Par Nicolas Smaghue
Trois « JOURNÉES DE L’OIEau » (Office International de l’eau)
29 septembre 2009, Paris
«IMPACTS DES NOUVELLES EXIGENCES DE LA DCE SUR LE COUT DU SERVICE ET LE PRIX DE L’EAU »
15 octobre 2009, Limoges
«RESPONSABILITES DES SERVICES EAU ET ASSAINISSEMENT»
17 novembre 2009, Lyon
«INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR L’EPURATION PAR BOUES ACTIVEES»
L’Office International de l’Eau (Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau) organise 3 nouvelles « Journées de l’OIEau » à Paris, le 29 septembre 2009, à Limoges, le 15 octobre 2009, et à Lyon, le 17 novembre 2009, respectivement, sur les thèmes des « Impacts des nouvelles exigences sur le coût du service et le prix de l’eau», des « Responsabilités des Services Eau et Assainissement » et des « Innovations technologiques dans le secteur de l’épuration par boues activées ».
Ces « Journées de l’OIEau » visent à apporter un éclairage concret et pratique sur des sujets d’actualité. Elles sont animées par des intervenants expérimentés qui leur donnent une orientation professionnelle, en s’appuyant sur des témoignages et retours d’expériences du terrain. Elles s’adressent aux élus et aux cadres des services d’eau et d’assainissement, ainsi qu’aux fournisseurs d’équipements et bureaux d’études …
1. IMPACTS DES NOUVELLES EXIGENCES DE LA DCE SUR LE COUT DU SERVICE ET LE PRIX DE L’EAU
La directive du 23 octobre 2000 adoptée par le Conseil et par le Parlement Européen est appelée à jouer un rôle stratégique et fondateur en matière de politique de l’eau. Elle fixe en effet des objectifs ambitieux pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles (eaux douces et eaux côtières) et pour les eaux souterraines.
Cette directive apporte une obligation de résultats à savoir, atteindre un bon état des eaux en 2015, et pour ce faire, elle fixe de nouvelles exigences que vont devoir assumer les services « Eau et Assainissement ».
Quels investissements supplémentaires faut-il consentir pour répondre à ces exigences et quels vont être les impacts de cette directive sur le coût du service et sur le prix de l’eau?
AU PROGRAMME DE LA JOURNEE
– Exigences réglementaires, environnementales, techniques et sociétales
– Leurs impacts sur le prix de l’eau
– La réduction de la consommation d’eau
– La gestion des eaux pluviales et l’utilisation des eaux de pluie
– Le coût de l’énergie
– Les renouvellements et leurs financements
– Les responsabilités vis-à-vis des usagers
– Les subventions
Programme :
http://www.oieau.fr/cnfme/article.php3?id_article=483
2. RESPONSABILITES DES SERVICES D’EAU POTABLE ET D’ASSAINISSEMENT
En France, l’organisation des services d’alimentation en eau potable, de collecte et de traitement des eaux usées et pluviales relève des communes et de leurs groupements. En effet, depuis les lois de décentralisation de mars 1982 et janvier 1983, l’Etat a vu son rôle limité à la police des eaux et à la garantie de la salubrité et de la sécurité publique.
Ainsi, de nombreuses responsabilités incombent à ces communes ou groupements de communes dans le cadre de la gestion des Services Eau et Assainissement. De plus, parmi les nombreux acteurs du secteur de l’eau, il est parfois difficile d’identifier clairement à qui sont confiées les missions et quelles sont les limites de responsabilités de chacun.
Au travers d’études de cas de jurisprudence, de retours d’expérience proposés et des savoir-faire exposés, l’OIEau vous propose de faire le point sur ces responsabilités des Services Eau et Assainissement.
AU PROGRAMME DE LA JOURNEE
– Le cadre juridique
– Les responsabilités en distribution d’eau potable
– Les installations intérieures
– La protection incendie
– La pollution des eaux : qui est responsable ?
– La gestion du risque « inondation en réseau pluvial »
– La responsabilité dans le cadre de travaux
– Etudes de cas de jurisprudences
Programme :
http://www.oieau.fr/cnfme/article.php3?id_article=543
3. INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR L’EPURATION PAR BOUES ACTIVEES
L’épuration biologique des effluents urbains par boues activées représente plus de 80% des stations d’épuration françaises.
Au-delà du caractère traditionnel et du succès de cette technologie, cette technique d’épuration connaît certaines évolutions et innovations afin de faire face à de nouveaux enjeux tels que :
– la compacité des stations d’épuration,
– l’élimination des micropolluants,
– l’acceptation de sous produits de l’assainissement,
– un renforcement des exigences de qualité au rejet,
– la limitation de la production des boues…
AU PROGRAMME DE LA JOURNEE
– Sequencing Batch Reactor (SBR)
– Nouveautés dans les systèmes d’aération
– Bioréacteurs à membranes
– Cultures fixées immergées fluidisées
– Traitement aérobie des graisses
– Traitement aérobie des matières de vidange
Programme :
http://www.oieau.fr/cnfme/article.php3?id_article=513
Ressources marines : état des lieux, usages et gestions
Valenciennes, 15 octobre 2009
Le choix du thème s’est imposé de lui-même à la suite des deux premiers colloques. Si l’étang a plutôt sa place dans le milieu rural, la ville n’est jamais loin, comme cliente de ses productions ou comme siège du pouvoir. Pour la tourbe, le rapport est encore plus net, tant de villes étant installées quasiment aux portes des tourbières, l’exemple le plus démonstratif étant celui de la Hollande. Il est facile d’associer l’eau à la ville en tant que ressource ou moyen de transport, mais la zone humide est aussi un élément fondamental de l’installation d’une cité et un gage de prospérité. Rien qu’à l’échelle de la France, il est bien difficile de trouver une grande ou une petite ville qui ne se soit pas développée dans ou à proximité d’une zone humide. De même, avec les métiers de l’eau, les zones humides ont contribué à la prospérité des cités jusqu’à la veille de la Révolution française.