Par François Jarraud
- Jacqueline Puyvalet : du collège à la formation
- Les emplois de la Cité des sciences et de l’industrie
Par Rémi Boyer
Travailler à la Cité des sciences et de l’industrie : Jacqueline Puyvalet témoigne de l’intérêt des postes proposés par la Cité. Quelles compétences sont nécessaires ? A qui s’adressent ces postes ?
Jacqueline Puyvalet : du collège à la formation
Prof de maths, Jacqueline Puyvalet a quitté son collège pour accompagner les enseignants à la Cité des sciences et de l’industrie , puis en formation.
Quelles ont été les étapes de votre parcours de carrière ?
J’obtiens mon Capes de mathématiques en 1975 et j’effectue les stages pratiques correspondants comme professeur stagiaire dans l’académie de Clermont-Ferrand. En 1976, mutée dans l’académie de Versailles, je débute comme professeur de mathématiques dans un collège du Val d’Oise où je reste 9 ans. Puis j’enseigne 5 ans dans un collège à Montrouge. En parallèle, je reprends des études à Paris X où j’obtiens d’abord une licence d’histoire de l’art, puis un DEA en sciences de l’éducation en 1989, tout en travaillant à plein temps.
En 1985, je suis amenée à postuler à la Cité des Sciences et de l’Industrie (CSI) à la Villette au moment de sa création à Paris. A l’époque, je n’ai pas donné suite à cette candidature car je venais de changer de collège. Cependant, je suis restée en contact avec cet établissement, sensible aux activités offertes sur le plan de la culture scientifique, y emmenant les élèves chaque fois que cela était possible. En 1990, je saute le pas et après une candidature spontanée, je suis mise à disposition de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Les contrats étaient de 2 ans renouvelables une fois. Au bout des 4 ans, j’ai eu l’opportunité de poursuivre un an de plus.
En 1995, j’obtiens une nouvelle mise à disposition auprès de l’association France-Québec, sur un poste de secrétariat général qui n’existe plus aujourd’hui je crois, puisque tous les postes de MAD ont quasiment tous été supprimés. En 1997, quand je quitte cette association, j’intègre un poste de formateur au Centre Paris Cronstadt, établissement de formation continue pour le second degré dans les Enseignements Adaptés, rattaché au Centre National d’Etudes et de Formation pour l’Enfance Inadaptée (Cnefei). Au début, en délégation rectorale, puis sur un poste à profil. Je travaille toujours à Suresnes dans cet établissement, devenu INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche sur le Handicap et les Enseignements Adaptés). Dans ce lieu, mes actions de formation s’effectuent principalement dans le cadre d’un partenariat entre la Direction Générale des Enseignements SCOlaires (Dgesco) et la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) et concernent essentiellement la question de la culture et des savoirs de base pour des adolescents en rupture.
Quelles étaient vos fonctions à la Cité des Sciences durant ces cinq années ?
Les deux premières années, j’étais chargée de promotion auprès du secteur éducatif avec pour mission d’assurer un rôle de médiateur entre la Cité et le monde scolaire, de former à l’utilisation pédagogique du lieu, de donner aux enseignants les clés les plus efficaces possibles pour utiliser la Cité en toute autonomie avec leurs élèves. Les activités étaient très variées : organisation et encadrement des mercredis découverte (journées d’information sur la Cité et ses ressources) pour des groupes d’enseignants ; missions en région avec les partenaires éducatifs (responsables d’actions culturelles des rectorats, coordonnateurs de ZEP, délégués de la FOL (Fédération des Œuvres Laïques), de l’OCCE (Office Central de la Coopération à l’École) ; conception sur demande de stages de formation ponctuels (1 à 3 jours) pour des IEN (Inspecteurs de l’Education Nationale), des CASU (Conseillers d’administration scolaire et universitaire) …
Au bout de deux ans, j’ai rejoint le Département Education à la Direction Jeunesse Formation de la CSI sur un poste de chargée d’études. Ce département responsable d’actions de formation et d’éducation (les classes Villette, entre autres…) était constitué d’une équipe d’une dizaine de personnes, enseignants d’école primaire, de collège, de lycée. C’était un environnement de travail très fécond… Les différences d’approche pédagogique de ces enseignants, ont constitué, pour moi, une expérience professionnelle très enrichissante.
