Dans une semaine débutera au Brésil l’année de la France ! Durant sept mois, du 21 avril au 15 novembre, la France sera présente à travers tout le Brésil : une culture française à la fois patrimoniale et contemporaine, diverse, contrastée et ouverte sur le monde.
La programmation comprend des projets couvrant les champs de la culture, de la science, de la technologie, de l’économie et du sport. Ces manifestations ont pour objectif de renforcer le partenariat entre la France et le Brésil, en privilégiant les actions élaborées conjointement.
En matière culturelle, l’Année de la France au Brésil, met à l’honneur le bouillonnement de la création française au travers d’une programmation éclectique et surprenante, dans des disciplines telles que la danse, les arts plastiques, le théâtre, le cinéma, l’architecture, la musique, la littérature, la mode… Plus de 600 projets sont ainsi organisés dans tout le Brésil, de Porto Alegre à Manaus, en passant par São Paulo, Rio de Janeiro, Brasília, Belo Horizonte, Salvador, Recife, São Luís, Belém, Macapá…
Les brésiliens ont toujours été sous le charme de la culture française. Les français ont toujours été curieux de découvrir la diversité brésilienne. De nombreuses missions ont marqué l’histoire entre les deux pays. Les universités brésiliennes ont très souvent accueilli des chercheurs français et la France accueille toujours des étudiants brésiliens qui viennent se spécialiser dans nos Ecoles, Universités et Centres de recherche.
Apprendre la langue française n’était pas seulement le témoignage de l’appartenance à une certaine élite sociale: la langue française véhiculait des connaissances, facilitait l’accès à certaines matières comme les sciences sociales, transmettait un savoir faire, démontrait une certaine qualité dans l’art de vivre… Apprendre le français ouvrait l’esprit et ouvrait des portes…
Le monde de l’éducation brésilien a toujours admiré le système éducatif français et a toujours essayé de reproduire ses acquis et ses structures…
Depuis quelques années, les brésiliens se sont tournés vers l’anglais… mondialisation oblige ! Il y a toujours trois lycées français au Brésil (São Paulo, Rio de Janeiro, Brasília) et presque chaque ville accueille un centre de l’Alliance Française… Pourtant, lorsque vous vous promenez du Nord au Sud du Brésil et d’Est en Ouest vous avez de moins en moins de chances de croiser des jeunes qui comprennent la langue de Molière…
Ce phénomène a été déjà vérifié au Portugal, où les jeunes générations n’apprennent plus le français. Le Brésil est à son tour atteint du même mal…
Mais pourquoi ces pays défendraient-ils la langue française, lorsqu’ils voient la place qui est faite à leur langue en France ? Qui défend encore aujourd’hui la présence de la langue portugaise dans l’enseignement français ? Si nous voulons que les pays lusophones donnent une place importante au français, il faut aussi donner à la langue portugaise sa place dans l’enseignement français, en commençant par la création de postes d’enseignants aux concours de recrutement (Capes et Agrégation), afin que les départements de portugais dans les Universités puissent recruter des élèves-étudiants…
Et pourquoi ne pas baisser substantiellement les tarifs de l’Alliance Française pendant l’année de la France au Brésil ?