Quelles sont les cellules productrices des anticorps ? Pour les lymphocytes T, tapez 1 ; pour les macrophages, tapez 2 ; pour les plasmocytes, tapez 3. Les adolescents de la génération jeux TV connaissent bien l’usage des boitiers de réponses, ceux qui préparent le code de la route aussi, les élèves du lycée Dorian (Paris XI) également. Vincent Faillet, professeur agrégé de SVT au lycée Dorian nous détaille son utilisation pédagogique des boitiers de réponses avec une classe de terminale S.
Un aspect technique simple
Le dispositif de base nécessite un ordinateur, un vidéoprojecteur, une mallette de boitiers de réponses ainsi que son logiciel. Ces boitiers sont de petites télécommandes alimentées par des piles avec des touches numérotées de 1 à 6 qui permettent de saisir les réponses. Les boitiers communiquent avec l’ordinateur via une connexion radiofréquence par l’intermédiaire d’une clé USB fournie avec les boitiers. Chaque boitier est associé à un élève donné. Un même boitier peut être associé à plusieurs élèves mais dans des classes différentes. Cette opération est à réaliser au moment de la première utilisation, lors de la création des classes. Le logiciel proposé avec les boitiers permet de gérer la structure et les évaluations de la classe, les réponses et le suivi des élèves. Voilà pour l’aspect matériel, la dimension pédagogique, quant à elle, réside dans les questions que l’on peut poser ainsi que dans la collecte et l’utilisation des résultats.
Utilisation de QCM
Il convient à présent de rédiger des questionnaires à choix multiples (QCM) dont on ne posera pas ici le débat de la légitimité. Il faut savoir que la réalisation d’un QCM valable est un exercice relativement complexe. Ces QCM peuvent être saisis sur un PowerPoint, un QCM par page. L’installation du logiciel dédié aux boitiers sur l’ordinateur rajoute une fonction à PowerPoint, celle de transformer n’importe quelle page de PowerPoint en page de questions dynamique, c’est-à-dire en page pour laquelle le logiciel est renseigné quant au nombre de réponses possibles, de réponses justes, de points attribués à chaque réponse juste. Ces informations sont bien évidemment masquées lors de la vidéoprojection du PowerPoint aux élèves. On peut également envisager des questions avec réponses ouvertes, certains boitiers permettant la saisie alphanumérique de réponses.
Des applications pédagogiques variées
Un des intérêts de l’utilisation des boitiers dans une séance de QCM réside dans l’instantanéité des réponses. Il devient possible, en quelques minutes, d’avoir un profil détaillé d’une classe à un instant t et d’évaluer les élèves en temps réel. J’utilise régulièrement les boitiers de réponses en fin de cours, en proposant à la classe des questions reprenant les points essentiels qui viennent d’être développés. En quelques minutes, je peux, pour chaque question, connaître le pourcentage de réponses correctes et éventuellement identifier les élèves qui se sont trompés. Ainsi 90 % de réponses correctes me montreront que la transmission des savoirs a été correcte. Les élèves s’étant trompés seront amenés à s’interroger sur la ou les raisons de leur erreur. A l’inverse 90 % de réponses fausses signeront une carence de ma part et me conduiront à reprendre la notion posant problème. L’utilisation des boitiers ne remplace pas les phases de cours dialogué, au contraire, elle leur sert de support car les QCM sont corrigés dans la foulée et les résultats commentés en direct. Les élèves peuvent se situer par rapport à la classe et l’enseignant peut quantifier la qualité de son travail.
Bien sûr, l’on peut toujours se contenter de questionner les élèves oralement mais l’on sait très bien que ce sont souvent les mêmes qui répondent et si l’on impose une réponse orale collective, quelques élèves faisant référence dans la matière peuvent influencer, bien malgré eux, certains de leurs camarades.
J’ai pu noter une plus grande attention lors des cours se terminant par une séance de QCM. Les élèves sont séduits par la correction immédiate et non sanctionnante des QCM. Les langues « se délient » lors des corrections et l’on voit des élèves habituellement timides participer.
