LE FAIT DU JOUR
La grève met en évidence l’insuffisance de la loi sur le SMA
ÉDITORIAL
Pourquoi Obama injectera-t-il des milliards dans les maternelles ?
LE SYSTEME
La grève gagne aussi les sites d’instits l Nous sommes tous des professeurs d’école l Les lauréats de la liste complémentaire ne se laissent pas oublier l Les CPE aussi l Article 89 : Le gouvernement se range à la proposition sénatoriale l Cameroun : Les instituteurs contractualisés sans salaire.
L’ÉLÈVE
Les enfants ont des droits l Jeunes Violence Ecoutes continue l Orientation : quels acteurs ? quels territoires ? l Santé : des fruits et des légumes pour les écoliers l Le tour du monde de Blondi.
LA CLASSE
Journée Image, numérique et éducation l Les prix des chroniques lycéennes.
LA RECHERCHE
Quelle morale pour les digital natives ?.
CITOYENNETE
Le Parlement et l’histoire l L’Etat dans tous ses états.
LES DISCIPLINES
EDD : La déforestation l Les maths et leur avenir l Orchestres en fête l S.E.S; : 406 lycées grévistes.
Le fait du jour
La grève met en évidence l’insuffisance de la loi sur le SMA
« SMA la loi qui organise le désordre« . La formule est du Se-Unsa et elle résume bien la situation à la veille de la grève. Ce n’est pas tant qu’un nombre important de communes n’organiseront pas le service minimum d’accueil dans les écoles primaires (SMA), ou alors si peu. C’est qu’elle entraîne de fortes inégalités entre les communes sans parler de la cacophonie judiciaire. Ainsi six communes du Var viennent d’être enjointes par le tribunal administratif de mettre en place le SMA, certaines sous astreinte. Mais à Besançon, le tribunal administratif a débouté les préfets de Franche Comté de leur plainte. Résumons : le 20 novembre, il y aura une minorité de communes qui appliqueront la loi, celles qui l’appliqueront partiellement au pifomètre, celles qui ne l’appliqueront pas du tout , dont certaines seront punies et d’autres non. Encore oublie-t-on les communes qui… verront bien le 20 ce qu’elles pourront faire !
A ce chaos administratif s’ajoute, d’après le Se-Unsa, l’arbitraire. Le syndicat dénonce « des pressions et menaces… contre les enseignants des écoles… Dans de nombreux départements (86, 22, 44, 71, 82, 86, 93, 94…), des déclarations postées le jeudi 13 ou le vendredi 14 ont été contestées et les collègues ouvertement menacés de sanction s’ils devaient être en grève » alors que le délai légal est de 48 heures. « Dans le 54 ou le 22, des enseignants ayant confié les déclarations d’intention aux « navettes courrier » des mairies, se voient aussi contester leur droit de grève. Dans le 74, les remettre à un IEN ne convient pas. Que dire du 95 ? Les enseignants y sont menacés de sanction alors que l’Inspection Académique n’a envoyé que le 17 les instructions aux écoles… » Ces situations inacceptables « n’empêcheront pas plus de 60 % des enseignants des écoles d’être en grève le 20 novembre ». Peut-être même renforcent-elles les convictions.
Ce désordre pousse des responsables à redire leurs critiques sur ce texte. L’Association des maires de France (AMF) par la voix de son président, J. Pélissard (UMP), confirme que les communes ont bien du mal à appliquer la loi particulièrement quand la grève est forte. Une proposition de loi a d’ailleurs été déposée pour exempter les communes rurales de cette obligation.
L’ANDEV, qui regroupe les directeurs de l’éducation des villes françaises, avait émis des doutes sur l’utilité du SMA. Elle estime que « cette épreuve de force entre les communes impuissantes, prises en tenaille entre les parents et les enseignants, et l’Etat qui s’en lave les mains est véritablement malsaine et n’a sur ce sujet que trop duré ».
Vers un amendement de la loi ? Comme l’AMF, l’ANDEV demande une révision de la loi. « Si le gouvernement ne souhaite pas remettre en cause le principe de service minimum, il faut au moins envisager un meilleur partage entre l’Education nationale et les communes pour sa mise en œuvre… L’ANDEV appelle à un nouveau débat législatif sur ce sujet. afin que nous restions un pays de droit, de droit applicable ».
