LE FAIT DU JOUR
Chatel le Numérique : le ministre va lancer un grand plan numérique.
ÉDITORIAL
Quand l’aide se retourne contre les élèves en difficulté : l’exemple éclatant des Teaching Assistants
LE SYSTEME
L’Inspection générale juge la réforme de l’Ecole l La lecture de Gilles Moindrot (SNUipp) l H1N1 fait sa rentrée l Le SGEN va mobiliser les enseignants sur leur métier l Aide personnalisée : Le Sgen et le Se-Unsa veulent être seuls au Comité de suivi l 17 organisations demandent un autre budget l Mardi 8 septembre : Journée internationale de l’alphabétisation.
L’ÉLÈVE
Angleterre : La malbouffe c’est fini !
LA CLASSE
Rejoignez Arthur et ses chevaliers… l Etablissements, devenez partenaires du Café !
LES DISCIPLINES
Géo : Etalement urbain et espaces naturels et agricoles l Philosophie : Les 9èmes Rencontres sur les nouvelles pratiques l Allemagne : Les élections législatives.
Le fait du jour
Chatel le Numérique : le ministre va lancer un grand plan numérique
Présentant l’expérimentation des manuels numériques à Chaumont le 4 septembre, Luc Chatel a annoncé un vaste plan pour faire de la France un pays référent en matière de Tice.
Le 4 septembre, Luc Chatel était à Chaumont, la ville dont il est maire, pour lancer l’expérimentation des manuels numériques. 320 classes, soit 8 000 élèves, de 64 collèges répartis dans 21 départements vont bénéficier dès cette année de véritables manuels numériques. L’objectif est à la fois d’alléger le poids des cartables, de mettre à disposition des élèves et des enseignants des ressources multimédias et donc d’encourager de nouveaux usages pédagogiques. Les 21 départements participant au projet ont manifesté leur volonté de développer des espaces numériques de travail (ENT). Mais tous ne l’ont pas encore fait et l’accès aux manuels se fait parfois hors ENT. Les disciplines concernées sont le français, les maths et l’histoire-géographie. Les académies et les collèges bénéficient de crédits spéciaux (430 000 euros au total) pour acheter les manuels de leur choix. Les collèges reçoivent 1 300 euros par division ce qui couvre plus que 4 licences pour les élèves et les enseignants. Ils peuvent donc compléter avec des dictionnaires, atlas etc. Les rectorats ont en charge la formation des enseignants, les conseils généraux les infrastructures et l’équipement des collèges.
D’autres dispositifs ont été mis en avant par Luc Chatel. C’est le cas de l’académie en ligne, lancée par Xavier Darcos, qui devrait proposer gratuitement l’ensemble des cours du primaire et du secondaire d’ici la fin 2009. Le ministre a aussi évoqué le plan Ecole numérique rurale (ENR). Lancé il y a quelques mois, ce plan qui visait à équiper 5 000 écoles rurales en matériel informatique grâce à une subvention financée par le plan de relance, est déjà dépassé. Plus de 8 000 dossiers ont été déposés.
« Changer le braquet ». C’est ainsi que Catherine Gabay, conseillère Tice du ministre, annonce ce qui va suivre. Luc Chatel a précisé, dans le Journal de la Haute-Marne, qu’il souhaitait « profiter du lancement de cette expérimentation pour faire part des chantiers ambitieux (qu’il entend) approfondir au cours des mois à venir… Le premier chantier, c’est bien sûr le développement des collèges et des lycées numériques qui passe par le développement des Espaces numériques de travail ». Dès 2010 il souhaite la généralisation des ENT dans le secondaire, une échéance déjà plusieurs fois repoussée dans le passé. Le ministre a compris les difficultés. « Je souhaite ardemment que les partenariats entre les académies et les collectivités territoriales se développent » a-t-il déclaré au Journal de la Haute Marne, « afin que le mouvement engagé ne s’essouffle pas mais au contraire s’accélère ».
Mais c’est l’horizon 2012 que fixe Luc Chatel pour « faire basculer l’école dans l’ère numérique ». Un vaste plan pourrait être présenté en janvier 2010. Il viserait à équiper tous les établissements scolaires, primaire inclus, en prenant en compte la formation des enseignants et la maintenance du matériel. L’accent serait mis sur l’apprentissage des langues vivantes, un autre domaine, avec les tice, où la France n’a pas de bons résultats. Le grand emprunt qui sera lancé par le gouvernement pourrait être appelé à financer ce projet. Enfermé dans des contraintes budgétaires drastiques et pesantes, Luc Chatel a peut-être trouvé avec le numérique et l’innovation un terrain où il puisse laisser une marque positive sur l’Ecole et construire son image politique.
