LE FAIT DU JOUR
Quelles suites à la journée d’action du 12 mars ?
ÉDITORIAL
Qui fatigue le plus les profs : les élèves ou les ministres ?
LE SYSTEME
STI – STL : Le document de présentation de la réforme l Les syndicats appellent à faire grève le 23 mars l Privé : 700 promotions professeurs des écoles l Base élèves : Les opposants interpellent le ministre l Poitou Charentes : La guerre continue entre rectorat et région l La justice place en détention un père frappeur l Obama lance un nouveau plan pour l’Ecole
L’ÉLÈVE
Comment lutter contre l’obésité ? l Des lycéens condamnés pour leur participation au mouvement anti-Darcos l L’internat d’excellence.
LA CLASSE
Réussir à l’école au colloque d’Education et Devenir
LA RECHERCHE
La Suède réforme la formation des enseignants
CITOYENNETE
Penser les régionales
LES DISCIPLINES
A Giordan propose un « lieu du corps humain » l Histoire des arts l S.E.S. : L’Apses transmet ses remarques sur le programme de seconde l Les remarques de l’Apceg sur le programme de seconde
Le fait du jour
Quelles suites à la journée d’action du 12 mars ?
Les manifestations et la journée de grève du vendredi 12 mars à l’appel de 6 organisations (Snes, Cgt, Snalc, Sud, Fo, Sncl) n’ont pas fait le plein. Au lendemain de la manifestation, les organisations apparaissent divisées sur les suites du mouvement.
Une fois encore c’est la guerre des chiffres. Quand le ministère compte 13% de grévistes dans le second degré, dont 15% en collège, 8% en L.P. et 12% en lycée général et technologique, le Snes affirme voir 50% de grévistes. Même éventail pour la manifestation parisienne évaluée à 1100 personnes par la police et 10 000 par le Snes (le Café l’estime à 5 à 6 000). En province on comptait 1 000 à 3 000 manifestants à Marseille, Bordeaux et Lyon. Globalement les 6 organisations n’ont pas réussi une grande mobilisation.
Désunion. Réunies le samedi 13 pour discuter des suites à donner au mouvement, 5 organisations (Snes, Cgt, Snalc, Fo, Sncl mais pas Sud) ont réussi à se mettre d’accord sur texte où elles « appellent les personnels à se réunir dans les établissements et à amplifier la mobilisation », ce qui, pour le moins, les engage fort peu. L’hypothèse d’une journée d’action avant le 23 mars n’a pas réussi à s’imposer. Sud n’a pas voulu signer ce texte. L’entente entre les organisations de droite et celle de gauche survivra-t-elle à cette situation ?
Un réservoir de forces locales. Vendredi le cortège parisien était parti en scandant « touche pas à notre statut », « Touche pas au bac » et en réclamant des postes. Au-delà de ces slogans, ce qui était visible c’était la part prépondérante de l’académie de Créteil dans le cortège. On y retrouvait mêlé des enseignants du primaire, des étudiants d’IUFM, des lycéens et parents et, bien sûr, des enseignants; alors que Paris était peu représenté.
Le mouvement rebondit à Créteil. On ne s’étonnera pas de voir l’intersyndicale demeurer aussi forte qu’avant dans l’académie de Créteil. Le 13 mars, l’intersyndicale de cette académie (Cgt, CNT, Snalc, FO, Snes, Sud) a appelé à une journée d’action le jeudi 18 mars avec une manifestation à Créteil le matin et un cortège parisien l’après-midi. Ce mouvement a le soutien de la Fidl et de la Fcpe 94. C4est que l’académie vient de connaître les chiffres des suppressions de poste à la rentrée. Selon la Cgt, alors que 1242 nouveaux élèves arrivent dans le secondaire, 133 postes sont supprimés.51 postes seraient supprimés en L.P. et 71 en lycées généraux et technologiques ce qui est beaucoup plus qu’annoncé début 2010. Avec la réforme de la formation, ces chiffres, s’ils sont confirmés, suffisent à mettre le feu aux poudres dans des départements qui ont besoin d’un encadrement renforcé d’enseignants.
