LE FAIT DU JOUR
STI – STL : La réforme recalée pour 280 postes
ÉDITORIAL
Que les absents lèvent le doigt
LE SYSTEME
Les IPR critiquent la réforme de la formation des enseignants l Violence scolaire : « Tout a déjà été dit, tout reste à faire » l Piloter l’obéissance. Un nouveau concept pour les inspecteurs ? l Des parents contre le bricolage des remplacements l Luc Chatel décore sa maire-adjointe l L’Inde s’impose l’éducation obligatoire de 6 à 14 ans l Des téléphones espions dans le Kent l Poisson d’avril
L’ÉLÈVE
Affelnet modifié à Paris l Handicap : La sélection de ressources de Brigitte Lacot.
LA CLASSE
L’abécédaire du roi Arthur : le palmarès du concours
ETABLISSEMENT PARTENAIRE
Envie de savoirs 2010
LA RECHERCHE
Les cours doubles sont-ils efficaces ? …
CITOYENNETE
Le voyage solidaire avec AJ!
LES DISCIPLINES
S.E.S. : L’Apses demande un autre volume horaire d’enseignement l Musique : Demandez le CD des Enfants de la zique l Generali Arctic Observer.
Le fait du jour
STI – STL : La réforme recalée pour 280 postes
Le 1er avril, entre l’adhésion majoritaire du Conseil Supérieur de l’Education à la réforme STI – STL et son rejet majoritaire , il s’en est fallu de 280 postes. Un nombre dérisoire au regard de la masse des enseignants (près d’un million d’emplois) mais qui finalement « parle ».
« Le ministre est resté sourd aux demandes réitérées de mettre les moyens suffisants pour que les élèves puissent bénéficier de dédoublements, de groupes à effectifs réduits, notamment dans le cadre des apprentissages des disciplines technologiques », affirme la Fcpe. Le Sgen ne dit pas autre chose : « La réforme des séries technologiques industrielles et de laboratoire était attendue, elle était surtout une nécessité depuis… plusieurs années. Les objectifs affichés par le ministère nous convenaient… Pour le Sgen-CFDT, la nécessaire réduction de l’horaire global de l’élève devait profiter aux conditions d’études des élèves et aux conditions de travail des enseignants. C’est le sens des amendements que la fédération avait déposés pour porter à 18h (au lieu de 16 actuellement ) l’enveloppe mise à disposition des équipes pour organiser les groupes à effectif réduit nécessaires à la démarche technologique et à l’accompagnement des élèves. Mais ce sont les considérations budgétaires qui l’ont emporté, hypothéquant gravement l’avenir des enseignements technologiques et des collègues concernés ».
Si la FSU a manifesté d’emblée son hostilité au projet, le Se-Unsa, le Sgen, la Fcpe, l’Unl, étaient disposés à voter en faveur du texte comme ils l’ont fait pour la réforme du lycée général. Finalement l’écart entre les 16 et 18h nécessaires aux dédoublements représentait 280 postes que le ministre a voulu économiser.
La réforme des séries STI – STL a été repoussée par le CSE par 41 voix contre 12 pour (Medef, Peep, Unapel, Snpden). Cela n’empêchera pas la réforme d’entrer en application à la rentrée 2010 puisque l’avis du CSE est consultatif. Cela illustre l’importance que le ministre accorde à l’avis des acteurs de l’Ecole ou la situation budgétaire qui se profile pour 2011…
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Que les absents lèvent le doigt
« Un départ en retraite sur deux ne sera pas remplacé ». Comme dans les problèmes de notre enfance, on cherche comment traduire la formule. Vider la moitié d’une ville dont le nombre d’habitants est équivalent au nombre des futurs retraités de l’éduction nationale ? Entrer dans la salle des profs et retirer un casier sur deux ?
