LE FAIT DU JOUR
Formation : Parents et enseignants contre la réforme
ÉDITORIAL
Qui doit enseigner l’économie ?
LE SYSTEME
Lycée : Le Sgen vigilant sur la réforme l Lycée : Le SNPDEN « accueille favorablement » la réforme l Revalorisation : Luc Chatel n’oublie pas les cadres… l FSU et CGT appellent à la grève le 24 novembre l La révolte menaçante de lycéens parisiens l Le Sénégal embauche de nouveaux maîtres contractuels.
L’ÉLÈVE
Travailler nuit bien à la réussite dans l’enseignement supérieur l Un directeur d’école dénonce la mise en danger d’une écolière.
LA CLASSE
Le jeu sérieux un atout pour l’Ecole ? l Lilie dévoilée à Educatice… l Etablissements, devenez partenaires du Café !.
LA RECHERCHE
Pour un accompagnement scolaire efficace, le colloque de l’APFEE
LES DISCIPLINES
Philosophie : 9èmes Rencontres sur les Nouvelles pratiques philosophiques l Maths : L’Inspection souligne les apports des TICE à l’enseignement des mathématiques l Le 25ème Salon du livre débute le 25 novembre l Histoire : O Pétré-Grenouilleau inspecteur général.
Le fait du jour
Formation : Parents et enseignants contre la réforme
La FCPE, le Snuipp, le Se-Unsa et le Sgen dénoncent une réforme néfaste pour la réussite des élèves.
« Les parents d’élèves refusent de confier leurs enfants à des enseignants qui n’auraient qu’une vague idée de ce que sont la pédagogie et la psychologie de l’enfant ». Cette mise en garde de Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, association de parents d’élèves majoritaire dans le second degré, a le mérite de la clarté. Dans une lettre adressée à Luc Chatel le 19 novembre, il la justifie. « La FCPE conçoit les inquiétudes les plus fortes quant à la future formation des enseignants qui doit découler des récents arbitrages ministériels. La FCPE est convaincue qu’une formation professionnelle au métier d’enseignant comprenant une période par alternance est un élément déterminant dans la réussite des élèves. La réduction de cette formation professionnalisante, telle qu’elle est aujourd’hui prévue, ne peut correspondre aux défis de l’Ecole pour la réussite de tous ». La FCPE relève l’écart entre la réforme du lycée et celle dela formation. « La reforme du lycée telle que présentée la semaine dernière présente pour la FCPE des avancées en matière de pédagogie. Que deviendront-elles si les enseignants n’ont pas une formation pédagogique plus poussée, notamment au cours de leur formation initiale ? »
Le Snuipp, le SGen et le Se-Unsa écrivent aux enseignants pour demander que les conseils de maîtres votent des motions contre la réforme. « Nous dénonçons vigoureusement l’organisation de ces stages en responsabilité qui pourraient mettre les étudiants en difficulté dans le cadre d’une découverte brutale de la classe sans véritable formation professionnelle. Cette organisation va à l’encontre du bon fonctionnement de l’école et de la réussite des élèves. Nous dénonçons également l’utilisation des étudiants en stage comme moyens d’enseignement pour compenser les insuffisances de postes budgétaires (compensation des décharges de direction d’école, remplacement des maîtres absents, …) ».
Les IUFM consternés. « Le bureau de la CDIUFM affirme sa consternation face aux propositions des deux ministres en charge de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants ». Dans un communiqué la Conférence des directeurs d’IUFM, les organismes chargés dela formation des enseignnats, estime que « dans l’état actuel des propositions, c’est la polyvalence des professeurs des écoles qui serait sacrifiée dans le nouveau dispositif. Il est implicitement prévu par la réforme que, même pour les professeurs des écoles, des masters généralistes mono disciplinaires (exceptionnellement bi disciplinaires) leur serviraient de formation. Or les professeurs des écoles enseignent non pas deux mais une dizaine de disciplines. Quand seront-ils formés aux huit autres, dont certaines n’ont pas été travaillées depuis le collège (éducation musicale, arts plastiques) ? » » Pour toutes ces raisons » conclue la CDIUFM, « cette réforme n’est pas acceptable et ne peut que susciter l’opposition de tous ceux qui restent attachés à la formation des enseignants ».