Dans le Journal de la Haute marne
Ecoles numériques rurales : Un franc succès, de nouveaux problèmes
Dossier Educnet : Le manuel numérique
Rentrée 2009 : 6eme des manuels numeriques à découvrir
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Quand l’aide se retourne contre les élèves en difficulté : l’exemple éclatant des Teaching Assistants
Les chercheurs n’en croyaient pas leurs chiffres ! Ils ont dû prolonger d’un an leurs observations pour en être certains. Une enquête menée par l’Institut d’éducation de Londres auprès de 20 000 enseignants et assistants d’éducation (Teaching Assistants : TA) montre que plus un élève est aidé, moins il progresse !
En Angleterre, les Teaching Assistants ont été déployés à partir de 2003. Ils assument aussi bien des tâches éducatives qu’administratives. Ils entretiennent le matériel informatique, surveillent les couloirs mais font aussi un travail de répétition auprès des élèves, les aident à faire le travail scolaire en les prenant, sous les instructions d’un enseignant, en petit groupe ou individuellement.
Des résultats surprenants… L’enquête qui vient d’être publiée montre que leur arrivée dans les établissements a eu des effets positifs. Les TA ont fortement amélioré le climat dans les classes, qui sont plus disciplinées et concentrées. Deux profs sur trois estiment que depuis leur arrivée leur niveau de satisfaction a monté et leur stress diminué. Ce qui a surpris les chercheurs c’est qu’ils ont pu constater que plus un enfant était suivi par les TA moins il progressait. Le lien est tellement direct que l’enfant n’est pas en cause : c’est bien l’aide des TA qui explique cet écart dans les progrès scolaires des élèves.
Mais qui résultent du fonctionnement de l’école. « On ne blâme pas les TA » déclare un des auteurs de l’étude. « On ne dit pas qu’ils ont une mauvaise influence… L’explication principale c’est qu’ils tendent à accaparer les enfants les plus en difficulté qui sont alors séparés du reste de la classe ». Lors de l’arrivée des TA, les enseignants ont voulu apporter une aide aux élèves en difficulté. Ils les ont donc confié aux TA pour les faire travailler en petit groupe ou individuellement. Plus un élève était en difficulté et moins il voyait son enseignant, mieux formé que les TA. Pendant ce temps, la classe entière, soulagée des élèves en difficulté, travaillait mieux et plus vite, dans un climat apaisé…
Qu’est-ce qu’aider ? L’exemple des TA est symptomatique d’une certaine conception de l’aide qui consiste à traiter les cas difficiles, et en général la différenciation pédagogique, en dehors de la classe. On déresponsabilise l’enseignant et on aboutit à un système ségrégatif qui rend impossibles les progrès des plus faibles alors même qu’on a mis en place des moyens supplémentaires. Bien loin d’aider les plus faibles ces moyens-là creusent l’écart au bénéfice des élèves qui ont le plus de proximité avec l’école.
Politiquement, en voulant aider les enfants des milieux populaires, les travaillistes ont dépensé davantage de moyens pour accroître les inégalités scolaires. C’est certainement un exemple à méditer en France au moment où on assiste à un empilement de dispositifs d’aide gravitant autour de la classe. L’Inspection générale, dans un rapport examiné dans cet Expresso, s’alarme justement de l’absence de coordination entre eux. Les enquêteurs britanniques soulignent que moins d’un quart des enseignants avait été formé à travailler avec les TA.