Et puis un jour, Madame Michelet, celle que l’on nommait affectueusement la petite dame de l’accueil, part à la retraite sans être remplacée. Ben oui, on pensait aux enseignants mais on avait perdu de vue que les personnels administratifs étaient touchés aussi. Au début, on ne se rend pas bien compte. L’accueil n’est pas vide, les secrétaires font un roulement pour tenir le standard et accueillir les visiteurs. Non, au début ce qui nous a manqué ce sont les petites attentions, les sourires matinaux de Madame Michelet qui n’avait pas son pareil pour détecter un voile de tristesse inopiné. Et puis petit à petit, on constate que l’accueil n’est plus le même, qu’il est difficile de trouver la personne que l’on cherche, d’avoir l’information dont on a besoin. Forcément, réalise-t-on, la qualité du service ne peut que baisser puisque les secrétaires ont toujours la même charge de travail avec en plus le standard à assurer à tour de rôle. Et puis, ça veut dire quoi ce « non remplacement », doux euphémisme pour ne pas dire « suppression », que le travail de Madame Michelet était inutile, un luxe que l’institution ne peut plus s’offrir ou que l’équipe de secrétaires n’était pas assez productive ?
Il n’y a pas qu’à l’administration que l’ambiance est morose. Dans la salle des profs aussi, on sent que la fantaisie a de plus en plus de mal à se frayer un chemin au milieu des constats d’impuissance et des reliefs d’amertume. Monsieur Pujol, le prof de maths dont les plaisanteries nous agacent parfois, a même oublié le premier avril. Un signe infaillible que l’ambiance n’y est plus. On a beau lui tendre la perche, lui coller un poisson dans le dos, le sourire ne lui vient pas. Forcément, encore une fois se dit-on, les classes surchargées plus les difficultés des familles qui s’accroissent et se répercutent dans nos murs ont de quoi miner le stock de bonne humeur. Le Conseil Régional a enfin attribué les tableaux interactifs que nous demandions depuis deux ans. Nous devrions être contents mais non, la question qui domine est celle du temps. Comment trouver le temps et l’énergie pour s’approprier l’outil et innover ? On a un peu honte, en pensant à ce vieux grognon de Monsieur Cartier, parti à la retraite il y a trois mois et à qui nous affirmions avec certitude que l’innovation est une véritable vocation.
Malgré le soleil et les odeurs du printemps, l’inquiétude, la tristesse dominent. Les absents nous manquent et leurs chaises demeurées vides soulignent le malaise : que va devenir notre école si nous n’avons pas la force de lui offrir la qualité qu’elle mérite ? Et l’on frissonne à réaliser que l’école à deux vitesses a déjà vu le jour.
Monique Royer
Les IPR critiquent la réforme de la formation des enseignants
Dans une lettre à Luc Chatel rendue publique le 3 avril le syndicat des inspecteurs (S.I.A.), qui syndique des inspecteurs d’académie et I.P.R., critiquent sévèrement la réforme de la formation des enseignants.
« Les IA-IPR expriment de très fortes réserves quant à la pertinence de mesures qui conduiraient à une entrée périlleuse dans un métier difficile pour de jeunes collègues sans expérience ». Robert Prospérini, secrétaire général du SIA, exprime clairement les réserves de son organisation. Le SIA avait écrit en janvier à Luc Chatel une lettre restée sans réelle réponse, ce qui l’amène à rendre ce courrier public. Le syndicat estime que « pour des économies à effets immédiats (avec cette réforme) nous engagerions un processus très coûteux pour l’avenir. Nous pensons donc que ce n’est pas sur la formation des enseignants que doit porter dans notre ministère la réforme destinée à optimiser les moyens de l’Etat ».