J’utilise également les boitiers de réponses lors de séances de révisions en fin de chacune des grandes parties de mon cours. Ces séances sont plus longues (environ 30 minutes) et prévues à l’avance. Je suis toujours frappé de l’engouement des élèves pour ces évaluations. Comme les résultats sont conservés et que les points s’ajoutent d’une séance sur l’autre cela crée une émulation positive au sein de la classe, une sorte de championnat du savoir. Il m’arrive d’avoir recours aux boitiers de manière impromptue, sans support PowerPoint, lorsqu’une question me vient à l’esprit en cours de séance. Je pose la question oralement et les élèves répondent immédiatement.
Les boitiers font partie du quotidien de mes élèves comme le stylo dans leur trousse : chaque élève prend son boitier dans la mallette en entrant dans la classe et le dépose au même endroit en fin de cours.
Des boitiers pour quelles évaluations ?
On peut évaluer l’acquisition des connaissances, la compréhension d’un exercice ou encore la maîtrise de certaines compétences. Si les questions sont au préalable identifiées suivant l’item qu’elles évaluent, le logiciel permet de suivre la progression de l’élève, d’un groupe ou de la classe sur l’item sélectionné. Ainsi, il m’arrive d’inclure dans mes évaluations des QCM dont l’objectif est de tester la lecture de la consigne. Je peux sélectionner ces QCM et suivre la progression des élèves pour qui la lecture de la consigne pouvait poser problème.
Le QCM n’est pas la panacée en matière d’évaluation, c’est un outil parmi d’autres. Mais un outil qui, utilisé avec des boitiers de réponses, peut devenir un allié précieux dans le long parcours de l’acquisition des compétences et connaissances.
A ce propos, la bonne réponse était la réponse numéro 3 : les plasmocytes…
Vincent Faillet
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Un rapport de l’Inspection générale valide les apports des TICE à l’enseignement des langues
« L’apport des TICE dans l’évolution de l’enseignement des langues vivantes, s‘il est pensé dans ses visées pédagogiques, est indéniable et ouvre des voies extrêmement prometteuses » affirme le rapport des inspecteurs généraux Reynald Montaigu et Raymond Nicodeme. Ensemble ils ont travaillé sur « les modalités et usages nouveaux » en enseignement des langues. Leur rapport déborde donc la place des Tice pour évoquer aussi les groupes de compétences et les stages intensifs.
« Les enseignants ne peuvent plus ignorer ces outils dans le cadre de leur pratique quotidienne d’enseignement », ajoutent les auteurs à propos des tice. « Comment en effet ne pas voir l’intérêt pour l’enseignement en langues vivantes de donner davantage d’occasions d’entendre et de s’exprimer, davantage d’occasions de s’entraîner et d’être évalué dans les compétences de l’oral ? Parce qu’ils permettent de créer, en plus et au-delà des seules relations pédagogiques classiques de la classe, une interface supplémentaire entre élèves et professeur, ces outils, notamment les ENT et la baladodiffusion, étendent donc de fait le domaine de la classe, en accroissent l’espace et le temps ». Le rapport montre que l’utilisation des baladeurs en classe dédramatise l’oral, permet à l’élève d eprendre de la distance par rapport à sa propre production et facilite une pédagogie différenciée.
Le TBI est lui aussi accueilli avec enthousiasme. » Pour l’enseignant de langues vivantes, le TBI est l’occasion de concevoir des situations de classe variées et attractives. Toute la classe peut, par exemple, réaliser un travail collectif de visionnement d’une vidéo, puis interagir verbalement pour dégager le sens du message, enfin mettre en relation le sens avec des éléments écrits à reconnaître ou à produire, selon le cas. Enfin, une utilisation ludique peut parfois être réalisée sous forme de jeu entre deux équipes recherchant le sens caché d’un document ou réalisant une recherche dans un site en ligne ou capturé ». Le rapport reconnaît au TBI une forte capacité à concentrer l’attention, faire agir les élèves et donc favoriser la mémorisation, aider les élèves en retrait à intervenir.
Préconisations. Le rapport encourage aussi les laboratoires multimédia, l’usage des ENT, de la visioconférence et le « livret de compétences formatif » développé par un enseignant. Il préconise donc « d’équiper a minima toutes les salles de classes de langues vivantes d’un vidéo projecteur, d’un ordinateur muni de haut-parleurs et d’une connexion au réseau Internet; de constituer dans tous les établissements scolaires un « Département Langues Vivantes » regroupant les activités d’enseignement et de recherche en langues de manière à constituer une équipe « inter langues » afin de mutualiser les pratiques ». Reynald Montaigu et Raymond Nicodeme donnent aussi des consignes précises pour utiliser en classe la visioconférence et les groupes de compéteces.