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Qui fatigue le plus les profs : les élèves ou les ministres ?
« Comment tenir jusqu’à la retraite ? » C’est une question qui ne se pose pas dans la plupart des métiers. Mais elle hante les salles des profs. Et elle prend souvent des proportions dramatiques. Pourquoi l’usure au travail est-elle si forte chez les enseignants ? Peut-on y remédier ?
Pour aborder ces questions, il est indispensable de lire le rapport de Dominique Cau Bareille (Créapt-CEE) qui vient d’être publié en ligne. Au terme d’entretiens elle a analysé très librement ce qui génère le sentiment de lassitude et les problèmes de santé des enseignants en fin de parcours. Un travail qui complète les nombreux travaux sur le mal-être des enseignants, une situation déjà reconnue officiellement.
Plus que les élèves ce qui fatigue les profs ce sont les ministres. Dominique Cau Bareille a interrogé les enseignants de maternelle, d’école élémentaire, du collège et du lycée. Le premier facteur de fatigue, à chaque niveau, c’est le sentiment d’être empêché de faire correctement son métier par le cadre institutionnel. Ainsi les enseignantes de maternelle sont fatiguées par les postures qu’impose le travail avec des petits, par la fatigue nerveuse générée par le contact avec les enfants et les parents, mais aussi par l’évolution institutionnelle du métier. « Loin de valoriser leur savoir-faire, les changements qui affectent les maternelles (au niveau de l‘écriture, de la pré-lecture, introduction des sciences, de l’histoire en grande section, de la prévention routière par exemple) et les nouveaux modes d’évaluation de leur propre travail touchent le coeur du métier (mise en place des évaluations, fiches de préparations des séances), les fondamentaux de leur travail, leur autonomie. « Actuellement, on nous demande de singer l’élémentaire », disent certaines enseignantes. Le rapport mentionne aussi « les propos (abondamment commentés) du ministre de l’Éducation sur les maternelles, ont provoqué l’inquiétude des enseignantes rencontrées, et chez certaines une profonde amertume ». Les fins de carrière « apparaissent ainsi de plus en plus entachées de rancoeur et de difficultés à faire valoir leurs façons d’enseigner face à une institution dans laquelle elles ne se reconnaissent plus autant qu’avant. Au lieu d’y trouver un soutien, elles en soulignent les astreintes et frustrations, sentiments qui font partie des arguments pour envisager des départs précoces ». Adapté à des situations différentes, c’est ce même désamour, ces mêmes frustrations qui sont ressentis à tous les niveaux.
Ainsi au collège, outre la charge de travail des préparations pour lutter contre la passivité des élèves, les enseignants se plaignent de ne plus pouvoir faire leur métier. « Le sentiment que les orientations définies par les ministères privilégient l’abord d’un certain nombre de connaissances au détriment de leur approfondissement. Ceci génère une impression globale de faire du « saupoudrage » de connaissances plutôt qu’un travail de fond sur des notions fondamentales, permettant d’acquérir des méthodes de travail et de réflexion. Pour certains enseignants expérimentés, cela implique aussi un renoncement à des valeurs de métier ». Or, « quand un enseignant se sent constamment inefficace, qu’il a le sentiment de tout échouer et de n’avoir aucun pouvoir, il en arrive à manquer d’initiative et à subir du stress ».
Redonner du sens pour améliorer la santé. Aussi améliorer la santé des enseignants a-t-il des aspects institutionnels. Pour D Cau Bareille, « la qualité est au cœur des délibérations de fin de carrière ». Inspecteurs et chefs d’établissement peuvent déjà beaucoup, dans l’aménagement du temps de travail et sur le registre de la reconnaissance, du partage de la formation et du soutien. Mais l’institution a aussi ses responsabilités. Dans la façon dont les programmes ont été imposés contre l’avis majoritaire (par exemple au primaire). Et aussi dans son refus ou son incapacité d’aménager les fins de carrière. D Cau Bareille appelle en conclusion à recueillir les expériences des enseignants en fin de carrière car c’est eux qui ont les réponses au mal-être. Cela même leur sera-t-il accordé ?