Sur le Café, le SMA déshabillé par la grève
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Pourquoi Obama injectera-t-il des milliards dans les maternelles ?
Alors qu’ici on ampute la maternelle, aux Etats-Unis on fait le contraire. Comment expliquer cela ? Pourrait-on se tromper de ce coté de l’Atlantique ? Selon Education Week, l’équipe du futur président est déjà au travail… et travaillée par différents lobbys. Un premier enjeu est l’inclusion de l’éducation dans le plan de relance de l’économie. Cette proposition est soutenue par la fédération syndicale AFT. Et B. Obama a promis une révision de la loi No Chlld Left Behind pour en améliorer qualitativement les tests. Mais on retiendra surtout que le futur président a prévu d’investir 10 milliards de dollars dans l’enseignement pré-élémentaire.
Cette politique n’arrive pas par hasard : plusieurs rapports (Hitting Homes en 2007, Tough Choices en 2006) ont montré aux Etats-Unis que c’était là qu’il fallait investir pour augmenter le nombre de diplômés du supérieur. Selon Travis Reindl, auteur de « Hitting Home », le pays devra augmenter de 37% sa production de diplômés du supérieur pour faire face aux besoins économiques des Etats-Unis. Une étude du Bureau du Travail a calculé que d’ici 2014, les Etats-Unis auront besoin de 30% de jeunes titulaires du bac en plus, de 20% de jeunes de niveau universitaire, de 17% de titulaire d’une licence en plus, etc. (alors qu’ils sont nettement plus nombreux qu’en France proportionnellement).
L’enseignement pré-élémentaire est perçu comme LA réponse à ces besoins. L’Amérique sait bien que c’est uniquement dans les couches populaires qu’elle dispose encore d’un vivier de futurs étudiants capables de la maintenir au rang de première puissance innovante mondiale. Or l’école maternelle est pour ces catégories sociales la clé pour lutter contre l’échec scolaire. Une réalité démontrée aussi en France par plusieurs rapports. Dans un pays où l’école maternelle est peu répandue, le rapport Hitting Home demande à ce que tous les enfants soient scolarisés en maternelle à partir de 4 ans, à partir de 3 ans pour les enfants des milieux défavorisés.
Un raisonnement qui n’a pas atteint l’autre rive de l’Atlantique où les ambitions pour la jeunesse sont, il est vrai, plus modestes. La France qui avait une avance en matière de scolarisation précoce est en train de la perdre. En interdisant la scolarisation à deux ans, comme il veut le faire, le gouvernement va remettre en cause automatiquement celle à trois ans, du moins pour les enfants nés par exemple à l’automne. Ce recul « administré » de la scolarisation à trois ans pourra ensuite, comme on le voit pour les 2 ans, être utilisé pour amputer encore d’une année l’école maternelle. On a bien vu, dans les commissions sénatoriales, que l’avenir des jeunes défavorisés pèse moins que le présent des économies budgétaires. Pas d’avenir. Pas de couleurs…
Sur le Café, le rapport Hitting Home
Sur le Café le rapport Tough Choices Tough Times
Signer la pétition de l’Ageem (35 000 signatures)
Revenir au sommaire
La grève gagne aussi les sites d’instits
Combien de grévistes aujourd’hui ? A coup sûr énormément dans le primaire et beaucoup dans le secondaire. Les cortèges mêleront des revendications communes et opposées. Tous descendent dans la rue contre les suppressions de postes et pour une revalorisation des carrières. Mais les instits défileront aussi contre le démantèlement de l’école maternelle, la suppression des Rased et le retour à des programmes conservateurs.
Dans le secondaire, la réforme du lycée divise les enseignants. Défileront ensemble des enseignants plutôt favorables à ce que devait être la réforme Darcos et d’autres enseignants opposés à la réforme, préoccupés par l’avenir de leur discipline.
Rideau noir sur une quarantaine de sites Internet très populaires chez les instits : lencrier, maternailes, pmev, pragmatice, etc. Cette fermeture rarissime (il n’y a qu’un seul précédent) est l’indice d’une très forte mobilisation dans l’enseignement primaire.
