LE FAIT DU JOUR
Maternelle : Un discours en total décalage
ÉDITORIAL
Qu’est ce qu’une maternelle efficace ?
LE SYSTEME
Le Café mensuel n°95 l Formation des enseignants l Le pilotage par l’évaluation nuit à l’enseignement des maths affirme un rapport officiel britannique l Un rapport officiel recommande le pilotage par l’évaluation… l Rased : Une mise au point du Se-Unsa l Les inspecteurs FSU ne vérifieront pas les déclarations des grévistes l Suicide d’un professeur dans l’Aisne.
L’ÉLÈVE
Redoublement et échec scolaire : un regard comparatif
LA CLASSE
Le conseil de discipline
LA RECHERCHE
Atelier relais : la stabilisation des équipes est nécessaire
CITOYENNETE
Edvige, c’est fini ? l Une nouvelle loi organique
LES DISCIPLINES
E.P.S. : La sécurité l S.E.S. : La crise de 1929 l S.E.S. : L’Apses lance une campagne d’action
Le fait du jour
Maternelle : Un discours en total décalage
« Il est certain que se servir de la scolarisation maternelle comme variable d’ajustement… va renforcer les inégalités sociales face à l’éducation ». Dans une tribune donnée au Café, Bruno Suchaut, directeur de l’IREDU et spécialiste des apprentissages en maternelle, analyse sévèrement le discours ministériel sur l’école maternelle. « Ce discours est en total décalage avec les faits et de ce que l’on connaît de l’école maternelle sur la base, d’une part de données comparatives sur l’enseignement préscolaire en Europe et dans le monde, et, d’autre part, des études françaises portant sur l’efficacité de l’école maternelle ».
Il rappelle « qu’en France, les recherches ont systématiquement relevé un lien positif entre la durée de fréquentation de l’école maternelle et la réussite des élèves à l’école élémentaire, tant sur le plan des acquisitions que sur celui de la qualité des parcours scolaires ».
Pour lui, « si les contraintes économiques sont aisément visibles dans les choix réalisés, les aspects qualitatifs ne semblent pas être une priorité dans les réformes engagées. La nouvelle organisation du temps scolaire à l’école primaire en est un exemple illustratif qui va à l’encontre des préconisations sur le respect des rythmes de l’enfant et qui apparaît aussi en décalage avec ce que l’on sait de l’efficacité pédagogique, notamment pour la prise en charge de la difficulté scolaire ». Bruno Suchaut a étudié de près l’impact de la maternelle sur le devenir scolaire des enfants et mis en évidence l’importance des apprentissages qui y sont faits.
Dans Le mOnde, l’économiste Eric Maurin montre l’impact social d’une disparition de la scolarisation en maternelle. « Pour les mères seules, nous évaluons qu’offrir 100 places supplémentaires en maternelle à deux ans permet en moyenne le retour à l’emploi de 25 femmes supplémentaires. L’effet est plus particulièrement fort dans les régions où les assistantes maternelles sont rares. Supprimer l’école maternelle gratuite à 2 ans serait aujourd’hui une catastrophe économique pour des milliers de femmes et d’enfants pauvres ».
Article de B. Suchaut sur le Café
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Qu’est ce qu’une maternelle efficace ?
« Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage ! » N’est-ce pas votre maxime concernant l’école maternelle ? » Cette phrase de Muriel Quoniam, dans la Lettre ouverte qu’elle a adressé sur ce site à Xavier Darcos le 6 septembre, répondait directement aux propos du ministre devant une commission du Sénat.
Que les mots de Xavier Darcos aient pu passer pour déplacés n’étonnera personne. Mais il semble qu’ils n’aient choqué aucun des sénateurs de la majorité qui l’écoutaient. La communion entre le ministre et la commission semblait totale face à ce qui leur semblait une évidence. C’est ce même esprit que l’on retrouve dans le rapport de Denis Maguin évoqué plus bas. On trouve bon de demander à un fonctionnaire des finances de réfléchir à la rentabilité de l’Ecole. Il hésite entre chèque scolaire et pilotage par l’évaluation. Ces deux épisodes montrent à quel point, dans certains milieux, la vision de l’Ecole a complètement changé. Elle est perçue comme un service dans l’obligation de prouver son efficacité.
C’est d’ailleurs l’intérêt des deux interventions de B. Suchaut et d’E. Maurin, publiées aujourd’hui, que de se situer justement sur le terrain de l’efficacité. B. Suchaut a pu démontrer que certaines compétences à acquérir en maternelle prédisent la réussite scolaire. Avec Eric Maurin, tous deux montrent l’efficacité sociale de la maternelle. Mais B. Suchaut ajoute « il serait sans doute davantage productif, dans une vision à plus long terme, de s’intéresser davantage à ce qui se fait réellement à l’école maternelle, d’y repérer et de développer les pratiques efficaces, plutôt que de la parodier en « en remettant une couche » ».