Le SIA demande une retouche sensible à la première année de poste des nouveaux enseignants. « Une alternance régulière entre théorie et pratique est indispensable pour acquérir les repères professionnels fondamentaux et pour les assimiler de façon durable. Sans cette alternance, la construction d’une base solide de compétences professionnelles sera incertaine et aléatoire, nuisant à la qualité de l’enseignement et à la sérénité professionnelle des jeunes enseignants et faisant courir, à terme, le risque d’une augmentation du nombre de professeurs en difficulté en cours de carrière… Nous proposons que les professeurs stagiaires soient affectés sur un temps de service de 12/18e, le tiers restant (6/18e) étant dédié à leur formation en alternance (conformément à la circulaire n°2009-1037 du 23-12-2009). Cette modalité d’affectation est seule susceptible de garantir la continuité pédagogique due aux élèves et la qualité du service public d’éducation, d’apaiser les fortes tensions qui se manifestent de plus en plus dans les établissements scolaires et d’obtenir l’adhésion des professeurs tuteurs pressentis ».
Violence scolaire : « Tout a déjà été dit, tout reste à faire »
A quelques jours de l’ouverture des Etats généraux de la sécurité à l’école (mercredi 7 avril), Le Monde donne la parole aux meilleurs spécialistes français de la question.
Il y a des jours où, en ouvrant Le Monde, on se croirait sur le site du Café. Meirieu, Debarbieux, Lelièvre, l’expérience des écoles Freinet du Nord, le quotidien du 2 avril fait découvrir au grand public des experts bien connus des lecteurs du Café. » En réalité, tout a été dit, mais tout reste à faire », écrit Philippe Meirieu, vice-président chargé de la formation de la région Rhône-Alpes. « Nous savons qu’il faut créer des unités pédagogiques à taille humaine encadrées par des équipes stables, favoriser l’engagement des professeurs dans des projets partagés, leur permettre d’assurer une présence éducative dans l’établissement en plus de leurs heures d’enseignement. Nous savons aussi qu’il faut mettre en oeuvre des activités d’apprentissage où les rapports de force puissent faire place à l’exigence de rigueur, de précision et de vérité, qu’il faut instituer des rituels structurants permettant de faire baisser la tension ». Mais, ajoute-il, « le gouvernement et le ministère de l’éducation nationale… sont paralysés : les réductions de postes interdisent tout renforcement des équipes, le barème impose de nommer les enseignants les plus inexpérimentés dans les situations les plus difficiles, l’administration, de plus en plus caporalisée, bloque toute initiative et se replie sur des modalités d’organisation obsolètes, l’idéologie antipédagogique dominante décourage toute initiative et ne laisse guère aux professeurs que le choix entre la dépression et la répression… Et, surtout, il faut rassurer la droite en lui offrant une politique sécuritaire ». Pour lui,les Etats généraux pourraient malgré tout apporter le meilleur.
Eric Debarbieux, président du comité scientifique des Etats généraux, pense que « les modèles explicatifs, maintenant solidement construits, nient toute fatalité à la violence. Ils montrent comment se combinent des facteurs sociaux extérieurs à l’école et des causes liées au système scolaire et à l’établissement lui-même ». Il appelle à « oser ». « Il s’agit de construire la prévention de la violence dans la durée et avec un degré suffisant d’accord social pour résister aux alternances politiques, aux pressions affolées. Ne gâchons pas cette chance offerte : prendre notre temps sur la violence à l’école. Parce qu’il y a urgence de le prendre ».
Claude Lelièvre rappelle que des Etats généraux impliquent des « cahiers de doléances » où les différents acteurs de l’Ecole puissent s’exprimer sur cette question. « Ces Etats généraux sur la sécurité à l’école ne peuvent avoir quelque utilité et quelque effet sensible que s’ils contribuent à libérer un espace de parole pour que ce sujet soit enfin débattu et traité effectivement, non pas dans le sensationnalisme de mauvais aloi ou la discrétion bureaucratique, mais ouvertement et collectivement, dans toute sa généralité et ses facettes. Une « révolution copernicienne », à vrai dire ».
