Par François Jarraud
La jeunesse française n’a pas le moral. « D’un point de vue individuel, les jeunes Français sont plutôt en bonne santé, mieux formés que par le passé, ils ont accès à la consommation, aux voyages… Mais les conditions de passage à la vie adulte se sont considérablement durcies ». Interrogé par La Croix, le sociologue Vincenzo Cicchelli montre les difficultés que rencontrent les jeunes.
« Du point de vue des goûts, de la vie sentimentale, les jeunes n’ont jamais été aussi rapidement autonomes, mais ils n’ont jamais été aussi longtemps dépendants, socialement et économiquement, des adultes et de la société » ajoute-il. « À preuve, la multiplication des dispositifs d’insertion qui leur sont destinés, le financement par la famille des études, l’âge tardif auquel, souvent, ils quittent le domicile de papa-maman ».
C’est peut-être l’occasion de rappeler une autre étude, réalisé epar l’Unicef en 2007. Elle évaluait l’attention que chaque pays accorde à ses enfants, à leur santé et à leur sécurité, à leur situation matérielle, à leur éducation et à leur socialisation, ainsi qu’à leur sentiment d’être aimés, appréciés et intégrés dans les familles et les sociétés au sein desquelles ils sont nés ». Armé de cette vision, l’Unicef a osé faire un palmarès du « bien – être des enfants dans les pays riches ». Et, disons le tout de suite, mieux vaut être un jeune Polonais que Français : la France est 16ème sur 21.
Ce qui classe la France à ce rang, c’est le fort pourcentage de jeunes qui ne sont engagés ni dans une formation, ni dans un emploi, ni dans les études de 15 à 19 ans et le pourcentage ‘élèves de 15 ans qui s’attendent à trouver un travail peu spécialisé. Autrement dit, l’étude révèle tout un pan de la jeunesse qui tient déjà les murs et qui se sent à l’abandon.
» Qu’a-t-on à gagner à mesurer et à comparer le bien-être des enfants dans différents pays ? Un axiome nous donne la réponse : « Pour améliorer quelque chose, prends en d’abord la mesure ». L’étude de l’Unicef, les réflexions de Vincenzo Cicchelli invitent à s’occuper de tous les jeunes jusqu’à leur majorité.
Article de La Croix
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=236716[…]
Etude Unicef
http://www.unicef-icdc.org/cgi-bin/unicef/presscentre/pre[…]
L’AFEV lance les Fêtes des solidarités locales
Pour la 6ème année consécutive, l’Afev organise sous l’égide de l’ONU un événement consacré à la promotion de l’engagement solidaire. Les Fêtes des Solidarités locales prennent ainsi la suite des Journées Mondiales des Jeunes Solidaires. Porté par un vaste réseau d’associations représentant des milliers de bénévoles, les Fêtes des Solidarités Locales sont déclinées sous une forme festive au coeur des quartiers populaires et des centres-villes.
Ainsi à Bobigny, le 20 mai, des animations et une kermesse auront lieu sur le campus. A La Rochelle, les 15 et 16 avril, un grand pique nique ouvre la Fête avec de nombreuses animations, un spectacle de danse africaine la clôt.
Un nouvel « Observatoire des nouvelles solidarités locales » recensera et mettra en avant des actions de solidarités porteuses de solutions sur les territoires.
Retrouvez la Fête dans votre ville
http://www.fetedessolidarites.org/
La Journée du refus de l’échec scolaire
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2008/09/jres.aspx