L’Inspection générale juge la réforme de l’Ecole
Après plus d’un an de silence, l’Inspection générale peut à nouveau communiquer ses avis et un des premiers concerne « la mise en œuvre de la réforme de l’enseignement primaire ». Malmenée depuis plusieurs mois par un ministre (X. Darcos) qui avançait à marche forcée, l’Inspection Générale retrouve une place dans le jeu. Et les termes de son rapport sont parfois plus policés que quelques travaux des dernières années qui font référence par leur point de vue équilibré. Qu’on en juge…
D’entrée, le ton est donné : l’inspection générale regrette que ses notes d’alertes à « diffusion restreinte » au sein du Ministère n’aient pas été diffusées aux Inspecteurs d’Académie qui auraient pu s’en emparer. Sur quels sujets ? On peut s’en douter, si on en juge par le ton vif employé par certains inspecteurs généraux dans les regroupements interacadémiques d’inspecteurs qui ont eu lieu en fin d’année dernière. En effet, nombre ont eu l’impression de s’être fait remonter les bretelles pour ne pas avoir assez investi la réforme ministérielle, alors qu’ils avaient le sentiment inverse, même si le rapport écrit leur rend hommage en tapant sur le manque de « régulation académique et départementale ».
Le rapport liste les problèmes « par ordre d’importance » en commençant par la semaine de quatre jours. Elle fatigue élèves et enseignants. Les temps de dialogue avec les parents sont plus difficiles. La réduction du temps d’enseignement fait que le temps manque pour faire le programme. L’histoire, les sciences, l’EPS en payent le prix… Le rapport invite le ministre à agir en installant la classe le mercredi matin. Au passage, le rapport égratigne les « grignotages de temps » que constituent les sorties scolaires qui « déconcentrent les élèves ».
Pour les 60 heures d’aide personnalisée, « le bilan est positif », mais… les effets sur la réussite des élèves ne se voient pas franchement. Les directeurs, les enseignants et les parents sont contents (« sauf quelques centaines d’opposants déclarés »). L’aide est « vécue comme un privilège », mais « l’apport pédagogique de l’encadrement n’a certainement pas été à la hauteur des attentes ». Pan sur le bec des IEN. Deuxième indice. « Les enseignants se débrouillent, cherchent sur Internet des exercices et des jeux », confondent parfois aide et soutien, et posent la question des outils. Et surtout, déclarent que l’aide personnalisée ne permet d’infléchir que les difficultés légères. Cependant, l’inspection générale maintient une ligne très ferme pour demander de supprimer le temps « d’organisation de l’aide » (travail des enseignants sur les 60h hors présence élèves) qui a fait l’objet de « réclamations polémiques » l’an passé. Et elle demande aux IA d’être fermes sur les prix.
Sur les évaluations CM2 et CE1, l’IG concède que l’opposition syndicale et associative a rencontré un « écho indéniable » auprès des enseignants. Mais grâce à l’investissement des IEN (et malgré les « points faibles » de l’application nationale), 70% des résultats sont remontés pour les CM2, 85% pour les CE1. Grâce aux outils informatiques mis en place, la notion de « résultat attendu » fait son apparition dans le dialogue entre écoles et IEN, avec parfois des objectifs chiffrés d’amélioration des résultats, déjà présents dans le dialogue de gestion entre le ministère et les rectorats lors de la négociation budgétaire. C’est donc « un levier de progrès » pour mieux enseigner tout le programme, « développer le pilotage pédagogique et la culture de l’évaluation ». Les IG proposent donc de reconduire, sans dire un mot du fond des arguments mis en avant par les opposants, notamment aux enseignants de CM2 à qui certains IEN demandent déjà, lors des réunions de rentrée, de « lisser leurs programmations pour avoir fait tout le programme du CM2 en janvier ! »
Les nouveaux programmes ne sont plus remis en cause, dit le rapport. Mais les enseignants ne s’en sont pas encore emparés : les enseignants ne maîtrisent pas les « horaires en modules », ne programment pas assez « rigoureusement » les répartitions.
Pour les stages de remise à niveau, les enseignants « prennent conscience de l’intérêt financier et pédagogique » de ce dispositif, même si certains se comportent en « mercenaires ». Mais l’IG confesse qu’aucun bilan qualitatif ni quantitatif n’est disponible, sauf quelques « bilans déclaratifs ». « Il conviendrait donc d’évaluer l’effet de ces stages »…
L’accompagnement éducatif en Education Prioritaire est « apparemment satisfaisant », mais les enseignants sont peu disponibles, les dispositifs sont en concurrence les uns avec les autres (soutien, activités municipales ou associatives…) et la réflexion globale entre les acteurs « ne progresse pas »…
Le paragraphe sur les « relations entre IEN et enseignants » est instructif : les circonscriptions étant fortement incitées à aller au contact des enseignants pour la mise en œuvre de la réforme ou pour « contrer les opposants », la « relation hiérarchique s’est renforcée » et « le succès des réformes a apaisé les tensions » : « des réformes à vocation pédagogique ont eu des effets sur la modernisation de l’enseignement primaire » : individualisation des la gestion des enseignants, développement de postes « à profil », modification des règles de mouvement, malgré la « désinformation » des élus du personnel hostiles « par principe » aux réformes…
La seconde partie du rapport entend faire le point sur les évolutions transversales. Pour les auteurs, les « utilisations pédagogiques des évaluations » sont trop faibles : les équipes ont été trop « désorientées » pour savoir à quoi s’attaquer en priorité, l’observation de l’aide individualisée a été « décevante », et on appelle au renforcement de l’accompagnement par les inspecteurs et les formateurs.
