LE FAIT DU JOUR
Huit associations complémentaires dénoncent leur étranglement financier
ÉDITORIAL
Educatives et complémentaires
LE SYSTEME
La maternelle traumatise-t-elle les enfants ? l Une grève massive est attendue jeudi 20 novembre l De nombreuses villes n’auront pas de service d’accueil jeudi 20 l Un second instit entre en « résistance pédagogique » l A Pavillons-sous-Bois l’un chante, l’autre pas l L’éducation enjeu électoral au Québec l Congo : 150 000 enfants sans école.
L’ÉLÈVE
Pas de 0 de conduite alerte l 100 000 entrepreneurs et moi et moi et moi
LA CLASSE
L’accompagnement éducatif au collège l Les castors d’Ile-de-France.
LA RECHERCHE
Le travail en équipe
LES DISCIPLINES
Documentation : L’Europe l E.D.D. : Yvette Veyret définit l’EDD
Le fait du jour
Huit associations complémentaires dénoncent leur étranglement financier
« L’Avenir des Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, et donc de leurs activités, est aujourd’hui gravement mis en péril par des décisions arbitraires et brutales du Ministre de l’Education nationale » annoncent 8 associations complémentaires de l’enseignement public : les Cemea, les Eclaireurs et éclaireuses de France, la FOEVEN, la Jeunesse au plein air, les Francas, la Ligue de l’enseignement, l’OCCE et la Fédération des pupilles de l’enseignement (FGPEP). Elles reprochent au ministre d’avoir brutalement réduit de 25% leur subvention pour 2008. « Cette décision du Ministre intervient bien tardivement en fin d’exercice, à une date où toutes les actions de l’année, et les charges financières correspondantes, sont engagées » précisent-elles. Xavier Darcos a également décidé de les frapper en ne reconduisant pas à partir du 1er septembre 2009 l’aide qu’il apportait aux centaines d’emplois d’enseignants détachés indispensables à la conduite des activités de terrain des associations.
« Par ces décisions, des millions d’enfants et de jeunes scolarisés seront privés de l’action éducative des Associations agréées partenaires de l’Ecole » annoncent les associations. Pour elles, il ne s’agit plus d’un effort, compréhensible de rigueur. « Ils s’inscrivent dans une démarche politique surprenante, celle de programmer la disparition des mouvements d’Education populaire, ciment de citoyenneté et du « vivre ensemble » ». Alors que d’autres organismes voient leurs moyens augmentés, elles interrogent l’opinion : « Une démocratie de la rétorsion pour délit d’opinion et de la mise au pas cadencé est elle encore une « république » ?
Les 8 mouvements ouvrent un site commun pour abriter une pétition.
Darcos propose un pacte (25 janvier)
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Educatives et complémentaires
Depuis le 6 octobre, les 8 associations éducatives complémentaires de l’enseignement public qui siègent au CNAECEP ont appris que leurs dotations de l’Etat seraient réduites de 70% : la convention pluriannuelle d’objectifs est réduite d’un quart pour l’année en cours et les subventions compensatoires pour payer les personnels détachés et mis à disposition sont supprimées dès la rentrée de septembre 2009. Le motif avancé – remettre les enseignants devant les élèves – cache en fait une réalité purement comptable : réduire les subventions de l’Etat. D’ailleurs un certain nombre de ces enseignants continueront d’être payés par ces associations, mais cette fois sur leurs fonds propres, pour pouvoir continuer un certain nombre d’actions de service public ou d’éducation populaire. Ces réductions sans précédent, qui amènent les associations à faire des choix douloureux, font écho à celles que connaissent les fédérations de parents d’élèves et les mouvements pédagogiques. Les soutiens de nombreuses collectivités, de députés, celle hier de l’Association des Régions de France pointent la contradiction entre les discours du président Sarkozy et les actes du ministre de l’Education nationale. Comme à chaque moment de crise, les finalités doivent être réinterrogées.
