adresse à des enfants de cours préparatoire en risque d’échec en lecture. Dispositif qui mobilise à la fois l’enfant et ses parents, son action est pilotée par les municipalités et conduite en étroit partenariat avec les écoles. Avec plus de 1 000 enfants chaque année, la Ville de Paris est la municipalité qui accueille le plus d’enfants dans ses Clubs Coup de Pouce Clé.
Révisez avec le Guide du bac et du brevet 2010
Alors que s’ouvre l’époque des révisions, le Café publie le Guide du bac et du brevet 2010.
Avec ce guide, dans chaque discipline, vous pourrez vous évaluer : il y a pour cela d’excellents exercices interactifs accessibles sur Internet; compléter vos notes et / ou les confronter aux cours sélectionnés accessibles gratuitement sur le réseau; revoir vos méthodes; mieux connaître les épreuves et savoir qui contacter pour vous aider.
Tout cela est possible grâce au plus grand réseau éducatif du monde : Internet. Toutes ces ressources ont été soigneusement sélectionnées par l’équipe de professeurs du Café pédagogique. Elles sont gratuites, disponibles directement. A votre disposition.
Le Guide du bac et du brevet 2010
Etablissement partenaire
Des démarches innovantes en sciences et technologie au collège
Le Centre Spécialisé d’Enseignement Secondaire Jean Lagarde a pour mission la scolarisation de jeunes adolescents et adultes atteints de handicaps moteurs, visuels ou auditifs de la 6ème à l’enseignement supérieur. Pour atteindre cet objectif, cet établissement assure en synergie une mission de soins, d’éducation et bien sûr de scolarisation.
Il a développé des démarches innovantes pour l’enseignement des sciences et de la technologie au collège. Il en est ainsi de la démarche d’investigation en sciences par des élèves handicapés moteurs et sensoriels : activité interdisciplinaire pour les classes de 5ème, 4ème et 3ème en physique, SVT et français. Ou encore du projet Papercrete avec des élèves de 3ème DP6 et du centre de formation préprofessionnelle 3ème niveau pour sourds et dysphasiques : fabrication du matériau, essais et rédaction d’un article pour Wikipedia avec la participation de la section de techniciens supérieurs domotique du lycée charles de Gaulle de muret, le lycée des métiers du bâtiment Bayard de Toulouse, l’INSA et l’association des parrains et marraines du BTPPRO.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Les Rencontres poitevines de psychologie scolaire
Organisées par l’Association Départementale des Psychologues de l’Éducation Nationale de la Vienne, en partenariat avec l’Université de Poitiers, les 8èmes Rencontres poitevines de psychologie scolaire réuniront du 23 au 25 juin psychologues de l’Education Nationale, COPsy, maîtres G, maîtres E, IEN, enseignants et éducateurs. Cette année le thème interroge la pré scolarisation. « L’enfant de moins de 6 ans : quel temps pour devenir élève ?
Parmi les intervenants des psychologues et des chercheurs. Ainsi Bruno Suchaut s’interroge sur les effets de la scolarisation précoce, François Testu sur les rythmes scolaires, Agnès Florin, Françoise Cordier etc.
L’élève de moins de 6 ans : quel temps pour être enfant ? »
Soutenez le Café et cultivez votre pédagogie avec L’anthologie des textes clés en pédagogie
Sous-titré « Des idées pour enseigner », ce livre nous offre en quelques pages la synthèse des principaux ouvrages pédagogiques sur les apprentissages, l’enseignement, la relation pédagogique et le métier d’enseignant. Sur chacune de ces questions il confronte les points de vue des grands auteurs : Meirieu, Astolfi, Develay, Houssaye, Lévine, de Peretti, Perrenoud etc.
Autorité, échec scolaire, aide aux élèves, compétences : voilà quelques mots qui encadrent le débat actuel sur l’Ecole. Chacun bénéficie d’un chapitre dans cet ouvrage qui présente les réflexions de 28 grands pédagogues francophones. Une bible de la pédagogie ? Certainement pas car si la pensée y est riche, elle est aussi diverse, contradictoire parfois, en tous cas elle s’enrichit de ces confrontations.
Et l’ouvrage vaut ce que vaut son auteur. Danielle Alexandre « est tombée dans la pédagogie toute petite ». Elle nous a confié son avidité à se nourrir des travaux de sciences de l’éducation. Elle est passée par l’école normale d’institutrice. Elle a toujours enseigné dans des établissements considérés comme difficiles, par choix délibéré. Elle a enseigné de la maternelle au lycée et partagé son temps avec la formation. Tout cela lui a donné la possibilité de confronter théories et terrain. Et aussi une grande expérience de l’enseignement et des théories pédagogiques.
Alimenté à de telles sources, c’est dire que l’ouvrage pourra intéresser aussi bien l’enseignant que l’étudiant. Etudiants et débutants découvriront avec facilité et gain de temps la pensée des grands auteurs des sciences de l’éducation et ainsi mieux préparer les concours et examens. Les enseignants se plongeront dans l’ouvrage pour se former ou pour réfléchir aux difficultés de parcours qui émaillent ce métier. Les plus méchants feront une lecture comparative avec les discours officiels…
Grâce à ce livre, le lecteur pourra lire Astolfi sur le rôle de l’erreur, Perrenoud sur les compétences ou la différenciation, Meirieu sur la relation pédagogique, Peretti sur l’évaluation, Houssaye et le fameux triangle pédagogique, Hameline et les objectifs pédagogiques… Chacun pourra ainsi revenir aux sources. Pour le Café pédagogique, cet ouvrage est le livre de l’année.
Adhérez au Café pédagogique et bénéficiez de cet ouvrage à prix spécial : Enrichissez vos lectures pédagogiques ! Le Café pédagogique vous offre l’ouvrage et votre adhésion à l’association soutenant le Café pédagogique pour 26 euros seulement !
Danielle Alexandre, Anthologie des textes clés en pédagogie. Des idées pour enseigner, Paris, ESF, 2010, 160 pages, 12,90 euros.
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Lisez l’entretien avec Danielle Alexandre
Les disciplines
Doc : Les premiers résultats de l’enquête sur les pratiques professionnelles
Plus de 2 000 documentalistes, soit 15% de la profession, ont répondu à l’enquête sur les pratiques professionnelles des enseignants documentalistes lancée par Savoirs CDI. Elle fait déjà apparaître le portrait des répodnats.
Eco-gestion en DNL sur Emilangues
Les sections européennes ou de langues orientales en DNL économie-gestion se développent avec dynamisme en direction des séries technologiques : Emilangues suit cet élan en proposant désormais aux enseignants et classes de la filière STG des ressources en management des organisations. Deux premières séquences invitent ainsi à travailler d’une part « La définition du produit » en anglais et d’autre part « Les contre-pouvoirs externes » en espagnol
La Chine envisage un nouveau barrage géant au Tibet
Selon le B.E. Chine, la Chine étudie la construction d’un barrage qui devrait dépasser celui des Trois Gorges, actuellement le plus grand barrage du monde. Il se situerait sur les rives du Brahmapoutre au Tibet.
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