Enfin, Sylvain Hannebique, directeur d’une des écoles Freinet du Nord, rappelle l’efficacité de cette pédagogie pour lutter contre la violence. L’expérience a été suivie par une équipe d’universitaires de Lille III. « Le climat, profondément changé, nous permet d’affirmer qu’il n’y a plus aucune violence ni dans l’école, ni autour de l’école, et que les parents sont redevenus des acteurs attachés à l’école », écrit S Hannebique. « Ce qui frappe d’ailleurs les « visiteurs », c’est le calme, le silence et l’ambiance sereine de travail, l’autonomie. On peut dire sans crainte que les enfants « tiennent » à leur école, à leur travail émancipateur… Les grands frères viennent parfois écouter leur « petits », des lieux de parentalité se développent avec l’aide de la municipalité qui, elle aussi, a noté des effets très positifs autour de l’école jusque dans le quartier… avec des résultats scolaires (évaluations nationales) en forte croissance ».
L’expérience de Mons-en-Baroeul
Dans le Café, E Debarbieux : « il faut former les personnels »
Dans le Café : Mons en Baroeul
Piloter l’obéissance. Un nouveau concept pour les inspecteurs ?
« Le développement de l’autoritarisme analysé dans une tribune précédente se confirme, se formalise, s’impose ». Ancien inspecteur, Pierre Frackowiak réagit à une note destinée à ses collègues qui leur demande d’évaluer la capacité à « agir en fonctionnaire » des futurs enseignants. Une formule qui lui semble vague et dangereuse. S’agit-il de faire des enseignants des robots obéissants ? Et des inspecteurs des petits chefs ?
Lire latribune de P FRackowiak
Des parents contre le bricolage des remplacements
Selon l’AFP, dans le 93, des parents d’une école du Pré-saint-Gervais ont bloqué jeudi 1er et vendredi 2 avril la direction de l’école pour protester contre la nomination d’une étudiante pour remplacer un enseignant.
Luc Chatel décore sa maire-adjointe
Le Journal officiel annonce la promotion au grade d’officiel de la légion d’honneur au titre de l’éducation nationale de Mme Elisabeth Allaire, adjointe au maire de Chaumont. Mme Allaire est adjointe chargée des finances.
L’Inde s’impose l’éducation obligatoire de 6 à 14 ans
« C’est un moment historique pour les enfants de l’Inde » écrit le Times of India qui consacre à l’événement un dossier. Le 1er avril le Right of Children Free and Compulsory Education (RTE) Act est entré en vigueur dans le pays. Il institue la scolarité gratuite et obligatoire pour tous les enfants de 6 à 14 ans. Cette éducation devra être « amicale envers les enfants ». La loi impose par exemple 2 enseignants au minimum pour 60 élèves.
Pour mesurer l’impact de cette mesure, il faut savoir qu’officiellement 8 millions d’enfants ne sont pas scolarisés principalement des filles. Mais ces données brutes cachent une réalité plus sévère. Un enfant sur quatre quitte l’école avant le CM2 et la moitié avant la 4ème. Tout donne à penser que ces taux sont nettement plus forts chez les filles.
Inscrire l’école obligatoire et gratuite de 6 à 14 ans est donc un défi. A vrai dire l’Inde est capable de le relever : de 2003 à 2009, le nombre officiel d’enfants non scolarisés est passé de 25 à 8 millions. Et 99% des villages disposent d’une école à moins d’un kilomètre. Mais les inégalités régionales sont très fortes. 84% des écoles ont l’eau courante mais seulement l amoitié de celles d’Assam. 65% seulement ont des toilettes mais 25% en Jammu & Kashmir. 54% ont des toilettes pour les filles mai seulement une sur neuf en Assam. La nouvelle loi va imposer un gros effort d’équipement et de recrutement : on prévoit un million d’enseignants supplémentaires. Tous les états pourront-ils financer cet effort ?
