LE FAIT DU JOUR
X. Darcos dévoile la nouvelle classe de seconde
ÉDITORIAL
Réseau dead
LE SYSTEME
Les réactions à la réforme du lycée l Une lettre ministérielle cadre les masters l Darcos attaque le contrôle paritaire sur les mutations l Offensive sur les associations l La Grande-Bretagne comble le fossé numérique l L’enseignant amoureux de son élève relaxé.
L’ÉLÈVE
L’Ile-de-France entre en campagne contre l’illettrisme l Jobs d’hiver au CIDJ l Handicap : Manifestation aujourd’hui.
LA CLASSE
Ecole – Lycée : Le renouvellement des manuels aura-t-il lieu ?.
LA RECHERCHE
JP Astolfi réconcilie savoirs et pédagogie.
LES DISCIPLINES
L’éducation à la culture informationnelle.
LES TICE
Appel à production Pairformance.
Le fait du jour
X. Darcos dévoile la nouvelle classe de seconde
Que reste-il du projet de lycée « finlandais » ? « Je ne partage pas le sentiment de ceux qui croient qu’on rend service au lycée en le figeant dans son organisation actuelle. Réclamer le statu quo pour le lycée c’est chercher à briser ce qui fait la force de son lien avec les Français. C’est le rendre sourd aux attentes de la société ». Très persuasif, Xavier Darcos a présenté le 21 octobre la nouvelle classe de seconde en présence de JP de Gaudemar, chargé de la réforme du lycée. Il a confirmé que la réforme serait appliquée à la rentrée 2009.
L’horaire de la classe comprendra 30 heures d’enseignement, soit sensiblement le volume actuel. Il comprendra 21 heures « d’enseignements généraux » (français, maths, histoire-géo éducation civique, sciences expérimentales, LV 1 et 2, EPS). La répartition entre ces disciplines n’est pas faite et sera sûrement l’objet de négociations d’ici décembre. Il n’est plus question de « modules » pour ces enseignements dans le document ministériel. Une façon sans doute de rassurer ceux qui craignaient un éclatement disciplinaire. Et aussi d’affirmer une certaine continuité. X. Darcos affirme repousser l’idée d’annualiser l’enseignement.
Les élèves devront suivre 4 modules au choix mais définis selon leur filière. Ainsi en Humanités ils choisiront entre littérature, langues anciennes, langue vivantes ou arts et histoire de l’art. En sciences entre maths, physique-chimie, SVT, « informatique et société numérique », un module au contenu encore indéfini. En Sciences de la société ils disposeront de SES, gestion, histoire-géo. La dernière filière concerne les technologies (ingénieur, SMS, STL, hôtellerie) et l’EPS.
Enfin les élèves devront suivre un accompagnement obligatoire, à raison de 3 heures par semaine, réparti entre travaux interdisciplinaires, orientation et remise à niveau. Cet accompagnement est présenté comme une réforme essentielle. Dans l’esprit du ministre la personnalisation c’est la démocratisation. On ignore cependant comment les enseignants seront formés à cet accompagnement.
C’est surtout l’organisation de l’année qui change. L’année est divisée en deux semestres séparés par une semaine de bilan et examens blancs. Il y aura 4 conseils par an (au lieu de 3), 2 réunions de profs et 2 véritables conseils de classe. En contrepartie de cet accompagnement renforcé des élèves, l’ISO sera réévaluée.
Bien des éléments du projet initial ont fondu depuis l’été. L’idée de modules indifférenciés pour ne pas reconstituer de filières. La disparition du groupe classe. Les passerelles entre séries. Le travail d’équipe des enseignants. Sur tous ces points le ministre a reculé devant les exigences des associations de spécialistes et de syndicats. Le « nouveau lycée républicain » ressemblera beaucoup à l’ancien… D’ailleurs, sortant du cadre de la seconde, le ministre a promis que son projet n’aboutira pas à une réforme du bac. On imagine mal dans cette perspective comment échapper à la hiérarchisation des filières. A la question, « que reste-il du lycée « finlandais » annoncé au départ, un interlocuteur du Sgen répond : « Rien »…
Xavier Darcos présente pourtant sa réforme comme un facteur important de démocratisation du lycée. Il en attend la diminution des redoublements grâce à l’accompagnement individuel des élèves et au nouvel équilibre entre le temps de l’enseignement et celui du travail personnel.
