Du 29 avril au 12 mai
La programmation de cette année, riche et éclectique, célèbre tout autant le Cinquantenaire de la naissance de la Bossa Nova, que le Centenaire de ce grand amoureux du Brésil qu’est Claude Levi-Strauss.
Le Festival du Cinéma Brésilien de Paris se devait de marquer dignement l’événement. À la programmation documentaire s’ajoutent donc trois autres films retraçant l’histoire de cette musique et de ses plus grands représentants : Coisa mais linda de Paulo Thiago; Vinícius de Miguel Faria; A Casa de Tom d’Ana Jobim.
Après dix ans de fidélité du public francilien, de talentueux invités brésiliens et de prestigieux jurés français, le festival maintient intact son niveau d’exigence : faire partager la culture brésilienne en proposant des films de qualité, mais aussi des expositions, concerts, etc.
La semaine du 29 avril au 5 mai, sera consacrée aux films de fiction et celle du 6 au 12 mai, aux films documentaires.
Projetés en présence de leurs réalisateurs, acteurs et producteurs, les films en compétition seront en lice pour recevoir les prix du meilleur film, meilleur acteur et meilleure actrice décernés par le jury du festival. Ce dernier est composé de personnalités du cinéma français. En compétition, on notera la présence de Walter Lima Jr. et de Domingos de Oliveira venus présenter leurs nouveaux films. Cette année l’invité d’honneur sera Selton Mello, qui présentera trois films au festival. Acteur dans Apenas o fim de Matheus Souza et dans Meu nome não é Johnny, de Mauro Lima, il a choisi le Festival du Cinéma Brésilien de Paris pour présenter sa première réalisation : Feliz Natal.
La sélection de documentaires est l’occasion de venir découvrir le Brésil vu par ses habitants, le Brésil actuel sous toutes ses coutures : de la poésie et de la musique avec Palavra (en)cantada d’Helena Solberg et Marcio Debellian, ou encore le Brésil des prisons que tente de réenchanter Luciana Burlamaqui dans son Entre a luz e a sombra.
Organisé par l’association Jangada