Des téléphones espions dans le Kent
C’est un syndicat d’enseignants qui a donné l’information : dans le Kent (Angleterre) des élèves ont reçu en prêt des iphones pour communiquer à la direction leur sentiment en direct sur les cours. Les enseignants n’ont pas été prévenus de ces prêts qui ont duré une semaine…
Poisson d’avril
Notre article « Luc Chatel ouvre une seconde carrière pour les enseignants de plus de 50 ans » dans notre édition du 1er avril avait beaucoup à voir avec l’halieutique et très peu avec la réalité. La seconde carrière reste malheureusement un problème…
Affelnet modifié à Paris
La procédure d’affectation en 2de à la rentrée 2010 dans les lycées parisien est revue, annonce l’AFP. Un nouveau barême vise à rectifier un système qui avait causé beaucoup de mécontentement à la rentrée 2009.
Le nouveau barême d’affectation accordera 600 points à la proximité (contre 400 l’an dernier), 600 aux résultats scolaires (contre 700) et 300 à une bourse (contre 150). En 2009, dans une volonté de mixité sociale, Affelnet avait fait valorisé le fait d’être boursier ce qui avait eu un impact sensible sur les établissements. De nombreux parents s’étaient plaints de discrimination, par exemple ceux dont les enfants venaient de l’enseignement privé. Le rectorat de Paris annonçait 88% de satisfaits mais cela ne l’a pas empêché d’être condamné en février par le tribunal administratif de Paris.
En remontant à la fois la proximité, facteur de discrimination sociale, et la bourse, facteur très modéré de promotion des défavorisés, le rectorat cherche sans doute le bon équilibre.
Pour la Fcpe 75, interrogée par le Café, « la 3ème année d’Affelnet devrait consolider la procédure ». La Fcpe en attend « une amélioration de l’affectation ». « Pour l’enseignement professionnel, le critère de proximité, qui a conduit l’an dernier, à de nombreux élèves mal affectés, est abandonné au profit de critères de motivation pour la formation demandée », ajoute la FCPE. Pour elle, « pour aller vers plus de mixité sociale et scolaire dans tous les lycées parisiens, il faudra modifier plus en profondeur le logiciel, en particulier, réfléchir à la présence et au poids des notes et à la définition de critères permettant de construire la mixité sociale et scolaire ». L’association de parents d’élèves promet d’être très vigilante sur la mise en œuvre de la procédure.
Handicap : La sélection de ressources de Brigitte Lacot
Une nouvelle bibliographie et webographie de ressources pour les élèves à besoins éducatifs particuliers nous est proposée par Brigitte Lacot. Un travail toujours aussi précieux pour les familles des enfants malades, handicapés ou simplement « du voyage ».
La classe
L’abécédaire du roi Arthur : le palmarès du concours
Depuis la rentrée le refrain vous est chanté régulièrement sur le Café… L’invitation était lancée pour participer au concours organisé par la BnF, le SNUipp, la Ligue de l’enseignement, l’Ecole des loisirs, le Café Pédagogique, le réseau des villes éducatrices et la Ville de Lyon.
Pendant des mois vous avez travaillé dans vos classes avec vos élèves, vous êtes sortis visiter des châteaux, vos élèves ont validé des compétences du B2I en faisant des recherches documentaires. Vous avez fait intervenir des personnes ressources dans vos classes. Vous avez exploré votre environnement. Vous avez épluché le site de la BNF… Les élèves, des plus petits de maternelle à ceux de cycle 3, en passant par les CLIS et les SEGPA du collège ont plongé avec le plus grand plaisir dans un univers qu’ils connaissaient mal ou peu, vous nous écrivez que ce thème les a transportés. Eux nous disent également tout ce qu’ils ont appris et comment ils ont pu prendre confiance pour écrire.
Lire l’article du Café avec le palmarès du concours
Etablissement partenaire
Envie de savoirs 2010
Dans le cadre de la liaison lycée – université, l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne –UPEC organise pour la troisième édition, du 3 au 6 mai 2010, l’opération « Envie de Savoirs » destinée aux lycées partenaires ou futurs partenaires.