STI – STL : Le document de présentation de la réforme
Le ministère a mis en ligne le document de présentation de la réforme STI STL. Celle-ci rénove ces deux séries en les intégrant dans le cadre du nouveau lycée : deux langues vivantes, accompagnement personnalisé etc.
Les syndicats appellent à faire grève le 23 mars
Snuipp, Snes, Se-Unsa, Sgen Cfdt, appellent à participer à la grève interprofessionnelle du 23 mars. Le Sgen dénonce » fermetures de postes, dégradation des conditions de travail des personnels, augmentation de la précarité, difficulté de remplacement, augmentation du nombre d’élèves par classe » ainsi que la « désastreuse » réforme de la formation des enseignants. Pour le Se-Unsa, » La crise économique n’en finit pas avec ses répercussions en chaine sur l’emploi, le chômage, les difficultés financières qui en résultent.Le patronat fait le choix de répondre aux demandes des actionnaires au détriment des salariés. Les syndicats lors du sommet social du 15 février ont constaté que sur ces sujets aussi prioritaires, le gouvernement manifestait une grande distance avec les inquiétudes exprimées ». Le Snuipp estime que » la revalorisation et la reconnaissance du métier d’enseignant annoncée par le Président de la République restent lettre morte » et juge qu’il est « nécessaire de rompre avec le dogme de la réduction de la dépense publique et au contraire d’enrichir l’école publique en offrant la possibilité de scolariser davantage d’enfants en maternelle, de pouvoir travailler avec de petits groupes d’élèves, de développer la formation des enseignants ».
Privé : 700 promotions professeurs des écoles
Le J.O. du 13 mars 2010 a publié deux arrêtés fixant le nombre des promotions à l’échelle de rémunération de professeur des écoles pour le privé : 700 postes, soit 100 au premier concours interne et 600 par liste d’aptitude. Un second arrêté présente la répartition par département pour le concours interne.
Base élèves : Les opposants interpellent le ministre
Le gouvernement français doit répondre à des questions du rapporteur du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU sur Base élèves et les sanctions prises contre les opposants au fichier national des élèves du primaire.
« Le 10 décembre 2009, la Rapporteuse spéciale, conjointement avec le Rapporteur spécial sur le droit à l’éducation et le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants, a envoyé une lettre d’allégation au Gouvernement (français) reçues au sujet de la mise en oeuvre d’un logiciel de données « Base-élèves premier degré» au sein de l’Education nationale dans lequel sont inscrites des données nominatives concernant les enfants scolarisés dans les établissements scolaires, et dont les directeurs d’écoles sont dans l’obligation d’y inscrire tous les élèves scolarisés dans leur établissement ». Le rapport du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU consacre son chapitre sur la France essentiellement à Base élèves et aux enseignants sanctionnés pour ne pas avoir alimenté le fichier.
« Des craintes ont été exprimées quant au fait que les mesures disciplinaires prises à l’encontre de ces directeurs et directrices d’école ainsi que les menaces de sanctions disciplinaires soient liées à leurs activités non violentes de promotion et de protection des droits de l’homme, notamment du droit au respect de la vie privée », écrit le rapport. « Des craintes sont également soulevées au sujet de la conservation de données nominatives des élèves pendant une durée de trente-cinq ans, et du fait que ces données pourraient être utilisées pour la recherche des enfants de parents migrants en situation irrégulière ou pour la collecte de données sur la délinquance ». Du coup le collectif contre Base élèves « demande aux inspecteurs de circonscription et aux inspecteurs d’académie de retirer leurs menaces de sanctions et de prendre enfin en compte le refus légitime de fichage des enfants » et au ministre de supprimer ce fichier.