En quoi ces associations sont-elles complémentaires et éducatives ? Une idée reçue serait de croire qu’elles ont une mission réparatrice. A travers leurs actions quotidiennes, elles ont depuis longtemps constaté qu’une telle conception mène à l’impasse. Que l’on coordonne un atelier-relais ou une résidence d’artistes, entrer dans une vision déficitaire amène à se considérer « contre ». Quel que soit le bouc émissaire que l’on choisisse, cela mène immanquablement à considérer que l’inscription d’un parcours d’un enfant à l’école n’est pas un projet global qui concerne tous les adultes et toute la société. Il est vrai que trop d’enfants et de jeunes ont « mal à l’école » et ce, pour des raisons multiples : héritages familiaux, carences diverses, difficultés matérielles évidentes. Les mouvements d’éducation populaire que nous sommes considèrent que c’est leur rôle de favoriser la réinscription de ces enfants, de ces jeunes dans l’école, quitte à avoir parfois des visions discordantes avec les responsables de l’institution. Dans une démarche éducative, il ne s’agit pas tant de faire de l’école une institution incontournable ou indépassable que de permettre aux enfants de s’inscrire dans une institution, de s’inscrire dans un parcours qui fait grandir, d’acquérir des savoirs qui « libèrent et unissent » pour reprendre l’expression d’Olivier Reboul.
Nous faisons donc avec. Positivement et délibérément. Avec les enseignants et leurs hiérarchies. Avec les parents et leurs ressources propres. Avec les collectivités locales et leurs compétences, voire leurs initiatives singulières. S’il nous arrive de « faire à la place», c’est dans une logique de projet, donc de façon transitoire. Si nous formons des lycéens en vue des élections au conseil de la vie lycéenne, notre objectif est de faire que ces formations soient intégrées au projet et aux pratiques de l’établissement et prises en charge par les adultes qui y travaillent au quotidien. C’est notre ambition de faire grandir la sphère éducative. Par notre présence sur le territoire au long des années, nous soutenons les établissements dans cette logique de projet.
Aujourd’hui la tentation est forte de dévier de ces orientations : faire durablement « à la place ». Le corollaire est alors de nous positionner solidement comme des prestataires de service sur des segments de marché à défendre contre la concurrence. Nous savons bien que les officines privées qui créent la demande par leur matraquage publicitaire et ont parfois l’oreille des puissants ont déjà plusieurs longueurs d’avance, sont prêtes à quitter la scène à la première difficulté imprévue ou à réviser leurs tarifs. Leur objectif n’est pas le nôtre. C’est ce que nous affirmerons le samedi 29 novembre prochain au Salon de l’Education. Avec nos partenaires : parents, enseignants, associations et collectivités.
Eric Favey, secrétaire national de la Ligue de l’enseignement, délégué à la culture et à l’éducation.
La maternelle traumatise-t-elle les enfants ?
Malgré un rapport neutre de la Cour des comptes, la majorité semble décidée à en finir avec la scolarisation à deux ans. Quelques jours après la publication du rapport Papon, mardi 18 novembre, la Commission des finances du Sénat auditionnait le ministre de l’éducation nationale sur le rôle et la gestion de l’école maternelle en s’appuyant sur un nouveau rapport de la Cour des comptes. Xavier Darcos, absent, était représenté par Jean-Louis Nembrini, directeur de la Dgesco. Le président de la commission, Jean Arthuis s’était déjà exprimé contre la scolarisation à 2 ans. Son département accueillera les premiers « jardins d’éveil » imaginés par les rapports Tabarot et Papon. Le rapporteur spécial, Gérard Longuet, estime que la scolarisation à deux ans fait peser sur l’éducation nationale des dépenses qui relèvent de la famille ou de la Ville.