Pourtant rien n’est moins sûr. Donner davantage d’autonomie aux établissements et de liberté aux lycéens c’est sûrement favoriser la motivation, l’envie d’apprendre et de meilleurs climats d’établissement. On ne voit pas d’ailleurs pourquoi la France échapperait à un mouvement général d’évolution du secondaire. Encore faut-il que ces libertés soient accompagnées. Or on ignore comment les établissements construiront leur offre de modules et si des propositions aussi riches et variées pourront être faites en banlieue et en centre ville. Laisser les établissements définir librement une partie du curriculum pourrait mener à une aggravation des écarts entre établissements.
On ignore également comment les enseignants seront aidés pour la mise en place des modules d’accompagnement des élèves. Or leur rôle sera déterminant dans le guidage des élèves. Laisser les conseils de classe décider en milieu d’année de réorienter les élèves c’est prendre le risque de renforcer la hiérarchisation au sein des établissements.
Xavier Darcos espère de nouveaux rapports entre élèves et professeurs. C’est reconnaître qu’une réforme n’est pas faite que de règlements. Il lui faut aussi une âme et un esprit. Sont-ils là ?
Sur le Café, le dossier réforme du lycée
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Réseau dead
Dimanche dernier les enseignants de RASED étaient particulièrement visibles et mobilisés dans la manifestation nationale. 3000 professeurs des écoles spécialisés doivent à la rentrée prochaine être « sédentarisés », en fait prendre la place d’enseignants admis à la retraite. Sur un total national de 9000 postes, la sédentarisation, si elle se confirme et se maintient à ce rythme, devrait aboutir à la disparition en 3 ans des réseaux d’aide et de soutien aux élèves en difficulté.
Pourquoi les RASED surgissent-ils brusquement dans le débat sur la politique éducative ? Dire qu’ils profitent d’une manifestation nationale pour faire parler d’eux serait malhonnête et bien court. Ce qui doit nous interroger, c’est la dimension « réseau ». Un réseau, c’est difficile à mettre en valeur : plusieurs compétences qui travaillent avec un réseau d’écoles, accueillent des élèves en difficulté, ponctuelle ou récurrente. Bref un travail collaboratif où l’on ne sait finalement pas qui est responsable des évolutions… Mais une possibilité d’avoir un relais, qu’on soit élève, parent ou enseignant. Et un relais gratuit pour l’essentiel.
Là où je suis, j’ai la chance d’observer ce que mettent en « réseau » les fédérations départementales de la Ligue de l’enseignement. Je prends ici un exemple exceptionnel, mais finalement significatif. Avec ce collège classé en RAR, une fédération travaillait depuis longtemps quand un jour elle a été sollicitée dans l’urgence pour intervenir. Devant la situation de violence vécue dans le collège, les enseignants avaient choisi de se mettre collectivement en retrait. La fédération a mobilisé ses salariés, des associations partenaires pour proposer pendant deux jours des activités, ni pour occuper les collégiens, ni pour remplacer les enseignants. Il s’agissait par la médiation d’activités sportives ou artistiques qui n’avaient rien à voir avec le programme, de permettre aux jeunes de mettre des mots sur leurs sentiments et de regarder leurs maux quotidiens avec recul. A chacun ensuite de reprendre un fil de l’histoire où le travail ne se fait pas justement dans l’urgence.
Les mouvements pédagogiques créent aussi du « réseau », pas seulement sur la toile : publications de pratiques réalisées par des enseignants, éclairages de chercheurs, expériences étrangères ; formations d’enseignants volontaires et mise en réseaux de militants. La même réflexion vaut pour les fédérations de parents d’élèves qui ont le souci de donner aux représentants de parents leur pleine dimension citoyenne. La pédagogie n’a pas toujours bonne presse en France et les parents ont du mal à trouver leur place dans une école historiquement construite pour « libérer les enfants de l’amour de leurs parents » comme le disait le philosophe Alain.