La FSU publie une lettre des directeurs de cabinet des ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur qui défend les principes de la réforme.
Dossier : Réforme de la formation
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Qui doit enseigner l’économie ?
Bien loin de calmer les inquiétudes, l’annonce d’un enseignement obligatoire de l’économie en seconde alarme profs de Ses et profs d’éco-gestion.
Qui trop embrasse, mal étreint. Peut-être Luc Chatel souhaitait-il éviter les conflits en inscrivant dans la réforme du lycée l’obligation pour les élèves de seconde de suivre soit l’enseignement de SES, soit celui d’économie appliquée et gestion, en leur laissant la liberté de choisir. Le résultat est tout autre : il a mobilisé aussi bien les enseignants de Ses que ceux d’économie-gestion, chacun craignant des empiètements de frontière ou la reconquête de territoires perdus.
Ainsi, l’Apses, qui regroupe de nombreux enseignants de SES, titre un communiqué « les Ses et la série ES paient le prix fort de la réforme du lycée ». « La réforme du lycée fait en effet passer les horaires alloués à l’enseignement des SES de 2h30 hebdomadaires à 1h30 en classe de seconde » relève l’Apses qui craint aussi de voir disparaître les heures dédoublées, globalisées dans la réforme Chatel. L’Apses peut se vanter d’avoir réuni plus de 5 000 signatures sous son appel pour « que l’enseignement des Sciences Economiques et Sociales soit rendu obligatoire en classe de seconde sur la base d’un horaire annuel suffisant pour s’en approprier les principaux concepts et méthodes ». Et elle convoque pour le 2 décembre une manifestation nationale à Paris.
Du coté de l’Apceg, une association qui fédère des enseignants d’économie gestion, on estime que « demander aux lycéens de seconde de choisir entre « ses » et « économie appliquée » serait une pré orientation aggravant la sélection sociale et la hiérarchie des filières » et on revendique que « l’option « sciences économiques » en seconde soit unique. Les profs d’économie et gestion ont vocation à y enseigner ».
Querelles d’état-major ? On aurait tort de le penser. Le sujet passionne les enseignants des deux disciplines sur les listes de discussion de SES et éco-gestion, la mobilisation étant plus forte chez les premiers. Outre le partage des élèves entre SES et économie appliquée en seconde, la destination des heures dévolues à l’enseignement de « droit et enjeux contemporains » et « d’informatique et société numérique » dans le cycle terminal éveille aussi les appétits. Au risque de rencontrer sur ces nouveaux territoires d’autres appétits et d’autres revanches à prendre, par exemple du coté de l’histoire-géographie ou des maths. « Si le ministre voulait diviser pour régner, c’est réussi » conclue, sur une des listes de discussion, un professeur un peu désabusé…
Lycée : Le Sgen vigilant sur la réforme
Reconnaissant que sur de nombreux points la réforme CHatel répond à ses attentes, le Sgen Cfdt sait que c’est l’application qui fait la réforme… « Les enseignements d’exploration en seconde, l’accompagnement personnalisé, le tronc commun en première, le tutorat possible, l’espace d’autonomie pour les établissements peuvent constituer des leviers pour la transformation du lycée » déclare le Sgen Cfdt. « Mais ces mesures ne remettent en cause ni la hiérarchie des filières, ni le pilotage par un examen terminal de plus en plus désuet ». Le syndicat reconnaît que « l’accompagnement personnalisé écrit dans l’horaire élève et dans le service des enseignants est une mesure demandée par le Sgen-CFDT » mais il estime que « il est impératif que des temps de concertation et de formation soient dégagés au premier semestre 2010… Le Sgen-CFDT sera très attentif à la façon dont le conseil pédagogique sera inscrit dans les textes réglementaires ».