Les autres critiques sont portées par JL Nembrini. « L’école maternelle est une école » revendique-t-il. Le ministre veut en faire « une véritable école propédeutique aux apprentissages fondamentaux ». Dans cette conception de l’école, « à partir de quel âge peut-on entrer dans une école qui permette à l’enfant de se comporter comme écolier ? » interroge-t-il « Avant trois ans c’est difficile ». Il évoque également les pédopsychiatres « très réservés sur la possibilité de l’enfant à être socialisé à deux ans » et pour qui l’école à deux ans est source de traumatisme. L’éducation nationale s’accuse elle-même de mal traitance…
« La principale conclusion de notre rapport c’est qu’on continue à mal connaître l’école maternelle » affirme Jean Picq, président de la 3ème chambre de la Cour des comptes. Le rapport souligne la grande hétérogénéité des situations d’une commune à l’autre. Le taux de scolarisation à deux ans varie très fortement, en fonction des priorités communales. L’opposition qui est traditionnellement faite entre le jardin d’enfant nordique basé sur l’épanouissement et la socialisation et l’école maternelle française, qui se présente comme école, lui semble moins tranchée qu’il n’y parait, ce qui balaie l’argument du « traumatisme ». Quant à l’efficacité, le rapport égrène les rapports pour conclure qu' »il est difficile d’en tirer des conclusions définitives ». Le rapport n’omet pas les études positives, comme celle de C. Moisan et J. Simon, ou celle de la Depp en 2001, les travaux d’Agnès Florin ou ceux de l’Iredu. Tous concluent positivement sur l’efficacité de l’école maternelle particulièrement pouir les enfants défavorisés. Ils « trouveraient à l’école maternelle davantage de stimulations quant au vocabulaire ». Mais une étude de l’Insee va en sens contraire.
Les sénatrices socialistes MC Blandin et F Cartron rappellent les conclusions des rapports en faveur de l’efficacité de l’école maternelle et de son coût : elle est trois fois moins chère que la crèche. D’où deux interrogations. Le ministère s’engage-t-il à scolariser tous les élèves dès les trois ans ? Et enfin qui paiera les frais du jardin d’éveil ? Aujourd’hui, si l’école maternelle coûte 12 milliards seulement 0,7 sont payés par les parents. Qu’en sera-t-il demain ?
Une grève massive est attendue jeudi 20 novembre
2008 va-t-il retrouver le niveau de 2003 ? Selon le Snuipp ce serait le cas dans le primaire avec 63% de grévistes attendus le 20 novembre. C’est dans le Haut-Rhin que l’on comptera le moins de grévistes avec seulement 40% de grévistes. Mais dans 17 départements ce taux atteindra ou dépassera 80% ! Le mouvement est soutenu est soutenu par les trois principaux syndicats (Snuipp, Sgen Cfdt et Se-Unsa). Dans le secondaire la quasi-totalités des syndicats appelle également à la grève, ainsi que les lycéens de la Fidl et de l’UNL.
Les revendications concernent le budget 2009 avec ses suppressions de postes et la revalorisation du métier. Mais d’autres éléments, comme la suppression des Rased ou les menaces sur l’école maternelle, expliquent aussi cette forte mobilisation quantitative. Les syndicats soulignent l’absence de dialogue avec Xavier Darcos.
Le mouvement a aussi une forte intensité qualitative. A preuve cette vague de fermetures de sites Internet dans le primaire. 29 sites parmi les plus populaires chez les enseignants du primaire devraient être fermés jeudi.
De nombreuses villes n’auront pas de service d’accueil jeudi 20
Paris, Brest, Nantes, Cherbourg, Vénissieux, Clermont-Ferrand… : de nombreuses villes ne mettront pas en place le service d’accueil prévu par la loi sur le Service minimum d’accueil (SMA). La plupart expliquent qu’elles sont dans l’incapacité de le faire.
Ainsi à Paris, la Mairie constate que 549 écoles compteront plus de 25% de grévistes (le seuil de mise en place du SMA), dont 208 qui auront 100% de grévistes. « Ces prévisions impliqueraient d’organiser, en 48 heures, l’accueil de 87 300 enfants et, pour ce faire, de mobiliser 6 365 encadrants qualifiés et formés (1 encadrant pour 15 élèves et 1 responsable par école) connaissant le fonctionnement des établissements scolaires et l’ensemble des consignes de sécurité en cas d’accident ou d’évacuation ». Pour la Ville cet objectif est « irréalisable ». D’autant que les syndicats des personnels d’animation et la CGT du personnel des écoles participeront à la grève.