Nous sommes tous des professeurs d’école
Sous ce titre printanier, Philippe Meirieu signe une tribune qui fait mouche. « Les enseignants du premier degré, parce qu’ils font corps avec le projet de la République, parce qu’ils incarnent ce que la droite au pouvoir déteste le plus, sont, aujourd’hui, attaqués de toutes parts et atteints dans leur identité même ». Pour Philippe Meirieu ce qui mobilise les enseignants du primaire c’est plus qu’une revendication matérielle mais le sentiment d’une « agression identitaire ».
« Nous assistons aujourd’hui à une attaque en règle contre l’école primaire » écrit-il. « C’est, en même temps, une attaque contre la pédagogie que l’école primaire incarne : une pédagogie rigoureuse et exigeante, mais qui n’exclut pas, pour autant, l’attention aux difficultés de chacun et la construction du collectif. Cette attaque s’inscrit dans un contexte de libéralisation générale : on nous ressert, sous les oripeaux de la « modernisation », la vieille idée du 18ème siècle selon laquelle « les vices privées font les vertus publiques » et « la concurrence garantit la qualité » ! Cette attaque s’effectue en flattant tous les individualismes et en imposant, simultanément, une technocratie de plus en plus insupportable… Elle vise, en réalité, un des fondements de la République, indispensable plus que jamais à notre démocratie : la formation d’un sujet, capable, parce qu’il s’inscrit dans un passé et se projette dans un futur, de « penser par lui-même » ».
Les lauréats de la liste complémentaire ne se laissent pas oublier
Chaque année les candidats aux concours mis sur liste complémentaire sont utilisés pour effectuer des remplacements. Cette année ces appels avaient été suspendus. Ils reprennent mais ces « listes complémentaires » estiment que le recrutement est sans rapport avec les besoins. Ils le font savoir dans plusieurs académies, ainsi à Lyon où ils ont manifesté le 19.
Les CPE aussi
« Les vies scolaires, baromètres des établissements, sont « au rouge » et il est de la responsabilité de leurs chefs de service d’alerter sur une situation qui porte préjudice aux élèves et aux personnels ». Les CPE du Sgen Cfdt annoncent une grève le 25 novembre. Ils revendiquent pour des conditions de travail « décentes » et la création de postes.
Article 89 : Le gouvernement se range à la proposition sénatoriale
Selon l’AFP, la ministre de l’intérieur a annoncé à l’Assemblée que le gouvernement soutiendrait la proposition de loi déposée au Sénat qui abroge l’article 89 et met en place un nouveau dispositif. L’article 89 oblige les communes à financer les écoles privées situées hors de la commune où sont inscrits des enfants de la commune. Cet article a fait l’objet de nombreux pourvois en justice au point d’être inapplicable.
Sur le Café la proposition du Sénat
Cameroun : Les instituteurs contractualisés sans salaire
« Je vis grâce à la magnanimité de quelques villageois » témoigne un instituteur de Tignère dans le nord du Cameroun selon Le Messager. Embauchés en octobre, au lieu de septembre, ils voient se terminer leur second mois de travail sans avoir rien touché. Le Cameroun a embauché cette année 5 500 enseignants supplémentaires pour faire face au défi que constitue la scolarisation de tous les enfants du pays. Il manque plus de 30 000 enseignants.
Sur le Café, le Cameroun recrute 5 000 enseignants
Revenir au sommaire
Les enfants ont des droits
Le 20 novembre c’est aussi la Journée des droits de l’enfant. A cette occasion; Les Clés de l’actualité du 19 novembre invitent les jeunes à découvrir leurs droits à travers un quiz. Ils donnent la parole à Dominique Versini, défenseure des enfants.
A l’occasion de cette Journée, DEI France organise un colloque. « Promouvoir la formation des enfants à la coopération et à la participation démocratiques dans les collectifs éducatifs » est le thème de la 8ème Journée de DEI France. L’association , qui veille au respect des droits des enfants, réunit à Paris le 22 novembre des spécialistes des pratiques de coopération : Laurent Ott, Olivier FRancomme etc.
