Un catalogue des mondes de l’imaginaire
Le Livre de Poche vient d’éditer un catalogue d’une soixantaine de pages présentent tous les titres de littérature fantastique autour du thème des mondes de l’imaginaire. Nos élèves en raffolent, alors pourquoi se priver ?
Les œuvres sont classées en trois sous-genres : Fantasy, Fantastique-terreur et Science-fiction. On y découvre des cycles moins connus que les Bottero, comme le cycle des Larmes d’Artamon de Sarah Ash (trilogie à découvrir d’urgence, de grande qualité). Chaque œuvre est accompagné d’un synopsis et d’un mot de l’éditeur. Le catalogue est agréable à lire et peut même être distribué aux élèves lecteurs.
Guide à télécharger à cette adresse :
http://www.livredepoche.com/telechargement/livre-de-poche-catalogue-mondes-de-imaginaire.pdf
Logiciel et lexique
Un logiciel d’apprentissage du lexique vient de voir le jour. Destiné en premier lieu aux élèves de Primaire, il n’en est pas moins exploitable avec des classes de 6e. Les mots d’ordre : recueillir et classer.
Il s’agit d’aborder le lexique par une approche structurante, en faisant créer aux élèves une véritable base de données à partir du nouveau lexique appris en classe. Rien de bien novateur si l’on songe aux carnets de vocabulaire que nous avions jadis, ou aux répertoires alphabétiques encore utilisés par les élèves en classe. Les Tice apportent cette fonctionnalité d’aborder le lexique de manière structurante, par Mots, Expressions, Famille de mots, Construction. La mise en valeur de ces sutrctures facilite la mémorisation et le compréhension de la vie de notre langue.
Pour chaque mot peuvent être abordés : la classe grammaticale, le registre de langue, l’étymologie, synonyme/antonymie, hyperonimie, expressions, sens prore et figuré, dérivation et champs lexicaux.
D’après la présentation et les captures d’écran visibles en ligne, la mise en page met l’accent sur le ludique et pourrait réconcilier les collégiens avec la langue française.
Pour découvrir ce logiciel payant, financé par le Ministère de l’Education Nationale :
http://www.itopeducation.fr/popup.php?produit=malle
Prix littéraire de la vocation
Le mécénat n’a pas disparu avec la Renaissance, peu s’en faut. Preuve en est les « Prix littéraire de la vocation » et le « Prix poésie de la vocation » créés par la Fondation pour la Vocation Marcel Bleustein-Blanchet. En cinquante ans, la Fondation a déjà encouragé près de 1300 lauréats dans tous les domaines (littérature, cinéma, sciences, photographie, artisanat…).
Le principe ? Les jeunes Français de 18 à 30 ans, faisant montre d’une détermination farouche pour faire aboutir leur projet (dont ils peuvent déjà témoigner d’un début de réalisation), et justifiant de réelles préoccupations matérielles, peuvent présenter leur candidature avant fin mai à la Fondation. Il faut écrire une lettre de motivation, précisant les raisons pour lesquelles une bourse est sollicité, quel dessein elle servira, détaillant les difficultés matérielles (joindre un c.v.). Les ressortissants de l’Union Européenne vivant en France et répondant aux mêmes conditions peuvent également faire acte de candidature. Ils recevront ensuite un dossier de candidature. Attention: il s’agit de projets culturels, et non d’aide à la création d’entreprise.
A la clé : 20 bourses de 7.700 euros remises chaque année en décembre.
D’autre part, le Prix Littéraire concerne tous les jeunes auteurs d’expression française, âgés de 18 à 30 ans, ayant été publiés par une maison d’édition française (genre admis : roman, nouvelles). L’éditeur doit se mettre en rapport avec la Fondation afin de décrocher peut-être une bourse de 3100 euros. Il faut adresser à la Fondation, avant fin mai, environ 50 poèmes dactylographiés et reliés ainsi que la photocopie de sa carte d’identité. L’heureux élu verra son manuscrit édité par Cheyne Editeur.
Contacts et informations : Fondation Marcel – Bleustein-Blanchet 104, rue de Rennes – 75006 Paris
http://www.fondationvocation.org
Colloque : Du Grand Inquisiteur à Big Brother
Du 2 au 4 juin 2010 se tiendra le colloque « Du Grand Inquisiteur à Big Brother : le pouvoir dans la littérature et les arts de la fin du XIXe à nos jours », à la Maison des langues et des cultures. Organisé par l’équipe de recherches sur la Crise de la représentation (cela ne s’invente pas) de l’université de Stendhal, ce colloque ouvrira une réflexion sur les représentations du pouvoir dans la littérature. Dostoïevsky, Max Weber, auteurs slaves et européens seront convoqués au cours de ces trois jours pour répondre aux questions envisagées : « Il s’agira d’évaluer comment elle a pu être représentée, confortée, ou déconstruite, dans la littérature et dans les arts. Peut-on dire que l’art et la littérature constituent le lieu privilégié où s’effectue une mise à l’épreuve, une critique, de la mobilisation de la science au service du politique ? Seraient-ils le lieu où la science est renvoyée à ses limites ? Ont-ils conduit à dépasser l’opposition entre science et miracle ? Par exemple, avec l’idée que la science et la religion auraient pour horizon commun une promesse eschatologique ? Ou encore en explorant le phénomène d’irrationalisation du rationnel, propre à l’organisation bureaucratique ? Ou, enfin, en inventant d’autres modèles d’autorité ? ».
Les débats seront publics et ouverts à la fois aux chercheurs et aux étudiants, ainsi qu’à tous les amoureux de la littérature et du cinéma.
Le communiqué du colloque :
http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2005473/Communique_BigBrother_2au4juin2010.pdf