Base élèves condamné par l’ONU
Poitou Charentes : La guerre continue entre rectorat et région
« Pourquoi la rectrice ne veut-elle pas de l’argent de la région ? » interroge le Sgen Cfdt du Poitou Charentes. Selon le syndicat, la rectrice de Poitiers demande aux chefs d’établissement d ee pas répondre à l’appel à projet « Education à l’environnement et au développement durable » lancé par la région en partenariat avec l’Ademe. « Cet appel pouvait constituer une véritable opportunité pour les élèves et les enseignants alors que les subventions d’Etat pour les projets péri-éducatifs sont pratiquement totalement disparu », nous confie le syndicat. Dans cette région, le rectorat, à la demande de Luc CHatel s’était déjà opposé à un projet régional de prévention des grossesses précoces.
La justice place en détention un père frappeur
Selon l’AFP, passé en comparution immédiate pour avoir giflé une CPE à Cugnaux (Hte Garonne), un père a été placé en détention provisoire. Il était intervenu au collège après que sa fille ait giflé la même CPE.
Obama lance un nouveau plan pour l’Ecole
Dans un discours à la nation, le 13 mars 2010, le président Obama a annoncé qu’il remettrait le 15 mars un nouveau plan pour l’éducation primaire et secondaire. Il représente un effort de 4 milliards supplémentaires pour l’éducation.
« Les nations qui nous dépassent en matière d’éducation aujourd’hui nous battront en matière de compétition économique demain« . B Obama a rappelé l’importance de l’éducation dans le développement économique du pays et insisté sur le déclin relatif d’un système éducatif qui ne met plus les Etats-Unis en tête des taux de réussite mondiaux. Il a fixé un nouvel objectif : que tout jeune sortant du lycée soit préparé pour les études supérieures.
Révision de la loi NCLB. Pour cela le président annonce une révision de la loi No Child Left Behind lancée par Bush. Les écoles qui ont un fort taux de réussite seront récompensées. Celles qui ont un fort taux d’échec feront l’objet de changements par le district scolaire. Au-delà, le président annonce qu’il va « traiter les gens qui éduquent nos enfants comme les professionnels qu’ils sont ».
Comment lutter contre l’obésité ?
« Plusieurs arguments majeurs démontrent l’importance d’agir dès le plus jeune âge en matière de lutte contre l’obésité », écrit la Note de veille 166 du Centre d’analyse stratégique du gouvernement. « Tout d’abord, sortir d’une situation d’obésité ou de surpoids est difficile, ce qui conduit à privilégier la prévention pour éviter sa survenue. Cette stratégie s’appuie également sur des arguments de nature biologique. En effet, il existe une corrélation forte entre l’indice de masse corporelle à l’âge de 6 ans et celui à l’âge adulte, en raison notamment de la forte capacité de formation des cellules adipeuses au cours de la petite enfance. De plus, il existerait une dérégulation progressive du système de satiété : se modérant spontanément dans leurs premières années, les enfants deviennent de plus en plus sensibles aux signaux environnementaux fournis par les produits. Ainsi, on estime que vers l’âge de 5 ans, de plus grandes portions peuvent entraîner une augmentation générale de la consommation alimentaire40. De telles données ne peuvent qu’inciter à limiter la taille des portions proposées par l’industrie agroalimentaire mais également à imposer une certaine sobriété des emballages ».
Le document montre donc l’importance de l’éducation dans lalutte contre l’obésité. Et aussi celle de limiter la publicité alimentaire à la télévision.
Des lycéens condamnés pour leur participation au mouvement anti-Darcos
Selon l’AFP, le tribunal correctionnel de Dax (Landes) a condamné deux lycéens à 40 heures de travaux d’intérêt général pour avoir tenté de murer l’entrée de leur lycée en protestation contre la réforme du lycée. Le tribunal a jugé qu’il y avait dégradation ce qui est contesté par l’avocate des lycéens. C’est aussi la question de l’exercice du droit de manifester qui est posée.
L’internat d’excellence
« L’internat d’excellence s’adresse à des collégiens, lycéens et étudiants motivés, ne bénéficiant pas d’un environnement favorable pour réussir leurs études ». Le site ministériel propose une brochure téléchargeable qui vante les internats d’excellence. Mais suffit-il de changer de cadre de vie pour retrouver la motivation et le succès ?