Le rapport
http://www.education.gouv.fr/cid50854/modalites-et-espaces-n[…]
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Voyage au coeur des TICE lorraines
Par Françoise Solliec
Alors que l’ENT PLACE est en plein déploiement, tant dans les lycées lorrains que dans certains collèges, il modifie en profondeur les modes de travail en classe. Intégrant les nouveautés dues aux différentes impulsions ministérielles données par ailleurs, telles l’ENR ou les manuels numériques, il permet aux enseignants, aux élèves et aux parents d’établir de nouvelles relations et de soutenir le travail scolaire.
Dans le cadre du voyage de presse organisé le 10 mars par la société Itop (qui est avec Atos Origin le groupe porteur de PLACE, l’ENT lorrain), les journalistes invités ont pu assister à des « cours ordinaires » dans une école, un collège et un lycée quand même quelque peu pilotes en matière de TICE. Mais, autant le dire tout de suite, ce n’en sont pas moins des pratiques réelles et l’aisance avec laquelle s’y retrouvent élèves et enseignants convainc rapidement les visiteurs que ces modalités de travail font bien part de leur fonctionnement quotidien.
L’école de Mailly-sur-Seille, 54, (2 classes) est l’une des 200 écoles lorraines qui bénéficient du label écoles numériques rurales et de l’équipement subventionné par le ministère, un ensemble mobile d’ordinateurs portables, un TNI et un vidéo-projecteur. Equipée depuis la rentrée de septembre, l’école a de plus la particularité d’avoir acquis la version école de l’ENT PLACE, fondée sur la solution NetEcole.
Dans la séquence proposée, l’enseignante travaille avec un groupe d’une vingtaine d’élèves de CM1 et CM2. Après la projection sur le TNI d’un court document d’ARTE sur la région côtière d’Etretat, il est demandé aux élèves de situer au TNI différents éléments géographiques sur une carte de France, avant de se diviser en 3 groupes pour un travail plus précis sur les 3 peintres impressionnistes d’Etretat, Boudin, Courbet et Monet.
Un premier groupe travaille sur les ordinateurs de fond de classe pour élaborer une petite devinette illustrant chacun des 3 peintres, à partir d’éléments bibliographiques mis à disposition par l’enseignante dans des fichiers spécifiques.
Un deuxième groupe recherche les œuvres de ces peintres à partir de l’espace d’échanges dans l’ENT, tandis que le troisième groupe prépare, sur le tableau interactif, un cadre dans lequel vont s’intégrer les informations fournies par les 2 autres groupes. Les transferts se font par wi-fi vers l’ordinateur maître et tout le travail réalisé sur le TNI est ensuite stocké dans l’ENT, pour pouvoir s’y référer en tant que de besoin.
Au collège du Val de Seille, Nomeny (54), 350 élèves environ, le principal Pascal Michel est un convaincu de l’usage des TICE et a élaboré de nombreux projets pour arriver à disposer d’un équipement conséquent (1 ordinateur pour 2 élèves, ensemble ordinateur vidéoprojecteur dans chaque salle et 4 TBI). Disposant de l’ENT PLACE, le collège a été retenu pour expérimenter les manuels numériques dans ses 4 classes de 6ème. En histoire-géographie, les enseignants se sont concertés pour retenir le manuel Hatier, qui leur a paru le mieux correspondre à leurs souhaits en raison de sa version enrichie. En raison de certaines complexités d’interfaçage, le manuel n’est en fait utilisé que depuis janvier. Pour l’un des enseignants, Adelyne Bouchelez, le principal apport du manuel réside dans l’existence des exercices interactifs et la richesse des documents d’accompagnement. « Il manque cependant un site compagnon », regrette-t-elle, « et les élèves ne peuvent utiliser chez eux que la version pdf, même à travers l’ENT, en raison du faible nombre de licences dans l’établissement. Nous leur confions parfois des clés USB pour travailler au CDI, mais ce problème de droits est assez gênant ». Adelyne Bouchelez estime que le manuel apporte pas mal de ressources lorsqu’on travaille avec un simple vidéo-projecteur, mais que cet atout est moins important si l’on utilise un TNI, qui permet l’intégration de ressources beaucoup plus diverses. Avec les élèves, elle fait réaliser nombre de constructions communes, notamment des cartes, des annotations, l’appel à des documents complémentaires. Malgré quelques petits problèmes qui se résolvent au fur et à mesure, elle s’estime satisfaite de ce fonctionnement. « Les élèves font preuve d’une participation accrue, y compris ceux qui étaient un peu réfractaires aux apprentissages de la discipline. On colle à leur environnement et cela leur convient bien ».