Pourquoi faire tous ces rapprochements entre les mouvements éducatifs complémentaires de l’enseignement public, les mouvements pédagogiques et la FCPE? Ce n’est pas seulement parce qu’ils faisaient partie du groupe originel appelant à la manifestation du 19 octobre. C’est aussi parce que les réseaux qu’ils ont constitués avec l’Ecole, que ce soit à l’intérieur ou à sa périphérie, voient eux aussi leurs activités, au demeurant fort peu lucratives et fort peu médiatisées, menacées par les diminutions brutales et sans précédent des dotations de l’Etat. Pourront-ils demain continuer à être des réseaux d’aide à une Ecole qui est aussi notre bien commun ?
Olivier Masson, chargé de mission au secteur Education de la Ligue de l’enseignement.
Les réactions à la réforme du lycée
« Nous restons sur notre faim au niveau des annonces de Xavier Darcos » annonce l’UNL dans une dépêche AFP. Le syndicat lycéen remarque que « nous voulions 28 heures de cours hebdomadaires, or 30 sont proposées ». La FIDL relève que « le système d’orientation en fin de seconde n’est pas changé, c’est dommage ».
Le Sgen Cfdt partage cet avis. « Le système des voies générale et technologique est conservé, la seconde risque bien de rester une gare de triage où le poids des enseignements obligatoires maintenus en l’état sera l’essentiel de l’orientation » Pour le syndicat « pour maintenir son calendrier, Xavier Darcos appauvrit considérablement la réforme… L’année sera bien divisée en semestres, mais pas les enseignements. Avec la réduction d’horaire, ce sont bien les conditions de travail des enseignants et des élèves qui vont s’aggraver… L’apprentissage de l’autonomie, l’aide à l’orientation, … promises aux lycéens ne bénéficient d’aucun temps supplémentaire, et surtout d’aucune modalité nouvelle d’organisation. Il y aura fort à faire pour que la semaine de bilan et d’orientation ne se réduise pas à une semaine d’épreuves de fin de semestre ».
Le Se-Unsa est fort déçu lui aussi. « Le soufflé sera vite retombé… Dans la nouvelle architecture… rien ne changera fondamentalement les logiques d’aujourd’hui… Quant aux ‘nouveautés’, elles auront une part si congrue qu’elles n’auront qu’une influence marginale sur le parcours des élèves ».
Le Snes et le Snep « prennent acte d’une inflexion générale du discours » Mais ils craignent que « la définition des « enseignements généraux » et des « modules d’enseignements complémentaires » ne lèvent pas les craintes de dénaturation ou de disparition d’un certain nombre de disciplines qui participent grandement à la formation intellectuelle, culturelle et civique des lycéens : les Sciences économiques et sociales, les langues anciennes, les enseignements artistiques ». Le Snes a demandé une annonce au ministre ce qui est peut-être le prologue à un retour dans les négociations…
Du côté des associations de spécialistes, l’Apses semblait la plus inquiète puisque absente des enseignements obligatoires.
Sur le Café, le dossier réforme du lycée
Une lettre ministérielle cadre les masters
Dans un courrier adressé aux présidents d’université, Valérie Pécresse définit le cadrage des masters préparant aux concours d’enseignement. Il précise que les formations comprendront 4 ou 5 composantes : culture disciplinaire, initiation à la recherche, préparation des concours, formation effective à l’enseignement. Celle-ci comprendra des aller retour entre le terrain et la formation.
Le document prévoit deux types de masters : des masters disciplinaires aménagés et des masters « métiers de l’éducation ». Leur définition est-elle adaptée à tous les enseignants ?