Mon objectif, dans ce contexte, était de mettre l’accent pour les élèves et les enseignants sur le questionnement et la réflexion autour des savoirs et des pratiques dans les domaines scientifiques, à partir de situations concrètes. Et ce, à travers des actions diversifiées : conception et animation d’un stage Pratiques pédagogiques pour des Professeurs des Ecoles en formation ; suivi des classes Villette Sciences et Art et Apprendre autrement ; conception de documents favorisant l’autonomie du public dans une exposition (en particulier, réalisation du citédoc Mathématiques avec une collègue).
Au sein de cette équipe, j’ai participé à des actions plus globales nécessitant des qualités de communication, des capacités de gestion et d’organisation matérielle : coordination de l’offre de formation destinée aux IUFM ; organisation des sessions de formation des classes Villette ; participation à l’organisation des Entretiens de la Villette ; aide au montage de séminaires sur la culture scientifique et technique des enseignants et leur formation, destinés à des formateurs de la Communauté Européenne et des pays d’Europe de l’Est, etc.
Quel souvenir vous laisse cette expérience à la CSI ?
Cette expérience a été très enrichissante professionnellement. Elle a constitué pour moi un vrai tournant. La Cité des Sciences reste dans mon souvenir, un lieu foisonnant où chacun pouvait s’essayer à de nouvelles fonctions. Je crois y avoir acquis des compétences que je n’aurais pu développer dans ma pratique de professeur de maths en collège. Sur ces postes, on ne m’a pas demandé au préalable de diplômes en communication ou en marketing, ni de témoigner d’une expérience de formateur. J’ai pu me risquer à des expériences professionnelles inconnues pour moi. Chemin faisant, j’ai beaucoup appris, sur le tas comme on dit. J’ai constaté que je pouvais être réactive et capable de m’adapter. Et surtout, j’ai découvert à travers toutes ces fonctions ce que je voulais faire vraiment : de la formation. En tant que professeur de mathématiques, je me suis sentie très rapidement enfermée dans ma discipline, j’ai eu besoin de sortir de ce que je considérais comme un carcan, pour aller vers plus d’ouverture, la culture scientifique d’abord, puis la culture dans toutes ses dimensions et sous toutes ses formes.
Quelles compétences avez-vous acquises à la CSI ?
En savoir-faire : la capacité à concevoir, organiser et gérer des formations pour adultes, donc à pratiquer ce qu’on appelle l’ingénierie de formation. En savoir-être : la communication, le dialogue, les relations avec des professionnels enseignants et non enseignants ; dans le montage et le suivi de projets : le besoin de satisfaire au mieux les intérêts de chacun, la recherche du bon compromis.
Qu’avez-vous fait lorsque vous avez travaillé à l’association France-Québec ?
J’étais chargée de l’animation et de la coordination d’actions destinées à faire connaître et aimer le Québec aux Français, visant à favoriser la coopération et le développement des relations entre les deux pays (en particulier par des programmes d’échanges, des stages de jeunes durant l’été…). Cependant, au fil des mois, l’intérêt pour cette nouvelle expérience s’est fait plus ténu. L’activité principale, qui supposait la direction d’une petite équipe franco-québécoise, consistait surtout en une gestion administrative des décisions du bureau national de l’association. Je me sentais assez éloignée de l’activité de formation que je souhaitais poursuivre. Je suis donc partie par choix au bout de 2 ans.
Et ensuite, où êtes-vous allée ?
Avant de partir de la Cité des Sciences, j’avais mis à jour le fichier des IUFM et j’avais alors remarqué que l’IUFM de Versailles disposait d’une antenne à Paris, rue de Cronstadt. Cet établissement (le Centre Paris Cronstadt) s’occupait au niveau national de la formation continue des enseignants exerçant en Segpa et en Erea. J’avais alors rencontré le directeur. Mon profil (professeur du second degré avec une expérience dans la formation d’enseignants du premier degré -à la CSI-) l’avait intéressé. Nous sommes restés en contact. Par un heureux concours de circonstances, au moment où j’ai décidé de partir de l’association France-Québec, il a fait appel à moi, un poste s’étant libéré dans son établissement. J’ai donc pris des fonctions de formateur dans cette structure en septembre 1997. Dans le même temps, le Centre Paris Cronstadt était rattaché administrativement au Cnefei de Suresnes.