Elle utilise aussi beaucoup le cahier de textes numérique de l’ENT (cahier de classe), même si les élèves disposent d’un agenda personnel papier et si les fiches de travail sont aussi bien accessibles sur l’ENT que diffusées sous forme papier. Les élèves peuvent rendre les devoirs sous forme papier ou numérique dans l’ENT.
Cette classe de 6ème fait de plus partie d’un projet européen et devrait à ce titre être équipée par ACER d’un ultra portable par élève, sur lequel ils travailleront à l’école comme à la maison. Cette expérimentation d’1,5 année, au terme de laquelle le matériel restera acquis à l’établissement, sera suivie par différents groupes de chercheurs.
Le lycée professionnel tertiaire Simone Bardot de Pont-à-Mousson (54) fait aussi beaucoup travailler ses 350 élèves avec les TICE. Dans la séquence présentée, une vingtaine d’élèves de Bac Pro, secrétariat et vente, sont répartis en 4 ateliers pour réaliser différents éléments d’un projet ambitieux, centré sur Charles Dickens, qui devrait donner lieu à différentes publications, tant sur l’ENT que dans le journal du lycée. Selon les groupes, les élèves se centrent sur la production orale, à l’aide de baladeurs MP3, ou écrite, en anglais. L’enregistrement et la récupération des fichiers sont soumis à des contraintes maintenant bien repérées de limitation de bruit de fond et de reconnaissance de formats, mais l’enseignante, Sylvie Vitel, à force de tâtonnements, a mis au point une panoplie d’outils et de techniques qui lui permettent de résoudre la plupart de ces difficultés.
Malgré l’importance du travail de réflexion pédagogique entraîné par ce mode de fonctionnement en projet, avec une forte utilisation d’outils multimedia, Sylvie Vitel estime que les élèves y gagnent beaucoup en aisance orale et écrite, quoique cela leur demande bien davantage de travail personnel que dans des activités scolaires plus contenues dans le temps de la classe. « Avec moi, les élèves apprennent à utiliser l’outil informatique dans d’autres dimensions, à réutiliser des compétences acquises avec d’autres enseignants, à s’exprimer en anglais. Pour ma part, j’apprends certains types de manipulation efficaces de données de mes élèves : tout le monde y trouve son compte. Je ne ressens pas vraiment le besoin de formation, je pratique l’informatique depuis longtemps et je sais pouvoir trouver de l’aide auprès de ma famille, de mes amis ou de la personne ressource de l’établissement ».
Cet établissement est aussi le lieu d’exercice de Christine François, professeur d’économie-gestion et personne ressource académique. L’ENT a été pour elle un bon moyen de tenter de faire travailler ensemble les 270 professeurs de vente de l’académie, car ils sont souvent confrontés à une rapide évolution des logiciels professionnels utilisés dans l’entreprise et ressentent un besoin d’accompagnement, de coordination et d’échange pour les conforter dans leur modalités d’enseignement. Un groupe de travail spécifique a donc été créé dans PLACE, avec un forum, très peu utilisé, un espace d’informations, qui sert en fait de lieu de dépôt de « post-it » et un lieu de stockages de documents. Précédée par 2 jours de formation présentielle au début de l’année scolaire, la mise en place de cet espace virtuel semble déjà porter quelques fruits, notamment l’établissement de liens entre pairs, concrétisées par les échanges et les questions sur la plate-forme.
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Quel avenir pour les devoirs ?
A quoi peuvent bien servir les devoirs ? C’est la question dont s’est emparé le Conseil supérieur de l’éducation du Québec. Cet organisme, qui conseille le ministre de l’éducation du Québec, a rendu le 18 mars un « avis » important sur les devoirs à l’école primaire qui pose aussi la question de leur adaptation à la société actuelle.