Sur le Café le dossier formation
Darcos attaque le contrôle paritaire sur les mutations
« Le ministère veut en finir avec le rôle de contrôle des commissions paritaires en insistant de façon plus accentuée sur le caractère indicatif du barème. Dans le second degré, il invite vivement les recteurs à dérèglementer plus avant, les conviant à multiplier les postes spécifiques académiques dont l’affectation est trop souvent du seul ressort de l’administration. Dans le premier degré, il modifie profondément les règles des mouvements départementaux et ce de manière unilatérale ». Le Sgen Cfdt rejette le projet de circulaire sur les mutations. Le Snuipp dénonce également une note qui « remet en cause le paritarisme ».
Offensive sur les associations
« Plusieurs millions d’enfants et de jeunes scolarisés sont concernés par les activités éducatives proposées par les organisations partenaires de l’école, agréées depuis plusieurs dizaines d’années par le Ministère de l’Éducation nationale » écrit La Jeunesse au Plein Air. « Ces activités (accompagnement scolaire, encadrement et formation de jeunes, classes de découvertes et voyages scolaires éducatifs, activités sportives, ateliers de pratiques artistiques, environnement et développement durable, etc.) s’inscrivent dans les apprentissages éducatifs nécessaires à chacun d’entre eux. Aujourd’hui, l’activité de ces associations est menacée ».
La JPA, après l’AFEV, annonce des coupes budgétaires sans précédent. « Le Ministre de l’Éducation nationale vient de supprimer, immédiatement et sans le moindre délai de prévenance, c’est-à-dire dès cet exercice 2008 alors que la quasi totalité des actions ont été engagées, une partie importante de l’aide financière qui permettait aux associations complémentaires de les réaliser sur tout le territoire. De plus, le Ministre annonce la suppression du financement de centaines de postes pourtant indispensables à l’encadrement des activités éducatives concernées ».
Ce sont maintenant les plus importantes associations complémentaires qui sont asphyxiées. « D’ores et déjà, 8 organisations (CEMEA – EEDF – FOEVEN – FRANCAS – JPA – La Ligue de l’Enseignement – OCCE – les PEP) ont décidé de réagir ensemble et de sensibiliser l’opinion publique dans le cadre d’une campagne d’information ».
La Grande-Bretagne comble le fossé numérique
Comment amener l’ordinateur et Internet dans toutes les familles ? En subventionnant l’achat de la machine, des logiciels et du service Internet. Le ministère britannique des enfants, écoles et familles commence la distribution dans le Suffolk. 400 millions d’euros sont réservés au plan d’équipement.
Sont éligibles à recevoir ce matériel non seulement les familles au revenu trop bas mais aussi les familles qui ne voient pas l’intérêt de l’ordinateur. Car c’est la généralisation du numérique chez les élèves que vise ce nouveau plan.
Il y a quelques jours, en France, Eric Besson présentait le plan français. Il se limite au recyclage de vieux ordinateurs dans les classes du primaire.
L’enseignant amoureux de son élève relaxé
« Il y a les faits. Ils sont là. Mais à un moment il y a une rencontre entre deux personnes ». Le professeur de français âgé de 43 ans a entretenu une liaison avec une élève mineure. Selon l’Afp, il était poursuivi pour atteinte sexuelle sans contrainte sur mineure de plus de 15 ans. Le tribunal correctionnel de Guingamp l’a relaxé au motif qu’il n’ya pas abus d’autorité. Le parquet fait appel.
L’Ile-de-France entre en campagne contre l’illettrisme
Le 17 octobre, le Conseil régional d’Ile-de-France a adopté le premier plan francilien contre l’illettrisme. Sont considérées comme illettrées les personnes de plus de 16 ans qui, bien qu’ayant été scolarisées, ne parviennent ni à comprendre ce qu’elles lisent, ni à écrire pour transmettre des messages simples. En Île-de-France, on estime que 10 % des hommes et 6 % des femmes, soit 461.000 personnes, vivent cette situation.
Le plan coordonne 16 dispositifs régionaux qui concernent les jeunes, les associations de lutte, la formation de smissions locales.
Jobs d’hiver au CIDJ
« Assistance téléphonique, aide aux devoirs, vente, restauration rapide, sécurité… Plus de 2500 jobs vous sont proposés pour la période des Fêtes et des soldes ». Mercredi 22 octobre , de 10 h à 17 h au CIDJ à Paris, le CIDJ invite 25 entreprises à vous rencontrer et des coachs pour vous préparer aux entretiens.
