Voici un petit jeu… Lisez ce texte sans aller trop vite voir qui en est l’auteur…
«(…) De nouvelles organisations du travail ont en effet accompagné la mise en place de ce nouveau système productif, générateur de nouvelles normes pour définir le travail et la compétence. Dans des organisations fluides, flexibles, centrées sur le client et en interaction directe avec le marché, soumises à une concurrence de plus en plus intense et vouées à être toujours plus compétitives, réactives et dynamiques, les compétences requises des salariés ne sont plus les mêmes qu’auparavant. Fondées sur de nouveaux rapports au marché, les nouvelles organisations productives doivent promouvoir la coopération des services, des équipes et des individus et être capables de s’adapter en permanence. Pour remplir ces conditions, de nouvelles compétences sont requises des salariés. Désormais, en plus de posséder la compétence technique, ils doivent faire preuve d’initiative, d’autonomie, de polyvalence, de travail en équipe, de sens des responsabilités, quel que soit leur niveau d’intervention.
(…) Depuis plusieurs années, l’enseignement professionnel se préoccupe de l’acquisition explicite des compétences transversales, pour favoriser l’adaptabilité et l’implication des futurs salariés. Ces compétences, dont l’importance prend une place de plus en plus grande dans l’ensemble des secteurs d’activité et des métiers, s’acquièrent par plusieurs moyens : – par l’apprentissage de savoirs généraux, indispensables pour évoluer et apprendre à apprendre ; – par l’alternance école-entreprise, qui permet de mettre concrètement en articulation savoir, savoir-faire et savoir-être ; – par la mise en place de nouveaux contenus d’enseignement, orientés vers la communication ou l’interactivité ; – par des méthodes pédagogiques adaptées, qui donnent une grande place aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, au travail en équipe, à la conduite de projets.
(…) Mais tous les diplômes incluent aujourd’hui des compétences transversales, bien sûr à des degrés divers selon les emplois qu’ils visent, pour rendre les individus plus performants et plus mobiles, dans l’entreprise dont ils dépendent comme sur le marché du travail, français ou international (…) Mais il appartient à l’école aussi de développer la créativité et de nouvelles attitudes des jeunes face au risque et au changement, afin de les rendre entreprenants dans leurs projets professionnels. Ils seront ainsi mieux préparés à conduire des projets, à développer de nouvelles activités, voire à créer une entreprise
Descendez plus bas pour la réponse…
X. Darcos, alors ministre de l’enseignement scolaire