Une pratique installée mais pas fondée. « La pratique de donner des devoirs est très répandue au Québec. La presque totalité des écoles primaires y a recours et, d’une façon générale, parents et enseignants estiment que les devoirs sont un moyen pour favoriser la réussite des enfants », écrit le CSE québécois. Il ajoute : « En général, les études scientifiques ne montrent pas d’effet des devoirs sur les résultats scolaires au primaire. Par ailleurs, alors que plusieurs voient dans les devoirs une façon de développer le sens de l’effort et la discipline personnelle chez l’enfant, peu de recherches ont porté sur le lien entre les devoirs et ces bénéfices attendus ». Finalement les devoirs semblent d’abord être un vecteur important entre Ecole et familles, un outil pour les amener à travailler ensemble à la réussite scolaire d el’enfant. C’est-à-dire aussi quelque chose qui creuse l’inégalité entre les familles à fort potentiel culturel et les autres.
Pour une réflexion locale sur les devoirs. C’est sans doute pour cela que « en l’absence de certitude scientifique sur les effets des devoirs et des leçons au primaire, et reconnaissant que les devoirs peuvent aussi être un moyen de concrétiser l’indispensable engagement des parents dans le vécu scolaire de leur enfant », le CSE n’a pas demandé leur suppression. Mais il considère que « la question des devoirs et des leçons à l’école primaire et l’opportunité d’en donner ou non doivent faire l’objet d’une réflexion menée dans chaque école, en tenant compte de la diversité des besoins des élèves ainsi que des caractéristiques des familles et des communautés ». Et il demande aux écoles de mettre en oeuvre « les mesures de soutien conséquentes avec les choix qui auront été faits concernant les devoirs. Le Conseil souligne qu’il est important d’accorder à tous les élèves qui en ont besoin, ainsi qu’aux parents et aux aidants et aidantes, le soutien en relation avec les devoirs par des mesures variées en réponse aux différentes caractéristiques des élèves et de leurs parents (aide aux devoirs, accompagnement scolaire pour soutenir la motivation, soutien aux parents ou aux personnes aidantes, formation continue du personnel enseignant, etc.) ». Avec l’objectif final de faire du devoir un outil de communication parents – enseignants.
Faut-il sauver les devoirs ? » Il ne semble pas que les devoirs soient utiles aux élèves qui ont le plus besoin de compléter des apprentissages qui n’ont pas été convenablement mis en place pendant les séquences de cours », écrit P Rayou dans un article pour le Café. Coordinateur d’un livre récent sur cette question, il constate les retombées négatives des devoirs. » Les familles populaires, longtemps tenues à l’écart de l’école, sont aujourd’hui invitées à prendre leur place dans la scolarité de leurs enfants. Ce partenariat, socialement très intéressant, recèle cependant des pièges du point de vue des apprentissages. Car les codes de la culture et du travail scolaires ne sont pas spontanément visibles et maîtrisables par tous. » Porteur de malentendus, coincé entre efficacité, pertinence et communication, le devoir s’affiche bien comme un des objets les plus retors de l’univers scolaire
Avis du CSE québécois
http://www.cse.gouv.qc.ca/FR/Publications/index.html
a quoi servent…
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/03/fra[…]
Autour d’un malentendu
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/02/Devo[…]
Donnons nous trop de devoirs ?
http://cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/200[…]
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Ne pas louper : La Grande lessive
Cette remarquable initiative artistique fait sa première apparition en 2010 dans les établissements scolaires le 25 mars. Le principe est simple: sur une corde à linge affichez vos œuvres. Le 25 mars la Grande lessive sera au Japon, en Libye, en Colombie, au Niger et chez encore une quinzaine d’autres Etats.
Partout le fil magique permet de renouer les discussions interrompues de puis longtemps entre générations, entre enseignnats et élèves. A Carcassonne, un fil de 4 kilomètres reliera les œuvres du centre de la ville à la Cité.
La grande lessive
http://www.lagrandelessive.net/
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En pratiques…
Comment construire un accompagnement personnalisé efficace ? Et si on régorganisait le temps de travail à l’école ? Quelques questions de ce numéro…
Et si on réorganisait le temps de travail des élèves ?
C’est ce qu’a fait l’équipe pédagogique du collège Pablo Neruda à Evreux, d’après la revue L’enseignant du Se –Unsa. En 2008, cet établissement ambition réussite a décidé de changer son organisation. Le temps de cours est passé de 55 à 45 minutes ce qui a permis de diviser la journée en deux : 3 h le matin, 3 l’après midi. Les minutes récupérées sont utilisées pour la concertation entre enseignants et pour des ateliers bidisciplinaires.