Quelles sont vos responsabilités et vos missions ?
Actuellement, mes actions de formation concernent des professionnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, des formateurs engagés dans des associations, des personnels des missions locales… ainsi que des enseignants exerçant en CEF (Centre Educatif Fermé), en milieu pénitentiaire, en dispositifs relais, en Rased, Segpa, Erea… Deux préoccupations sont au cœur de ces formations relevant de la lutte contre l’illettrisme : la question des obstacles à l’apprentissage et la problématique de l’adolescent en difficulté et/ou en rupture scolaire (relevant des enseignements adaptés, des dispositifs relais ou des structures de la PJJ…). Ces formations se font sur tout le territoire national, aussi je suis assez souvent en déplacement en France.
Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur ce parcours de carrière, toutes ces secondes carrières ?
Professeur de mathématiques, mes études en Sciences de l’Education concernaient le rapport au savoir mathématique. Ensuite, mes réflexions et mes actions se sont élargies à la culture scientifique et technologique. Aujourd’hui en tant que professeur-formateur, j’assure des formations dans un contexte ouvert à la culture en général. Dans ce parcours, la CSI a été le moment crucial. Aujourd’hui, je me sens plus généraliste que spécialiste. Si je devais refaire des études, je pense que je deviendrais professeur des écoles… Je me sens toujours enseignante, c’est un métier que je n’ai pas quitté, même si je l’exerce différemment. Je fais ce que j’aime : de la formation et dans un domaine qui me permet de toucher à plusieurs disciplines (mathématiques, sciences, littérature, arts…). Ce qui m’intéresse par-dessus tout, c’est de transmettre, de permettre à l’autre d’acquérir à son tour l’envie et la capacité d’apprendre sans lesquelles on n’est pas libre…
Quel regard portez-vous sur l’administration dans sa gestion des compétences des professeurs ?
Je ne me sens pas considérée dans ce que je suis réellement. L’administration s’intéresse seulement aux statuts des personnes et peu à leurs compétences. Pour elle, je suis et je reste professeur certifié de mathématiques. Tout ce qui a été acquis en dehors ne compte guère. Depuis que j’ai quitté l’enseignement en collège, cela a un peu changé : il me semble que les compétences acquises en cours de carrière ont été davantage prises en compte… mais je n’en suis pas si sûre au fond… Cependant, au rectorat de Versailles, puisque je suis toujours dans cette académie, je dois dire que les personnes qui gèrent mon dossier à travers I-Prof, sont très compétentes, et quand je pose une question, je bénéficie d’une véritable écoute de la part des correspondants pour les mathématiques.
Aviez-vous eu des appréhensions pour quitter votre collège ?
Non, pas du tout. Après 14 ans d’enseignement des mathématiques en collège et parce que je me sentais à l’étroit dans cette discipline, j’aspirais vraiment à autre chose. J’emmenais souvent mes élèves à la Cité des Sciences et j’ai été très heureuse d’aller y travailler. C’est à ce moment-là en pratiquant un autre travail à la CSI que je me suis rendu compte par contraste que le métier d’enseignant était très fatigant. En réalité et je ne l’avais pas mesuré, pour être enseignant, il faut avoir une excellente santé, c’est très physique et la tension psychique est très forte, quel que soit l’âge des élèves et quelle que soit la discipline enseignée.
Quels conseils donneriez-vous à de jeunes profs ?