Enfin, le rapport pointe la plus grande confusion dans l’articulation entre les différentes aides : aide individualisée, prise en charge par les RASED désormais « recentrés », autres dispositifs subsistant (PPRE, accompagnement éducatif, réussite éducative…). Les RASED ne jouent pas assez « le rôle de conseil auprès des enseignants ». Le rapport rappelle donc que le PPRE doit être davantage une « référence du projet d’aide global » qu’un dispositif spécifique et supplémentaire.
Les EPEP. La rapport va jusqu’au bout de sa logique : pour redonner du souffle à des équipes d’IEN qui croulent sous les tâches administratives (renforcées par la mise en place du Service Minimum d’Accueil) et les injonctions, il recommande de « déconcentrer » une partie de leurs tâches sur les écoles, en modifiant leur statut pour leur donner une existence juridique d’établissement (les EPEP). En renforçant le statut hiérarchique du directeur d’école pour lui permettre d’arbitrer les conflits et de jouer un rôle plus grand dans la « mise en œuvre de la politique de l’Etat », les IG souhaitent que les IEN se recentrent sur leurs missions de contrôle et d’animation pédagogique, dans le cadre d’une circonscription où ses conseillers seraient mieux reconnus par une « évolution de leur cadre réglementaire » et de leurs indemnités.
Un bilan tout en subtilité. Bref, une « année très positive » qui engage l’enseignement primaire vers la « modernisation ». Avec seulement trois lignes de bémol pour conclure. « Il ne faut toutefois pas exclure de répondre aux besoins de mise en cohérence des réformes et aux interrogations des personnels sur les perspectives d’avenir en précisant le cap de cette « cascade de réformes » qui modifient en profondeur le fonctionnement de l’école »». Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites. Le métier d’inspecteur général est décidément, lui aussi, un sport de combat quand il cherche à retrouver une place dans le pilotage de la technostructure.
La lecture de Gilles Moindrot (SNUipp)
Face à un rapport qui juge négativement l’action syndicale, comment réagit le secrétaire général du premier syndicat de l’enseignement primaire ? Gilles Moindrot estime que le rapport confirme bien des analyses du Snuipp. Sur le passage à la semaine de neuf demi-journées, il met en garde : « Un changement de calendrier ne peut s’effectuer aujourd’hui que dans un climat serein et avec une concertation approfondie avec tous les partenaires de l’école ».
Lire l’entretien avec G Moindrot
H1N1 fait sa rentrée
Quelques jours après la rentrée, une première classe est fermée. Une classe de première ES du lycée d’Arsonval,à Saint-Maur (94) a été fermée pour 7 jours par le préfet « afin de réduire les risques de propagation du virus dans l’établissement ». 8 élèves présentent des symptômes grippaux. Par ailleurs trois agents de l’enseignement agricole sont malades en Franche Comté.
La Réunion compte 21 000 nouveaux cas de grippe sur la semiane 35 (24 au 30 aout), ce qui porte à 50 000 le nombre de personnes infectées du 5 juillet au 30 août (sur 760 000 habitants). La progression de la pandémie est rapide. Près de 9 000 élèves et 500 enseignants seraient absents pour maladie.
Dossier : L’Ecole et la grippe
Le SGEN va mobiliser les enseignants sur leur métier
Le 4 septembre le Sgen Cfdt faisait sa rentrée avec un grand projet : consulter les enseignants sur l’évolution du métier et ce qu’il faut changer. « Le système éducatif est en train de s’affaisser sur lui-même » avertit Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen Cfdt, dénonçant les suppressions de postes dans tout ce qui peut aider l’Ecole à innover. C’est une « catastrophe silencieuse » contre laquelle le Sgen entend réagir.