Lycée : Le SNPDEN « accueille favorablement » la réforme
« Le recours à l’initiative et à la créativité des acteurs locaux est enfin rendu possible » se réjouit le Snpden, principal syndicat de chefs d’établissement. « Il pourra se développer durablement dans le cadre d’une part de grilles nationales précises de ce qui est dû à chaque élève et d’autre part, d’une garantie, plusieurs fois réaffirmée, des ressources attribuées aux établissements… Même si certains aspects plus techniques de la réforme peuvent soulever des difficultés ponctuelles d’application, cette approche qui associe les garanties qu’apporte un service public à la souplesse d’application nécessitée par la diversité des conditions rejoint les attentes du SNPDEN ».
Revalorisation : Luc Chatel n’oublie pas les cadres…
Le journal officiel du 21 novembre publie 4 textes concernant la revalorisation des personnels d’inspection, vice-recteurs, directeurs de CRDP.
Décret créant une indemnité de charges
Décret créant une indemnité de fonctions pour les inspecteurs
FSU et CGT appellent à la grève le 24 novembre
La CGT et la FSu lancent un appel commun à la grève le 24 novembre « pour exiger les postes à la hauteur des besoins, une réelle revalorisation…, une véritable formation des enseignants, le maintien et l’amélioration des statuts ». La FSU publie la liste des manifestations prévues ce jour-là. Selon le Snuipp, de 30 à 40% des enseignants du primaire seront en grève le 24.
La révolte menaçante de lycéens parisiens
Quand toute une classe de terminale STG revendique le droit de ne pas travailler et menace l’enseignante qui s’obstine à les aider à avoir le bac…
« Nous voulons vous faire comprendre qu’avec votre attitude négative envers la classe, vous perdez énormément de temps à faire des remarques désobligeante afin d’essayer de nous remettre désespérément à l’écoute du cours » écrivent les élèves d’une terminale STG du lycée Lurçat de Paris. « Il est vrai que beaucoup d’entre nous se laisse distraire pendant les cours, par des accessoires électroniques, par nos camarades ou autres. Mais ce genre de situation se produit partout dans la vie quotidienne. Nous pensons que vous nous prenez trop au sérieux en nous engueulant à chaque distraction, et cela engendre des réactions négatives de la part de certains d’entre nous ».
Les lycéens ne s’en tiennent pas malheureusement pas à ces remarques déjà fort déplacées. Ils concluent leur lettre, que le Café s’est procurée, par des menaces et des insultes. « Nous vous conseillons par conséquent de procéder à un changement d’attitude, et de cesser de faire des remarques à chaque fois que l’on à un téléphone entre les mains car cela est une perte de temps. Si vous persistez avec cette même attitude envers la classe, le problème va persévérer encore et encore, et chaque lundi vous allez subir votre peine ». Ils invitent en fin de lettre leur enseignante à « aller se faire… » et annoncent « la guerre chaque lundi ».
Auparavant les élèves avaient demandé au proviseur, évidemment en vain, un autre professeur qui les laisse tranquilles. Suite à cette lettre, les enseignants du lycée ont fait grève le 20 novembre et se tournent vers le recteur. On attend maintenant sa réaction.
Une révolte collective de ce type est rarement exprimée de façon aussi claire. Pour autant elle ne manque pas de précédents historiques (par exemple la révolte des lycées à la fin du 19ème siècle) ou actuels. Les spécialistes de la violence scolaire ont souligné la montée de cette violence contre l’institution scolaire particulièrement chez les garçons. « L’autre évolution sur laquelle il faut insister c’est la montée de la violence anti-scolaire » écrivait Eric Debarbieux dans le Café en mars 2006. « C’est une forme de délinquance d’exclusion très préoccupante. Quand on a des agressions d’enseignants on est souvent dans cette forme de violence ».
Le Sénégal embauche de nouveaux maîtres contractuels
8 500 maitres contractuels ont été formés durant les grandes vacances, annonce l’agence de presse sénégalaise. La croissance rapide de la scolarisation a amené le Sénégal à embaucher de nombreux contractuels. Le pays tente maintenant d’améliorer leur formation. 9 000 autres devraient suivre en 2010 une formation rapide.