La grève du 20 novembre va probablement mettre à nouveau en évidence les faiblesses de la loi sur le SMA.
Un second instit entre en « résistance pédagogique »
« Je vous écris cette lettre car aujourd’hui, à l’instar d’Alain Refalo, enseignant à Colomiers…en conscience, je ne puis plus me taire ! En conscience, je refuse d’obéir ! » Un second enseignant, cette fois du sud-est de la France, a envoyé à son inspecteur une lettre très proche de celle d’A. Refalo.
A Pavillons-sous-Bois l’un chante, l’autre pas
« Je n’verrai pas l’église, Ni la mosquée, Le Maire Front Nat’, Et la boucherie Hallal, Car mon Toulouse, Ils l’ont tout abîmé, Strawberry Fields, Ils lui ont fait trop de mal ». Ces quelques vers de Bertrand Soulier réveillent les tensions politiques en Seine-Saint-Denis. Elles sont issues d’un album distribué à 1 200 collégiens du 93 dans le cadre du projet pédagogique « Zebrock au bahut ». Le maire UMP de Pavillons-sous-Bois (93) demande son retrait : il la juge injurieuse pour lui et sa ville.
L’association Zebrock proteste de sa bonne foi. « Comme bien des chansons, « Pavillons Sous Bois », relève du domaine métaphorique et fictionnel et prend la liberté de forcer le trait quand l’artiste souhaite donner du poids à son propos. Les vingt chansons sélectionnées (de Félix Leclerc à Claire Diterzi en passant par Juliette Gréco et Abd Al Malik) sont appelées à être commentées et appréciées par les élèves, à la faveur d’interventions pédagogiques de plusieurs heures que l’équipe de Zebrock conduit dans chacune des classes … Cette chanson combine deux aspects importants au regard du projet : le rapport au territoire et le déroulement narratif sur plusieurs époques, à la fois intimes (enfance, vie adulte) et dans l’espace public. Elle a donc été retenue pour son inscription de fait dans notre territoire, la Seine Saint-Denis et pour ses qualités narratives, musicales et expressives » déclare l’association Zebrock..
Dans le Café, Zebrock au bahut
L’éducation enjeu électoral au Québec
2008 est une année d’élections au Québec et les deux principales formations, le Parti Québécois (PQ) et le Parti Libéral Québécois (PLQ), actuellement au pouvoir, ont fait de l’éducation un des enjeux des élections. Le PLQ a promis qu’en cas de victoire il réduirait de 10% la taille de toutes les classes. Pour cela il embauchera 2 400 enseignants supplémentaires. Le PQ a répondu le 17 annonçant qu’il baisserait de 20% la taille des classes dans les établissements défavorisés et de 10% ailleurs. Chaque parti y va de ses suggestions pour trouver les enseignants nécessaires.
Congo : 150 000 enfants sans école
Les combats entre armée régulière et rebelles à l »est de la RDC ont fait fermer les écoles et déplacer les population. Selon l’IRIN, un service d’information des Nations Unies, 150 000 enfants manqueraient l’école. Des centaines auraient été enrôlés par les bandes armées.
Pas de 0 de conduite alerte
« Nos décideurs confirment leur choix de programmes de conditionnement et de contention psychique des enfants, et de suspicion d’incompétence des parents avant même que leur bébé soit né. » Note le collectif pas de 0 de conduite. Il dénonce le soutien public à « des programmes dits de « prévention psychologique communautaire », en provenance du Québec » comme le Promat « Le développement de ces programmes de « promotion de la santé mentale », qui relèvent du conditionnement plutôt que de l’éducation ou des soins fait appel à des professionnels hors champ de la prévention ou du soin (enseignants et éducateurs) au moment-même où les secteurs de pédopsychiatrie, les RASED, les services de PMI sont de plus en plus sinistrés quand ils ne sont pas menacés de disparition. Une nouvelle fois l’écart entre les discours et les mesures est flagrant. Tout en annonçant l’aide à la parentalité, la lutte contre l’échec scolaire et le développement de la prévention, les pouvoirs publics appliquent en réalité la logique de la restriction budgétaire et des politiques qui dégradent la qualité des lieux d’accueil, de vie et d’éducation des enfants ».