Le Sgen a attiré l’attention sur deux points précis qui illustrent cet effondrement. D’abord l’enseignement agricole public qui « est en train de mourir ». Les réductions de postes l’ont amené à ne plus scolariser que 35% des élèves du secteur, en baisse de 1,5% en 2009, alors que le privé continue sa progression (+2,2%). Le Sgen se réjouit de l’annonce ministérielle d’Assises de l’enseignement agricole qui devraient commencer le 10 septembre.
La formation des enseignants est l’autre point noir. Relevant que les stages professionnels ne sont pas obligatoires, qu’ils seront totalement sans lien avec les concours, le Sgen craint qu’une partie importante des futurs enseignants arrivent en classe sans aucune formation professionnelle.
Lassé peut-être des limites de l’action intersyndicale, le Sgen annonce une vaste consultation des enseignants pour faire apparaître « ce dont on a besoin et les blocages locaux ». A travers elle, le syndicat entend mobiliser les enseignants pour faire avancer le système éducatif et relancer l’innovation. Le syndicat défend l’idée d’un enseignement plus modulaire, plus individualisé, qui tienne compte des acquis des élèves. Sur ce terrain là il se sent proche du rapport Hirsch. L’idée d’un bac par capitalisation, par exemple, ne lui fait pas peur.
Les assises de l’enseignement agricole
Aide personnalisée : Le Sgen et le Se-Unsa veulent être seuls au Comité de suivi
Seules organisations syndicales signataires d’un « relevé de conclusions » avec X Darcos, le Sgen et le Se-Unsa demandent à Luc Chatel d’être les seules organisations membres du Comité de suivi sur la mise en œuvre de l’aide personnalisée annoncé par Luc Chatel. « Mettre sur le même pied des organisations qui prennent leurs responsabilités et d’autres qui refusent systématiquement tout accord en dénonçant publiquement ceux qui les assument, ne nous parait pas de nature à clarifier les relations sociales au sein de l’Education nationale » écrivent-elles dans une lettre datée du 4 septembre.
17 organisations demandent un autre budget
« Les affirmations sur la nécessité d’investir dans l’Education et de réduire les inégalités doivent se traduire par des décisions en rupture avec les politiques menées ces dernières années » affirment 17 syndicats et mouvements pédagogiques (CEMEA, CRAP-Cahiers pédagogiques, FAEN, FCPE, FEP-CFDT, FERC-CGT, FOEVEN, FSU, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, La JPA, La Ligue de l’enseignement, SGEN-CFDT, UNEF, UNL, UNSA Education) dans une lettre adressée à Luc Chatel.
« Il faut traiter de façon ambitieuse la préparation du budget 2010 », ajoutent-elles, « la formation des enseignants, les remplacements, la place de l’école maternelle, primaire et du collège, les programmes et les pratiques, le rôle des associations complémentaires… L’orientation scolaire doit être un levier pour la réussite des jeunes via un service public d’orientation de l’Education nationale doté de moyens importants et de personnels qualifiés. Tous ces dossiers doivent être ré-ouverts ».
Mardi 8 septembre : Journée internationale de l’alphabétisation
C’est Laura Bush qui ouvrira, à Paris, au siège de l’Unesco, la Journée internationale de l’alphabétisation. Celle-ci reste un objectif à atteindre : 776 millions de personnes ne sont pas alphabétisées et 75 millions d’enfants ne sont pas scolarisés dans le monde. Un nombre plus important ne termine pas sa scolarité.
A cette occasion, l’Unesco remettra 5 prix. Un prix récompense l’association Tin Tua qui a réussi à améliorer l’alphabétisation en passant par la langue maternelle au Burkina Faso. L’asssociation Khabar Lahariha, en Inde est récompensée pour la création d’un journal rédigé par des femmes de basse caste. En Afghanistan, l’ONG britannique SERVE voit son projet de scolarisation d’une minorité reconnue. C’est le cas aussi de la municipalité d’Agoo de la Union aux Philippines pour avoir su lancer un programme d’éducation de toute la population, y compris les plus pauvres. Enfin c’est un ministère de l’éducation qui obtient le 5ème prix, celui du Bouthan pour avoir su présenter l’éducation comme un élément du « bonheur brut » du pays.
Angleterre : La malbouffe c’est fini !