Il y a bien deux visions de l’Ecole qui s’affrontent. D’une part celle de gestionnaires qui, parce qu’ils se désintéressent du processus pédagogique, pensent pouvoir la rendre plus efficace en la réduisant à des statistiques. De l’autre des praticiens qui envisagent l’enfant et ses progrès dans leur totalité et pour qui chaque progrès compte.
Le Café mensuel n°95
Le numéro 95 du Café mensuel est paru ! Au sommaire de ce numéro, en prévision de la 1ère Journée de refus de l’échec scolaire, un dossier sur l’échec scolaire avec les contributions de P. Meirieu, André Giordan, Jacques Nimier. Mais aussi toute l’actualité de ce mois : les rapports OCDE, la question des Rased; les rythmes scolaires, la carte scolaire, etc.
Ce mois-ci encore nous accordons toute la place nécessaire à la seconde carrière des enseignants avec des entretiens et des ressources.
Enfin on retrouvera la veille technologique et les actualités de toutes les disciplines du primaire au secondaire. Avec, par exemple, en EPS, le voyage des collégiens à Pékin, en ST2S les statistiques, en SVT les nouveaux programmes, en EDD la Chine, en vie scolaire, devenir des CPE etc.
Formation des enseignants
Les syndicats ont reçu le texte proposé par le ministère que le Café a publié le 19 septembre. Le nouvelle formation est décrite en 9 points. Elle précise que le « cadre national des concours » est réaffirmé. Le capes et l’agrégation sont maintenus.
Les masters devront intégrer « les dimensions professionnelles, disciplinaires et didactiques » ; « les nouveaux concours des premier et second degrés comprendront trois types d’épreuves destinées à évaluer la culture disciplinaire, la capacité à concevoir et organiser un enseignement adapté aux niveaux de classe, aux situations d’apprentissage et enfin la connaissance du système éducatif. L’articulation entre ces divers types d’épreuves pourra varier en fonction des disciplines ou spécialités ainsi que des niveaux d’enseignement ».
La formation comportera « une prise de contact progressive et cohérente avec les métiers de l’enseignement qui comprendra des stages d’observation et de pratique accompagnée en école, en collège et en lycée articulés avec une formation scientifique, disciplinaire et didactique s’appuyant sur la recherche ».
A l’issue du concours les lauréats seront mis « en situation de pleine responsabilité ». Mais ils pourront bénéficier de l’aide de « professeurs expérimentés ». Le texte annonce également une réflexion sur la première affectation.
Les inquiétudes se portent sur les formations prévues pour les masters. André Ouzoulias expliquait vendredi dans les colonnes du Café, avec quelle rapidité les formations doivent être conçues et ce qu’elles signifiaient au regard de la formation pratique. Les délais exigés empêcheraient de les construire vraiment. Les nouvelles formations mettront fin à la formation en alternance.
L’analyse d’André Ouzoulias et le texte ministériel
Le pilotage par l’évaluation nuit à l’enseignement des maths affirme un rapport officiel britannique
« En se basant sur les gains faits en quatrième, on devrait avoir davantage d’élèves atteignant le plus haut niveau au GSCE (l’équivalent du brevet) ». Les rapporteurs de l’Ofsted, l’organe d’inspection britannique, n’ont pas été dupes. S’ils relèvent qu’aux tests officiels, le niveau n’en finit pas de monter, en réalité peu d’élèves sont bons en maths, et ce sont plutôt des garçons.
Les inspecteurs de l’Ofsted mettent directement en cause les tests d’évaluation qui sont utilisés en Angleterre pour évaluer les établissements et piloter le système éducatif. « A l’évidence des stratégies pour améliorer les résultats aux tests, y compris des leçons spéciales, des classes de révision, l’accent mis sur l’entraînement aux tests, réussissent à préparer les élèves à réussir les tests mais ne les équipe pas bien en compétences mathématiques pour le futur ».
Pour l’Ofsted les élèves ne comprennent pas les maths, ont peu confiance en eux, ne trouvent pas de sens dans ce qu’ils font. L’Ofsted recommande de changer les tests en mettant des exercices de compréhension.
Cette étude vient après une série de travaux qui tous aboutissent à remettre en question le pilotage par l’évaluation. Une forme de gouvernance du système éducatif qui est en train de s’installer en France.
Dans le Café, le pilotage par l’évaluation
Un rapport officiel recommande le pilotage par l’évaluation…
« De réelles marges de manoeuvre existent afin d’augmenter l’efficience du système éducatif, lesquelles ne passent pas forcément par une mise en concurrence directe des écoles qui présente des risques de creusement des inégalités. Les solutions passent davantage sans doute par une plus grande autonomie accordée aux écoles et la mise en place de mécanismes incitatifs où les différents acteurs (établissements et enseignants) sont responsabilisés, avec pour corollaire la mise en place d’une véritable évaluation. » Le rapport de Denis Maguain, réalisé pour le ministère de l’économie (DGTPE), évalue les gains à attendre de la généralisation du chèque scolaire et du pilotage par l’évaluation.
