« L’institution scolaire doit donner aux élèves la confiance nécessaire dont ils ont besoin pour réussir dans leur vie personnelle et, plus tard, dans leur vie professionnelle. A ce titre, l’évaluation doit y contribuer… Gilles de Robien sera particulièrement vigilant à ce que l’évaluation des élèves soit une composante forte de la formation initiale et continue des enseignants ». Dans une réponse à une question au Sénat, le 14 juin, François Goulard, remplaçant G. de Robien, a manifesté l’intérêt du ministère pour la démarche d’André Antibi sur l’évaluation. Pour le « Mouvement Contre la Constante Macabre », » en raison de conceptions ancrées sur le classement des individus, les pratiques d’évaluation apparaissent souvent comme un couperet destiné à sélectionner. Elles sont assujetties généralement à la règle des trois tiers : un tiers de « mauvais », un tiers de « moyens » et un tiers de « bons », y compris quand les objectifs ont été globalement atteints par la grande majorité des élèves… Ainsi, sous la pression de la société, les enseignants sont souvent des sélectionneurs malgré eux, alors que leur vraie mission est de former. Ils peuvent ainsi contribuer au découragement de générations d’élèves ». Le MCLCM demande des évaluations mieux formulées et annoncées. |
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