Etre ouvert à toute expérience nouvelle dans le métier, ne se priver de rien, multiplier les opportunités de professionnalisation différente, ne pas hésiter à renoncer à ce qu’on considère comme des avantages –congés scolaires par exemple– pour explorer d’autres fonctions, dès lors qu’une envie existe… Accepter de perdre momentanément… pour gagner ultérieurement en expériences professionnelle et personnelle …
Les emplois de la Cité des sciences et de l’industrie
La Cité des Sciences et de l’Industrie propose des emplois temporaires qui constituent des étapes de carrière stimulantes
Le 2 décembre 2009, « un décret a regroupé le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l’industrie en un seul établissement doté du statut d’établissement public industriel et commercial (EPIC), afin de constituer le grand pôle national de référence dans le domaine de la diffusion de la culture scientifique et technique, y compris dans sa dimension sociale et économique. Cet établissement sera situé dans le Parc de la Villette, avec une présence au Grand Palais. Il est placé sous la double tutelle du ministre de la culture et de la communication et de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. » :
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/creation-de-l-etablissement-[…]
La Cité des sciences et de l’industrie, établissement public industriel et commercial élabore des produits, mène des actions, crée des activités dont le rayonnement se veut régional, national et international.
Postes d’enseignants pour :
– l’animation scientifique et technique, l’aide à la visite dans les différentes expositions, la mise en valeur pédagogique des espaces de la Cité tels que la Cité des enfants (espace 3-5 ans, espace 5-12 ans, exposition temporaire) et Explora pour des publics variés et différents selon les espaces : scolaires, enseignants, formateurs, groupes, individuels, familles, visiteurs en situation de loisirs, etc. ;
– les actions et programmes pédagogiques à destination des futurs enseignants et/ou des enseignants s’inscrivant dans une dynamique d’innovation pédagogique en utilisant les ressources de la CSI (stages pour les enseignants des premier et second degrés etc.) ;
– la production de documents pédagogiques et le lien avec le monde enseignant à l’aide des réseaux numériques ;
– les actions de promotion en direction du public scolaire ;
– le développement d’offres de médiation et d’éducation multimédia.
Sont à ce titre plus particulièrement recherchées :
– une motivation pour le travail en équipe et sur projet ;
– une expertise disciplinaire ainsi que l’une des compétences complémentaires suivantes : compétences avérées en informatique, multimédia et en technologies de l’information et de la communication.
– La réalisation de projets pédagogiques en équipe pluridisciplinaire, la pratique de projets innovants, ainsi que la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères sont également bienvenues.
Les intitulés des postes ont jusqu’ici été les suivants :
Enseignant de maternelle petite, moyenne et grande sections, public 2/5ans :
– Département action culturelle : enseignant de collège ou de lycée général, technique ou professionnel dans les disciplines suivantes : enseignant en sciences physiques ou sciences de la vie et de la Terre pour des activités de médiation dans le domaine du vivant, de l’environnement et de la géologie ou dans le domaine de la lumière, des sons, de l’énergie et de l’astronomie, éventuellement dans le cadre d’un planétarium.
Enseignants de maternelle petite, moyenne et grande section, public 2/5ans ;
Enseignants du premier degré, public 5/12 ans.
Enseignant en mathématiques ayant de bonnes connaissances en astronomie, en charge les activités de médiation scientifique dans le domaine des mathématiques, de la lumière et de l’astronomie éventuellement dans le cadre d’un planétarium ;
Enseignant en sciences physiques ayant de bonnes connaissances en astronomie, en charge les activités de médiation dans le domaine de la lumière, des sons, de l’énergie et de l’astronomie, éventuellement dans le cadre d’un planétarium ;
Enseignant en technologie ayant un goût pour la fabrication de supports pédagogiques (maquettes, décors… pour ateliers scolaires, par exemple), qui aura en charge les activités de médiation scientifique dans le domaine de l’image, l’espace et les sons ;
Enseignant en technologie ayant une sensibilité pour la thématique sciences et arts, en charge les activités de médiation dans le domaine de l’image, l’espace et les sons.
Enseignants en sciences de la vie et de la Terre, en charge les activités de médiation scientifique dans le domaine du vivant, de l’environnement et de la géologie.
Enseignant de collège ou de lycée général, technique ou professionnel, de préférence de discipline scientifique, ayant des compétences dans la gestion de projet, le sens de l’autonomie, de l’organisation et le goût du travail en collectivité. Leur fonction est de coordonner, concevoir et exploiter certaines actions éducatives telles que Cité en alternance, Classes Villette, ainsi que les stages enseignants. L’enseignant assure la diffusion des ressources à destination des différents publics de la Cité.