100 000 entrepreneurs et moi et moi et moi
« Quarante ans après Mai 68, entrepreneurs, investisseurs, étudiants, enseignants et chercheurs se retrouveront à la Sorbonne le 21 novembre 2008 lors de la Conférence Annuelle de l’Entrepreneur pour mettre l’entrepreneuriat au coeur de la Cité ». Ca commence fort, et de façon très délicate, pour « 100 000 entrepreneurs », une association qui vise à transmettre « la culture d’entreprendre » aux jeunes.
Elle organise le 21 novembre une rencontre enseignants – entrepreneurs. Pardon ! Pas une rencontre, mais « le 1er speed dating » entre enseignants et entrepreneurs. Avant de donner la parole aux « entrepreneurs qui changent la France » . Des lycéens et des collégiens sont de la partie.
La classe
L’accompagnement éducatif au collège
Voilà un livre qui tombe à pic, pour aider ceux qui doivent faire face à l’accompagnement éducatif. Réalisé par une équipe d’inspecteurs, il vise à accompagner la mise en oeuvre d ece dispositif.
Il rappelle d’abord les dispositifs existants (CEL, PRE, CLAS etc.). Il propose ensuite les bases de l’accompagnement : un projet , une charte de gestion etc. Une dernière partie montre comment concretement mettre en place le dispositif : aide aux devoirs, pratique sportive, pratiques artistiqyes…
L’ouvrage comprend de nombreuses fiches : évaluation des élèves mais aussi fiche projet etc.
L »accompagnement éducatif. Guide pour le collège, 2008 Paris .
Les castors d’Ile-de-France
C’est le 20 novembre que seront remis le sprix de ce concours organisé par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France pour les écoliers. Ils sont invités à travailler sur la production d’eau, les ressources etc.
La recherche
Le travail en équipe
« L’autonomie des établissements ne peut se développer qu’avec des équipes » estime Jacques Nimier. « Ce qui est surprenant » poursuit-il, c’est que, si les autorités encouragent ce travail en équipe dans les textes officiels, il ne paraît pas se mettre en place facilement dans les établissements. Pourquoi? C’est à cette question que tente de répondre la thèse de Brigitte CHARRIER soutenue à Paris X sous la direction du Professeur Claudine BLANCHARD-LAVILLE. Le site de J. Nimier en donne des extraits qui permettent de découvrir des dimensions du travail d’équipe auxquelles on n’a pas l’habitude de penser. »
Les disciplines
Documentation : L’Europe
La présidence française du conseil de l’Union européenne (1er juillet – 31 décembre 2008) est l’occasion en France d’une mobilisation informationnelle importante sur l’Europe et ses enjeux dans le monde actuel. Cette dimension européenne a été particulièrement encouragée dans les établissements scolaires et le monde éducatif, et de nombreuses initiatives ont vu le jour dans les académies. Claire Balas montre ces nouvelles ressources.
E.D.D. : Yvette Veyret définit l’EDD
« Il est certainement indispensable de sortir des discours catastrophistes qui écrasent les jeunes et leur enlevant tout projet, voire tout espoir pour un avenir meilleur. Comment alors peuvent-ils réagir? » Dans le Café mensuel 97, Yvette Veyret, géographe, réfléchit à l’enseignement de l’EDD.
« Il est nécessaire d’insister sur des actions possibles, à l’échelle de l’individu, du groupe et plus largement encore. Elles impliquent des choix économiques et politiques, et mobilisent pleinement les hommes politiques. Le développement durable est un objet politique. Il est indispensable aussi de souligner que l’on ne dispose pas de toutes les réponses pour passer à un développement durable. »
le Cafe
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