Handicap : Manifestation aujourd’hui
A l’appel de l’Udapei 94, l’Unaisse, l’Urapei, l’Ajhir, l’APF Idf, la Fnaseph, Paris autisme intégration, des parents de la Fcpe et de la Peep, et du Snuipp, une manifestatioon a lieu aujourd’hui à Paris pour la scolarisation des enfants handicapés. Les associations demandent plus de moyens pour les Clis et les AVS.
La classe
Ecole – Lycée : Le renouvellement des manuels aura-t-il lieu ?
Sera-t-il possible de renouveler tous les manuels du primaire cette année ? Pour le Syndicat national de l’édition (SNE) la réponse est négative. Le SNE relève que 8 parents sur 10 veulent des manuels conformes aux nouveaux programmes et qu’une large majorité des enseignants tient aussi à ce que leurs élèves en disposent.
« Or pour que les élèves aient des manuels il faut des programmes à temps pour que les auteurs et les éditeurs conçoivent et réalisent les ouvrages, un financement à la hauteur des besoins » note le SNE. Pour la réforme du primaire le délai entre la parution des programmes (juin 2008) et leur application (septembre 2008) n’a pas permis d’avoir des manuels appropriés. De toutes façons les communes n’ont pas forcément les moyens de faire face à ce renouvellement complet et massif. Pour la réforme du lycée c’est mal parti…
L’enquête Sofres demandée par le SNE se penche aussi sur le numérique. Selon elle, une large majorité d’enseignants souhaite associer au numérique le manuel traditionnel.
La recherche
JP Astolfi réconcilie savoirs et pédagogie
Peut-on réconcilier les savoirs disciplinaires et le constructivisme ? C’est le pari de Jean-Pierre Astolfi. Dans son dernier ouvrage il montre qu’une véritable transmission des premiers utilise obligatoirement le second. Mais il montre aussi que les vrais savoirs sont emplis de saveurs et qu’ils devraient être les vrais moteurs de l’enseignement.
« Nous sommes à un moment historique où certaines questions centrales ne peuvent être esquivées, mais où les choix de politique éducative risquent de s’opérer à « bas bruit », sans grands remous, si l’on n’appelle pas les choses par leur nom » confie JP Astolfi dans l’entretien qu’il nous a accordé.
Les disciplines
L’éducation à la culture informationnelle
Pendant trois jours (16-17-18 octobre 2008), à l’Université Lille 3 Villeneuve d’Ascq, la question de l’éducation à la culture informationnelle était au cœur des préoccupations des personnes présentes (chercheurs et formateurs). Des questions, des questionnements nombreux, des interrogations vives, des avancées, quelques points de divergence et de synthèse… mais pas de solutions. Ce n’était de toutes façons ni le lieu, ni l’objet. En revanche, la vigueur de la recherche est pleinement apparue tant dans les sciences de l’information et de la communication (SIC) que dans les sciences de l’éducation avec des liens plus ou moins directs avec la documentation. La technique -qui sous-tend la société de l’information – n’était pas oubliée ; elle est aussi apparue comme un objet d’étude dans sa dimension culturelle.
Espérons qu’à l’heure des décisions de renouvellement et des formations (masters éducation) et des capes, cette recherche préoccupera les décideurs avec en arrière pensée, l’importance de la formation des élèves pour qu’ils prennent part dans la société actuelle…
Le dossier de Blandine Raoul-Réa
les tice
Appel à production Pairformance
« Un 3ème appel à production de parcours de formation est lancé dans le cadre du programme « Pairform@nce », initié par la sous direction des technologies de l’information et de la communication du ministère de l’éducation nationale » nous apprend Educnet.
Ce troisième appel à production est ouvert du 16 octobre au 15 décembre 2008. Il a pour objectif de renforcer et diversifier l’offre de formation sur la plateforme pour répondre aux besoins de formation des enseignants dans les académies. Il vise à disposer de 140 parcours de formation d’ici à novembre 2009.
le Cafe
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