Enseignant de collège ou de lycée général, technologique ou professionnel ou conseiller d’orientation psychologue ou documentaliste, ayant une bonne expérience du monde de la formation professionnelle, de l’insertion ou de l’information sur la création d’entreprise, une bonne pratique des centres documentaires multimédia, un fort intérêt pour les dispositifs d’information en ligne, une bonne connaissance des dispositifs transnationaux et une bonne pratique des négociations partenariales. L’enseignant contribue à l’animation du fonctionnement quotidien de la Cité des métiers et a en charge les relations avec les partenaires qui assurent les fonctions de conseil au public (ANPE, CIO, CNED, CNAM, Boutique de gestion, DAVA…). Dans ce cadre, cet enseignant assure une fonction d’interface avec des responsables désignés dans les institutions partenaires.
Enseignants spécialisés dans le multimédia. Ces enseignants doivent avoir une bonne pratique et connaissance des TICE, notamment dans les domaines éducatifs, une capacité à la conception et à la conduite de projets éducatifs, une forte sensibilité aux problématiques du e-learning, le goût pour l’innovation pédagogique. Ils développent et animent des activités adaptées aux publics scolaires dans la classe numérique, participent également à des activités numériques destinées à différents publics et réseaux..
Toutes les modalités d’emploi communes à tous ces postes (horaires, congés, salaires, primes) sont précisées dans l’ouvrage « Enseignant…et après ? » paru fin août 2009 sur
Nous vous informons aussi de la parution en décembre d’un nouvel ouvrage destiné à faciliter vos projets professionnels externes : « Le grand livre de la reconversion professionnelle » de Christelle Capo-Chichi aux éditions Studyrama (300 p.)
Aide aux Profs approfondit avec différents acteurs sa réflexion sur les secondes et les fins de carrières envisageables au sein des EPLE
Rencontre avec Bernard de Saint-Girons
Monsieur Bernard de Saint-Girons, Délégué Interministériel à l’Orientation, nous a consacré avec enthousiasme et attention près de 2 heures le vendredi 27 novembre 2009. Nous lui avons présenté nos préconisations en matière de secondes carrières en lien avec le chantier qu’il vient de lancer via la Loi sur l’Orientation du 25 novembre 2009.
Des secondes carrières très diversifiées pourraient se développer au sein des EPLE, collèges et lycées, à la faveur de l’accent mis sur l’orientation des élèves, et permettraient à de nombreux collègues de ne pas ressentir cette usure, cette souffrance de la routine et de la pénibilité de leurs fonctions au fil de l’âge, en se rendant toujours efficaces au sein de leur établissement scolaire, en venant étoffer l’action de l’équipe administrative de l’établissement, qui serait alors co-géré comme une entreprise :
http://www.aideauxprofs.org/Index.asp?affiche=News_Display.asp&A[…]
Monsieur Dominique Le Méner avait lui aussi prêté attention à nos préconisations puisqu’il les a citées à plusieurs reprises dans son rapport n°1968 :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/budget/plf2010/a1968-tiv.pdf
Monsieur Bernard de Saint-Girons a porté beaucoup d’intérêt à la discussion que nous avons eue ensemble, et d’autres contacts ont été envisagés pour 2010, afin que notre réflexion puisse contribuer à celle que poursuit l’institution.
Lors du Salon Européen de l’Education a eu lieu notre première conférence débat sur les secondes carrières des enseignants, dont les interventions seront prochainement diffusées en streaming sur le portail d’Aide aux Profs :
http://www.aideauxprofs.org/Index.asp?affiche=News_Display.asp&A[…]
Nous poursuivrons en 2010 cette réflexion approfondie sur les secondes carrières et les modalités d’aménagement des fins de carrière des enseignants avec différentes personnalités qui ont marqué les dernières décennies de leur réflexion, de leurs travaux universitaires ou institutionnels, afin de compléter l’action de ce carrefour virtuel des métiers que nous animons toujours avec passion pour le Café Pédagogique.