Jeunes Violence Ecoutes continue
Lancé en 2000 par Julien Dray, vice-président du conseil régional, Jeunes Violencs Ecoutes (0800 20 22 23 ) apporte une écoute et un soutien aux jeunes franciliens victimes ou témoins de violences scolaires. Cette année,la région lance une campagne radio appuyée par les animateurs des radios « jeunes ». Un site internet informe sur les types de violences et sur la loi et encourage les échanges d’expériences et de solutions. Un dernier espace s’adresse directement aux parents.
Le site a reçu 12 000 appels en 2007-2008. Les violences physiques sont le premier motif et, à ce titre, la lecture du forum fait froid dans le dos… Les agressions sexuelles sont en légère diminution. Les appels relatifs aux violences au sein de la famille augmentent : ils représentent 40% des appels.
Orientation : quels acteurs ? quels territoires ?
« Les acteurs qui interviennent dans les choix d’orientation des élèves sont nombreux et variés. Professionnels et intervenants institutionnels au sein du système scolaire agissent ainsi aux côtés d’acteurs « profanes », aux premiers rangs desquels se trouve l’entourage des élèves » estime une enquête du Cereq publiée dans Bref n°256. « Le territoire peut s’imposer comme une contrainte freinant la mobilité de certains élèves et pénalisant leur niveau de qualification. Il pose également, sur un plan opérationnel pour les décideurs publics, la question des niveaux pertinents de coordination des acteurs ».
Santé : des fruits et des légumes pour les écoliers
« Dans l’Union européenne, 22 millions d’enfants présenteraient une surcharge pondérale. Plus de cinq millions sont obèses, et ce chiffre n’est pas près de diminuer; au contraire, il devrait augmenter de quelque 400 000 unités chaque année ». Pour lutter contre ce fléau, les ministres de l’agriculture européens ont décidé de consacrer 90 millions à la distribution de fruits et légumes dans les écoles. Les produits laitiers pourraient suivre.
Le tour du monde de Blondi
En 2003, Blondi, un jeune Israélien de 17 ans, est mort dans un attentat terroriste. Il rêvait de voir le monde, d’aller en Amérique du sud, en Australie, en Inde. Ses parents tentent de satisfaire ce vœu posthume et sans doute d’entretenir la mémoire de ce fils, en demandant aux internautes de se faire photographier avec la photo de leur fils.
Revenir au sommaire
La classe
Journée Image, numérique et éducation
Montrer que l’on peut répondre aux besoins des enseignants en leur faisant gagner du temps avec l’utilisation d’outils de plus en plus sophistiqués, souvent interdiscipinaires, ou avec des ressources adaptées, tel était l’objectif de la manifestation Image, numérique et éducation, organisée par le ministère de l’éducation nationale le mercredi 19 novembre, à la Cité des sciences et de l’industrie.
Non seulement il y a de plus en plus de ressources numériques pour les enseignants, notamment en video, mais il y a aussi de plus en plus d’outils innovants pour les utiliser. C’est ce que la rencontre Image, numérique et éducation, IMNE, a démontré sans conteste, en présentant une quinzaine de productions d’éditeurs, de musées ou d’autres institutions. Tous ces produits, ont été pensés pour répondre d’abord aux besoins des enseignants, soit à partir de recensement de besoins (comme pour Cabri 3D ou Infolangue), ou pour coller à des évolutions des programmes (les guides d’écoute de la Cité de la musique, Jalons de l’histoire du temps présent de l’INA) ou encore pour s’adresser à des publics particuliers comme l’espace dédié que lesite.tv va ouvrir pour les malentendants.
Les prix des chroniques lycéennes
Transformer des lycéens en critiques musicaux, quel défi ! C’est celui des Chroniques lycéennes. Le 21 novembre, à la Cité de la Musique seront remis les prix des Chroniques lycéennes. Les meilleures critiques seront publiées sur Les chroniques
Revenir au sommaire
La recherche
Quelle morale pour les digital natives ?
Quelles valeurs animent les « digital natives » quand ils sont en ligne ? Comment les jeunes conceptualisent leur participation aux mondes virtuels et les choix qu’ils font ? Quelles valeurs éthiques sont sollicitées par les usages sociaux du net ? Comment le net fait bouger ces repères ? Ces questions sont étudiées de près par le GoodPlay Project, une étude menée par la Harvard Graduate School of Education.