Il s’agit de proposer à des classes de seconde et de première des lycées, d’assister à des conférences, adaptées à leurs niveaux et présentées par des enseignants chercheurs de l’université. Les thèmes de cette année, Tombouctou et l’Afrique de l’ouest vers 1500, les enjeux des nanotechnologies, « Du rustre à l’honnête homme », « de la chimie aux mathématiques », « les animaux et l’homme » et bien d’autres …
L’UPEC propose aussi dans ce cycle de conférences, des interventions pour les classes de première, sur l’offre de formation dans le cadre du programme de découverte des métiers et des formations. Cette présentation sera suivie d’une visite découverte de l’université et de la possibilité d’un repas au Restaurant Universitaire
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La recherche
Les cours doubles sont-ils efficaces ?
Dans une nouvelle étude, Bruno Suchaut (Iredu) revient sur un de ses thèmes de recherche favoris : l’efficacité des classes multi niveaux. Cette étude a un grand intérêt dans la mesure où de nombreuses communes rurales comptent une classe multiple.
B Suchaut a pu calculer les écarts de niveau entre les élèves en classe de niveau et ceux inscrits dans des classes où 2, parfois trois, niveaux coexistent. Pour B Suchaut, « ces nouvelles analyses réalisées sur le CP qui confirment des résultats récents, appellent à la vigilance des équipes pédagogiques lors de la constitution des classes de CP et de CE1. Le recours au cours double pour ces sections n’est pas sans risque d’autant plus qu’il concerne des élèves fragiles sur le plan des apprentissages (ceux qui abordent l’année scolaire avec un faible niveau d’acquisition) et peu autonomes. La fréquentation d’un cours double conduit les élèves à moins bénéficier de la présence du maître et pour certains élèves seulement, ce moindre encadrement pourra être positif par le développement d’une « écoute furtive » de ce qui se passe dans l’autre section (Briquet-Duhazé, 2005) ».
L’explication tiendrait à plusieurs facteurs comme le manque d’expériences des maîtres des cours doubles par rapport à leurs pairs, les échanges entre enfants etc. Enfin B Suchaut invite les enseignants des cours doubles à respecter certaines recommandations : « éviter dans la mesure du possible de faire suivre deux années consécutives à cours double CP-CE1 aux élèves, être attentif à la sélection des élèves destinés au cours double, ce qui signifie d’éviter de choisir des élèves faibles et peu autonomes; planifier et organiser les activités pédagogiques avec rigueur pour chacune des deux sections en présence; ne pas attribuer une clase à cours double à un enseignant peu expérimenté.
Téléchargez l’article de B Suchaut
Voir également l’avis de S Connac
Suchaut : Une école moins efficace
Citoyenneté
Le voyage solidaire avec AJ!
Dossier Voyagez solidaire ! Des informations pour occuper vos vacances en aidant les autres… des témoignages de Jeunes qui se sont engagés; tout cela est dans le 4ème numéro de AJ! , la revue jeune d’Amnesty International.. AJ!
Les disciplines
S.E.S. : L’Apses demande un autre volume horaire d’enseignement
« Quel que soit le programme, développer la culture économique, sociologique et politique des élèves ne peut se faire en 90 minutes par semaine, de manière optionnelle et non évaluée, sans travaux dirigés en groupes restreints ». Si les programmes de SES ont été améliorés, l’Apses maintient la pression en demandant un volume horaire plus important en seconde.
Musique : Demandez le CD des Enfants de la zique
L’édition 2009/2010 des Enfants de la Zique/ Fête de la Musique «Naître & Renaître – La chanson mène sa vie » est disponible. Demandez le CD et le livret gratuitement.
Arctic Observer
Jean-Louis Etienne s’est envolé le 5 avril avec son ballon. Son site permet de suivre son périple et de lui poser des questions. Mais il comporte aussi une partie éducative avec des propositions de pistes pédagogiques (école, collège et lycée).
le Cafe
Les anciens Expresso ?
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