Le jour où j’ai tué mon père, de Mario Sabino – Traduction de Béatrice de Chavagnac – Titre original: O dia em que matei meu pai – Tout le monde doit tuer le père pour pouvoir vivre. Lui, il l’a fait simplement d’un coup sur la tête et par-derrière. Il a ensuite appelé la police et, maintenant, il raconte son histoire à une psychiatre. Il mène une enquête sur lui-même, suit les détails de sa vie, montre sa médiocrité en face de ce « gagnant » qu’était son père, séducteur, brillant, riche, sûr de lui, jusqu’à séduire sa belle-fille. Il essaie tous les instruments intellectuels pour analyser son acte, la philosophie, la religion, la psychologie, le comportementalisme: rien ne se révèle capable d’expliquer son acte. Par ailleurs il nous fait lire son roman inachevé. Comme le psychiatre, nous y cherchons une interprétation symbolique, une explication, mais la littérature ne révèle pas, elle cache, dissimule. L’auteur nous perd avec malice, avec humour, avec une habileté diabolique, pour troubler notre sens de l’ordre et de la réalité. Il est facile de tuer, ce qui est difficile, c’est de savoir pourquoi on tue. – Editions Métailié – avril 2009 – 160 pages – ISBN-10: 2864246813 – ISBN-13: 978-2864246817 – 17€
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