Le projet mené par Carrie James et Howard Gardner suit de près 61 jeunes lycéens et étudiants dont la moitié participent à des sites sociaux, l’autre moitié joue ou blogue en ligne. L’équipe d’Harvard a repéré cinq défis éthiques posés par le réseau : l’identité, l’intimité, la propriété, la crédibilité et la participation. Pour chacune le net déplace les repères habituels.
Ainsi les élèves sont confrontés à la question de la crédibilité, c’est ce que révèle par exemple leur usage de Wikipedia. Ils tiennent à l’intimité mais mettent en ligne des contenus personnels. Tous téléchargent illégalement de la musique. Peu se sentent responsables par rapport aux communautés virtuelles auxquelles ils participent.
L’étude est en cours mais ses résultats ne devraient pas manquer d’intéresser les enseignants.
Revenir au sommaire
Citoyenneté
Le Parlement et l’histoire
« Le Parlement n’a pas à outrepasser le domaine de la loi en en prescrivant le contenu. Cette compétence est du ressort du gouvernement ». B. Accoyer a rendu compte le 19 novembre de sa mission d’information sur les questions mémorielles. Il a écarté la participation du parlement à la définition des programmes d’histoire. Mais il estime que le parlement peut à travers une mission d’information « donner un avis éclairé sur la façon dont l’enseignement de cette discipline peut apporter sa contribution à la construction de la citoyenneté républicaine ».
Cette déclaration fait suite au scandale lancé par la loi de 2005 sur les « aspects positifs de la colonisation ». C’est le gouvernement qui avait obtenu la suppression de l’article indigne. Mais, ily a quelques jours, c’es le ministre de l’éducation nationale qui le ressuscitait… Cette agitation présage-t-elle de nouvelles manœuvres sur l’enseignement de l’histoire ?
L’Etat dans tous ses états
« Où en est-on avec l’État ? Doit-on sérieusement envisager sa diminution, suivie de son abolition ou suppression ? Ou bien doit-on le repenser et notamment le réorganiser quant à sa finalité et ses principales hiérarchies, par exemple en lui conférant la souplesse qu’il n’a pas, en l’individualisant et le taillant à la portée de l’individu ? Que chacun puisse soutenir sans pour autant se prendre pour Louis XIV « l’État c’est moi » constituerait ainsi un horizon indépassable nécessairement impensé ou dénié de l’utopie philosophico-politique. Ce serait dans un tel non-lieu dessiné par la pensée inventive des philosophes que résideraient les idéaux les plus tenaces d’un bonheur structurellement garanti (comme par exemple dans le préambule de la Constitution américaine), idéal dans lequel se retrouverait le diagnostic de Descartes : « C’est le plus grand bien qui puisse être dans un État que d’avoir de vrais philosophes. » » C’est par cette réflexion que Gilles Benham introduit un nouveau Mag Philo. Sur le thème de l’Etat, il propose des articles et une sélection de ressources.
Revenir au sommaire
Les disciplines
EDD : La déforestation
De 1992 à 2006, suivez sur des images NASA la déforestation au Mato Grosso, un état de l’Amazonie brésilienne.
Les maths et leur avenir
L’Inspection générale de mathématiques organise les 26 et 27 novembre, à Paris, un colloque national sur « l’avenir de l’enseignement des maths au collège et au lycée ».
Au programme une table ronde sur l’enseignement, des conférences sur maths et informatique, une comparaison internationale des enseignements, les métiers des maths etc.
Le blog de l’Université d’été, préparatoire du colloque
Orchestres en fête
Du 14 au 23 novembre, des centaines d’événements sollicitent la musique Découvrez le programme.
S.E.S. : 406 lycées grévistes
Ils seront probablement nombreux aujourd’hui dans les manifestations. Les professeurs de SES craignent pour le maintien de leur discipline. Ils ont recensé 406 lycées sans cours de SES le 20 novembre. Cela alors que s’ouvre à Lyon les Journées de l’économie.
Les Journées de l’économie sur le Café
Revenir au sommaire
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.
Revenir au sommaire