Par Nicolas Smaghue
Agir contre la déforestation
L’Accord de Copenhague a inscrit noir sur blanc la volonté commune d’agir contre la déforestation et la dégradation dans les pays en développement mais aussi de préserver la forêt, un stock de carbone essentiel au maintien de l’équilibre climatique. Si la forme que prendra le futur mécanisme onusien reste à négocier, les pays du Nord ont d’ores et déjà promis 3,5 milliards de dollars sur la période 2010-2012 pour initier une action coordonnée dans ce domaine. À l’initiative de la France et de la Norvège, la rencontre du 11 mars à Paris, suivie de celle de mai ou juin à Oslo entre quelques pays européens et les principaux pays des bassins forestiers, sera l’occasion d’appeler à de nouvelles promesses de fonds mais aussi de négocier les modalités de leur distribution. Tout l’enjeu est aujourd’hui de financer les chantiers prioritaires permettant d’assurer la réussite de la mise en ouvre du futur mécanisme onusien : sécuriser les droits fonciers, améliorer la gouvernance forestière, associer l’ensemble des parties prenantes à l’élaboration des stratégies nationales REDD + et investir dans l’innovation agraire.