L’Afrique s’interroge sur la formation de ses enseignants
Travailler nuit bien à la réussite dans l’enseignement supérieur
« L’occupation d’un emploi régulier réduit significativement la probabilité de réussite à l’examen de fin d’année universitaire » affirment M Beffy, D Fougère et A Maurel dans une étude publiée par l’Insee. « S’ils ne travaillaient pas, les étudiants salariés auraient une probabilité plus élevée de 43 points de réussir leur année ». Cette étude, qui montre par exemple que c’est particulièrement vrai pour les étudiants en gestion, éclaire aussi les causes de l’échec en université.
Un directeur d’école dénonce la mise en danger d’une écolière
Alain Luboz, directeur d’école à Asnières, a attendu le 20 novembre, jour du 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, pour dénoncer le sort fait par l’état français à une de ses élèves. Son père a été expluslé en 2007. La mère vient de se voir notifié un arrêté d’expulsion. Elle a trois enfants, agés de 3 à 14 ans, tous scolarisés en France. Le directeur a signalé le cas à l’Aide sociale à l’enfance, au parquet et à l’inspection académique.
La classe
Le jeu sérieux un atout pour l’Ecole ?
Alors qu’il a largement pénétré la formation professionnelle en France et l’Ecole ailleurs, le jeu sérieux peine à pousser la porte de l’Ecole française. Où en sont les usages en France ? Dans quelles disciplines est-il efficace ? Quelles résistances rencontre-t-il ? Le Café pédagogique organisait le vendredi 20 novembre une table ronde sur le jeu sérieux dans le cadre du salon Educatice.
Devant une salle comble, Julien Llanas, professeur d’histoire géographie, Damian Nolan, PDG de Daesign, éditeur de formation multimédia, Julian Alvarez, Chercheur à l’Institut de recherche en informatique de Toulouse et Tony Fortin, Fondateur, Site Planetjeux, ont pu échanger avec la salle et faire le point sur ces questions.
D. Nolan a ouvert la table ronde en présentant un jeu dédié à l’apprentissage de l’entretien d’évaluation. Totalement paramétrable, interactif, le jeu permet de s’entraîner à la conduite de ces entretiens. Le « joueur » se trouve confronté de façon très réaliste à des profils d’interlocuteurs différents qui se construisent en réagissant à ses propres actions. C’est un bel exemple d’un jeu qui pourrait passer de l’univers professionnel à celui de l’école. Julien Llanas a pu évoquer le projet de Donjon et radons, un jeu sérieux soutenu par l’académie de Créteil. Si l’école a une longue tradition de jeux éducatifs, les difficultés que rencontre le jeu vidéo tiennent aussi à son histoire. Julian Alvarez et Tony Fortin ont montré que le jeu sérieux apparaît dans un climat particulier. Pour pouvoir entrer à l’Ecole, le jeu doit porter ses valeurs ce qui n’est pas toujours le cas.
Lilie dévoilée à Educatice…
Lilie c’est le nom de l’espace numérique de travail (ENT) mis en place par la région Ile-de-France. La société Logica et ses 3 partenaires (Education et Territoires, Fylab et Prosodie) la présentaient à Educatice. Lilie va doter d’un ENT les 471 lycées franciliens.
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La recherche
Pour un accompagnement scolaire efficace, le colloque de l’APFEE
» A quelles conditions l’accompagnement à la scolarité est-il efficace en termes de réussite scolaire ? » C’est sur ce thème que l’APFEE (Association pour favoriser l’égalité des chances à l’école) tenait, le samedi 21 Novembre 2009, à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, son 6ème colloque scientifique. Elle a rassemblé près de 400 personnes venues de toute la France. Parmi les conclusions de ce colloque, la démonstration que l’accompagnement n’est efficace que si les enseignants s’y impliquent.