Lire l’article de L’Enseignnat
http://www.se-unsa.org/spip.php?article2109
3e rencontres sur l’accompagnement : « comment retourner la peau du destin ? »
Question redoutable posée par les organisateurs de cette nouvelle édition d’une initiative qui a elle aussi rencontré son public lors des deux premières éditions. Organisée par le GFEN avec partenariat avec le Café Pédagogique, l’OZP, l’INJEP, le SNUipp, avec le soutien de la ville de St Denis, le Conseil général du 93, du ministère de l’Education, de l’ACSé…, l’occasion de sen pencher pendant deux jours sur la cohérence des dispositifs d’aides et des politiques de « remédiation ». Les conférences en pleinière donneront l’occasion d’écouter Anne Armand, inspectrice générale, Jean-Yves Rochex sur les politiques d’éducation prioritaire, Michel Duyme sur les connaissances récentes sur la biologie humaine et le développement. Les nombreux ateliers seront notamment l’occasion d’entrer dans le vif du sujet en se frottant à des démarches mettant en cause les a-priori sur les savoirs
Programme et inscription
EduScol publie un guide de l’accompagnement personnalisé
Le site ministériel met en ligne des fiches pratiques et pédagogiques pour aider les enseignants à participer à l’accompagnement personnalisé. Les documents évoquent la prise de notes et sa méthode ou encore l’argumentation dans toutes les disciplines. Rien de bien nouveau…
Sur Eduscol
http://www.eduscol.education.fr/cid50378/mettre-amp-oeli[…]
Voir aussi : Pour un accompagnement éducatif efficace
http://cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/20[…]
Les Etats-Unis cherchent les meilleures pratiques pédagogiques pour le collège
« Le collège c’est là où de nombreux élèves commencent à perdre leur niveau dans des matières clés, comme les maths ». L’association EdSource a étudié 303 collèges ainsi que les dossiers de près de 4 000 enseignants, principaux et inspecteurs d’académie.
Car la grande nouvelle c’est que tout cela se tient ensemble. L’étude montre aussi que la fatalité sociale peut être dépassée dans certains établissements. Mais elle présente une liste de « bonnes pratiques » que ses auteurs souhaitent exporter. Parmi celles-ci, se fixer des buts accessibles, mobiliser tout le collège sur les résultats, utiliser des évaluations pour suivre le sprogrè-s des élèves.
Le rapport
http://www.edsource.org/middle-grades-study.html
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TICE
Les TICE vont-elles bouleverser les pratiques pédagogiques ? C’était la question posée lors du Forum Retz. Une question rendue plus vive par le rapport Fourgous.
Forum Retz : Le numérique va-t-il bouleverser les pratiques pédagogiques ?
La vague du numérique se propage dans toute la société et submerge peu à peu les établissements d’enseignement. Dans des classes de plus en plus numérisées, avec des élèves et des professeurs de plus en plus équipés et connectés, qu’est-ce qui va vraiment changer ? Des spécialistes, observateurs attentifs des évolutions actuelles, vont en débattre au Forum Retz – Sciences Humaines, le 10 mars à Paris. Venez assister à ce moment privilégié de formation et d’échanges !
Inscription
http://www.editions-retz.com/forum-2010.html
L’école numérique sur France Culture
Quel peut être l’apport des TIC à l’Ecole ? Pour répondre à cette question, Louise Tourret a réuni mercredi 17 mars Alain Chaptal, chercheur MSH Paris Nord, André Tricot, professeur IUFM Midi Pyrénes , Isabelle Bréda, chargée de mission à l’Orme et François Jarraud. Une heure de débat sur les usages et l’efficacité des Tice.
Ecoutez l’émission
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emi[…]
E-learning Expo : La formation dématérialisée en entreprise, un modèle pour l’école de demain ?
« E-learning Expo » a rassemblé pour trois jours 200 professionnels des Ressources humaines en ligne (e-RH). Évolution technologique et restriction des dépenses salariales obligent, le secteur connait actuellement une expansion spectaculaire, que la crise économique entrave à peine. Nous avons voulu savoir quelles perspectives il pouvait offrir au monde éducatif.
Lire l’article du Café
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/03/10[…]
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