La classe
Réussir à l’école au colloque d’Education et Devenir
« A quoi sert de réussir à l’école ? » Education et Devenir a inscrit cette question comme le thème principal de son derneir colloque le 14 mars 2010. Pierre Frackowiak en rend compte. « Si l’on pouvait prolonger les débats amorcés par Education et devenir, on se rendrait rapidement compte que les bricolages pour tenter de rendre le mauvais moins mauvais, de ravaler et de dépoussiérer, de multiplier les opérations cosmétiques ne sauraient résoudre les problèmes, qu’il faudrait un projet éducatif neuf, global, courageux, ouvert, mobilisateur, si possible enthousiasmant. Un projet qui ose traiter la question des savoirs, du rapport entre les finalités et les programmes disciplinaires, de la pédagogie aujourd’hui complètement déniée, des méthodes de formation des maîtres ».
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La recherche
La Suède réforme la formation des enseignants
Plus spécialisé et plus de sciences de l’éducation. Le gouvernement suédois a déposé un projet de loi modifiant la formation des enseignants et créant 4 diplômes professionnels. La nouvelle formation sépare celle des enseignants de maternelle, du primaire, du secondaire et de l’enseignement professionnel. Du primaire au secondaire le nombre de crédits de sciences de l’éducation diminue et les crédits disciplinaires augmentent. A l’intérieur de ces diplômes on se spécilaise par niveau. Ainsi un futur prof de maternelle suivra une année de formation en sciences de l’éducation et 6 mois en stage de terrain. Les futurs profs de l’école élémentaire se spécialiseront dans un niveau.
Citoyenneté
Penser les régionales
Le Cevipof suit les élections avec régularité. Son dossier sur les régionales revient sur le mode de scrutin, l’intérêt des français pour les institutions, l’abstention. C4est le meilleur endroit pour comprendre et analyser les résultats.
Dossier : Les collectivités locales et l’Ecole
Les disciplines
A Giordan propose un « lieu du corps humain «
« Le corps, dans la culture française, reste un impensé », affirment dans Le Monde André Giordan, le professeur en médecine Didier Sicard et le biophysicien Eugène Michel. Ce déni du corps n’épargne pas l’Ecole. Aussi proposent-ils la création d’un « lieu du corps humain ». « Mettant les techniques scénographiques récentes et la numérisation au service de l’ensemble des savoirs corporels humains depuis le moléculaire jusqu’à l’organisme entier, ce « lieu du corps humain » associerait curiosité du fonctionnement du corps, pédagogie et technologie. Un tel lieu présenterait l’actualité des recherches sur le corps humain, il coordonnerait le débat sur les questions éthiques, en particulier les débats à propos des présentations du corps et des expositions à sensation malsaine ».
Histoire des arts
Les IEN et conseillers pédagogiques parisiens suivront deux journées de formation les 18 et 19 mars pour les aider à la mise en œuvre de l’histoire des arts. Au programme : des parcours d’histoire des arts (peinture et musique au Louvre, Cité de la musique, musée des arts décoratifs) , outils pour enseigner, exemples de mise en œuvre, etc. Le séminaire sera ouvert par une intervention de P Claus (IG) sur les objectifs et finalités de l’enseignement d’histoire des arts.
Comment enseigner l’histoire des arts
S.E.S. : L’Apses transmet ses remarques sur le programme de seconde
L’Apses a transmis au ministère sa contribution au nouveau programme de seconde. Elle comprend une synthèse des contributions d’enseignants, les contributions d’universitaires et la proposition de programme élaborée par l’Apses. On sait que le ministre réfléchit à une inflexion sensible du nouveau programme.
Les remarques de l’Apceg sur le programme de seconde
L’Apceg a transmis au ministère les résultats d’une consultation auprès des professeurs d’éco gestion sur le nouveau programme de seconde (enseignement d’exploration). Si les enseignants jugent les thèmes retenus intéressants, ils souhaiteraient en avoir deux fois moins. Ils s’inquiètent aussi des horaires d’enseignement. L’Apceg annonce la rédaction de nouveaux programmes.
le Cafe
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