Lire le reportage du Café pédagogique
Les disciplines
Philosophie : 9èmes Rencontres sur les Nouvelles pratiques philosophiques
En deux journées bien remplies, les Rencontres ont permis de constater l’excellente santé des pratiques alternatives de la philosophie. Autour de Michel Tozzi, sous l’égide de L’UNESCO et de l’IUFM de Créteil, l’association Philolab a réuni près de 700 participants et 60 intervenants. L’enjeu des apprentissages précoces de la philosophie était au cœur des débats : l’UNESCO y voit la condition de formation d’esprits libres et un rempart contre tous les dogmatismes. La diversité des projets et des approches témoigne d’une belle vitalité, qui ne va pas sans quelques tensions.
Lire le reportage du Café pédagogique
Maths : L’Inspection souligne les apports des TICE à l’enseignement des mathématiques
Alors que se construit un nouveau lycée, l’Inspection générale publie un rapport sur l’expérimentation d’une épreuve pratique de maths au bac S, épreuve qui faisait appel aux TICE.
« Il est aujourd’hui clair qu’un tableau noir et quelques bâtons de craie ne suffisent plus pour présenter aux jeunes toute la diversité de l’activité mathématique du 21ième siècle » écrit Anne Burban, inspectrice générale, dans un rapport qui vient d’être mis en ligne. L’expérimentation de cette épreuve pratique a concerné environ 50 000 élèves d’un millier d’établissements.
« L’expérimentation d’une épreuve pratique de mathématiques au baccalauréat de la série S a indubitablement permis un renouvellement de l’enseignement des mathématiques au lycée » écrit A Burban. « Elle a permis de sortir du piège d’une abstraction excessive et par là-même de proposer aux élèves une autre voie d’accès à la compréhension des mathématiques. La prise en compte effective des outils logiciels dans la résolution des problèmes a modifié le rapport des élèves à l’activité mathématique ».
Ainsi pour A Burban, « la pédagogie développée à partir de cette expérimentation trouvera toute sa place dans le programme de mathématiques qui entrera en vigueur à la rentrée 2009, avec notamment l’apparition d’une formation à l’algorithmique… Si le choix est fait d’une future organisation du lycée englobant la prise en compte des TICE dans l’enseignement des mathématiques, la réflexion qui s’en suivra pourra prendre appui sur les apports de cette expérimentation transposable à toutes les filières et à tous les niveaux ».
Le 25ème Salon du livre débute le 25 novembre
Si vous avez gardé votre âme d’enfant, il faut absolument rendre une visite à ce grand enfant qui fête ses 25 ans… Dans ce gigantesque vivier ou les éditeurs vous offrent leurs nouveautés, vous pouvez feuilleter livres, albums, BD, mangas et rencontrer leurs auteurs, leurs illustrateurs… Les jeunes et le grand public côtoient les éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignants auteurs, illustrateurs dans un espace ouvert à la diversité…
La volonté des organisateurs a été, dès le départ, de favoriser la rencontre de tous les publics, la rencontre entre les professionnels et leurs lecteurs, grands et petits… Jeunes enfants ou ados de familles défavorisés, groupes scolaires ont toujours eu rendez-vous ici avec le Livre. Mais le Salon a bougé… Il sait s’adapter aux nouvelles technologies qui bouleversent notre société et les habitudes culturelles … Il ne les craint pas et les apprivoise et les utilise pour renouveler son approche de la littérature de jeunesse : le Juke-Box Ados, inventé en 2007, offre une nouvelle entrée dans le monde des livres et des auteurs. Le Salon a une vraie vision d’avenir, une intelligence des tendances et une capacité de remise en cause des objets que l’on donne à lire… Ces quelques jours vont vous permettre de trouver le meilleur de l’édition pour la jeunesse, l’endroit idéal pour faire ses emplettes pour le Père Noël…
Histoire : O Pétré-Grenouilleau inspecteur général
Un décret publié au Journal officiel du 21 novembre annonce la nomination de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau à l’inspection générale. Historien renommé de l’esclavage, Olivier Pétré-Grenouilleau a été au cœur d’un débat sur la mémoire de l’esclavage.
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