Adieu chips, chocolats et sodas ! Après le primaire c’est au tour du secondaire. Dorénavant, les assiettes des élèves anglais sont sévèrement controlées. Le gras, le sucre, le nombre de calories sont évalués et limités. Chaque repas doit proposer des légumes ou de la salade. Le lait, les jus de fruits et l’eau sont les seules boissons autorises. Les salières elles aussi ont disparu. Tout est mis en place pour lutter contre l’obésité.
Des repas pour tous. Parallèlement le pays teste la cantine gratuite dans deux comtés. Les autorités éducatives suivent ce qui se fait en Europe du nord et en attendent une amélioration du climat scolaire et un changement des habitudes alimentaires des élèves.
La classe
Rejoignez Arthur et ses chevaliers…
A comme Arthur, A comme adoubement, A comme amour courtois, A comme Avalon… Comment faire acquérir du vocabulaire aux élèves de primaire et de maternelle, dans le cadre d’un projet au long cours et d’une activité stimulante, en s’appuyant sur des ressources de la Bibliothèque Nationale de France ?
L’occasion vous en est offerte en participant au concours lancé par le SNUipp, la BNF, la Ligue de l’enseignement, l’Ecole des loisirs et Le Café Pédagogique, qui vous permettra, de plus, de travailler sur une période mythique de l’histoire du Moyen-Age, celle du roi Arthur.
« La légende du roi Arthur et de ses chevaliers s’est constituée et développée au fil des siècles. Si l’aventure est l’élément essentiel de ce grand mythe qui traverse le Moyen Âge, leurs exploits continuent à fasciner notre imaginaire, et les chevaliers de la Table ronde nous apparaissent aussi comme des chercheurs de Connaissance, lancés dans une quête initiatique. Quelle est l’origine de ces chevaliers mythiques ? Comment est née l’histoire de la Table ronde ? C’est l’objet d’une exposition proposée par la BNF du 20 octobre 2009 au 24 janvier 2010. C’est aussi le thème retenu pour le concours « .
Il s’agit de réaliser un abécédaire, dont chaque lettre devra être illustrée au moins par une référence (personnage, lieux, documents relatifs au Moyen Age, etc). Les productions peuvent être réelles ou virtuelles.
Le concours est ouvert à toutes les classes de maternelle et de primaire. Pour y participer les enseignants responsables des classes doivent s’inscrire avant le 30 novembre 2009 et faire parvenir leur production avant le 16 mars 2010 minuit. Les résultats seront proclamés le 2 avril. Mais n’attendez pas pour rejoindre Arthur et ses chevaliers.
Etablissements, devenez partenaires du Café !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Les disciplines
Géo : Etalement urbain et espaces naturels et agricoles
« L’étalement urbain mal maîtrisé a des conséquences majeures sur le développement durable des territoires tant dans le domaine économique agricole que dans le domaine environnemental et paysager ». Le rapport de P Balny, O Beth et E France pour le Ministère de l’agriculture tire le bilan des dispositifs de protection des espaces agricoles et naturels mis en place depuis 1999 et formule des propositions pour optimiser les conditions et moyens d’intervention de ces organismes. Il propose de confier aux intercommunalités la mise en œuvre des ZAP et des PAEN, de faciliter la préemption et de donner aux départements la charge de définir les orientations de protection des espaces agricoles et naturels.
Philosophie : Les 9èmes Rencontres sur les nouvelles pratiques
« La philosophie : une discipline ennuyeuse, inutile et incompréhensible ? Changez d’avis sur la philosophie ! » Philolab, en partenariat avec l’UNESCO, l’IUFM de Créteil et la revue Sciences Humaines, à l’occasion de la Journée mondiale de la philosophie, organise les 18 et 19 novembre Les 9èmes Rencontres sur les nouvelles pratiques en philosophie.
Au cours de ces rencontres, vous pourrez participer à des démonstrations de Nouvelles Pratiques Philosophiques avec des enfants et des adultes, des tables rondes sur l’état de la philosophie pour enfants dans le monde, des ateliers de communications présentant et analysant des Nouvelles Pratiques Philosophiques, des ateliers de recherche sur la philosophie du primaire au secondaire.
Allemagne : Les élections législatives
L’ambassade propose un dossier sur les élections législatives allemandes qui auront lieu le 27 septembre. Il fait le bilan des « années Merkel », notamment celui des politique sfamiliales et d’intégration. Le dossier fait le portrait des candidats à la chancellerie.
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