Pour lui, c’est celui-ci qui l’emporterait dans le cas français, associé à la rémunération au mérite des enseignants. « Pour être pleinement efficaces, les moyens budgétaires accordés aux établissements doivent donc s’accompagner d’une réforme de structure allant dans le sens plus grande autonomie budgétaire. Cette plus grande autonomie budgétaire et organisationnelle doit en outre prendre place dans le cadre d’un système centralisé (national) de programmes et de certification, ce qui est le cas en France. Il convient également de récompenser les meilleures pratiques (sous la forme de bonus financiers, par exemple) à l’issue d’évaluations publiques systématiques…. Les mécanismes du type salaire au mérite fonctionnent lorsqu’ils s’accompagnent d’un certain nombre de garde-fous afin d’éviter leurs effets pervers (manipulation, collusion etc.). Par ailleurs, un certain nombre de travaux empiriques ont conclu à l’existence d’un « effet maître » important (Rockoff [2004]). Cet effet pourrait être stimulé via le truchement de ce type de mécanismes au niveau des établissements où seraient récompensés les enseignants dont les élèves obtiennent des résultats aux examens nationaux supérieurs à ceux prédits par leurs performances scolaires antérieures, les caractéristiques de leurs parents et de leur école ».
L’auteur est allé chercher les études allant dans son sens, oubliant toutes celles qui montrent le caractère fallacieux des progrès constatés par les tests.
Mais le grand intérêt de cette étude c’est de mettre au jour les débats qui ont lieu au sommet de l’Etat. Pour améliorer l’Ecole, on ne prend en compte que des statistiques globales, comme si améliorer l’Ecole avait le même sens en centre ville et en banlieue. Surtout les réformes envisagées, le pilotage par l’évaluation promis par X. Darcos, le chèque éducation poussé par la droite en Suisse, sont celles dont on connaît maintenant bien les échecs et qui sont soumises à de fortes pressions aux Etats-Unis et en Angleterre.
Dans le Café, le pilotage par l’évaluation
Rased : Une mise au point du Se-Unsa
« Le ministre… n’a apporté aucune précision quant à l’articulation entre « l’aide personnalisée aux élèves présentant des difficultés » (les 2 heures mises en place à la rentrée) et les aides spécialisées des Rased ». D’où la nécessité de recourir aux textes pour y voir plus clair. Le Se-Unsa le fait, montre les différences et propose un modèle de lettre à envoyer à l’IEN.
Dans le mensuel 95, les Rased menacés
Les inspecteurs FSU ne vérifieront pas les déclarations des grévistes
Dans le cadre du service minimum d’accueil, les grévistes doivent déclarer leur intention de faire grève auprès de l’autorité administrative. Le SNPI FSU, syndicat des inspecteurs FSU, a écrit au ministre pour l’informer que la charge de travail des inspecteurs est telle qu’elle ne permet pas cette collecte. Le syndicat invite le ministre à demander aux IA DSDEN de faire ce travail.
Suicide d’un professeur dans l’Aisne
Selon l’AFP, le Se-Unsa estime que « ce cas met sur le devant de la scène la pratique souvent excessive de la mise systématique en garde à vue ». Un professeur d’un collège d’Hirson (02) s’est suicidé après le dépôt d’une plainte d’un élève l’accusant de lui avoir donné un coup de poing.
Redoublement et échec scolaire : un regard comparatif
Quels enseignements et quelles pistes d’actions éducatives tirer des grandes données nationales et internationales ? Lors d’un séminaire national des personnels de direction 2e année, Alain Bouvier propose des regards sur les résultats du système éducatif, notamment sur l’échec scolaire, le redoublement, les comparaisons internationales et la contribution des personnels de direction aux résultats du système.
La classe
Le conseil de discipline
Tout ce que avez toujours voulu savoir sur le conseil de discipline. Adultes et élèves trouveront dans cette fiche de l’ESEN, les textes réglementaires et même des exemples de plans d’organisation de la salle du conseil. Mais aussi une fiche pratique sur les alternatives.
La recherche
Atelier relais : la stabilisation des équipes est nécessaire
Comment améliorer l’efficacité du passage en atelier relais, comment éviter le décrochage ? Le Centre Alain Savary (INRP) a réalisé une étude sur ces questions. Elle montre que pour prévenir les difficultés scolaires il faut améliorer la relation prof-élèves particulièrement montrer de la considération aux parents. « Les travaux de Danièle Zay (2005) pointent la nécessité d’« amener les agents scolaires à se construire une image de la capacité sociale de leurs élèves, c’est-à-dire une image de la dignité de leurs parents ». Ils insistent sur la nécessité d’une reconnaissance et d’une confiance réciproques qui supposent parfois de dépasser les représentations liées à des appartenances sociales éloignées ».
Finalement le rapport demande davantage de collaboration avec les associations d’éducation populaire et avec les parents. « Il semble que tout cela peut être favorisé si d’une part, les modes de collaboration et de coopération entre l’Éducation nationale, les associations d’éducation populaire, les services des collectivités territoriales sont interrogés et harmonisés. Et si, d’autre part, la continuité et la stabilité des personnels et des dispositifs sont assurées. Les équipes des dispositifs relais ont besoin de temps pour accompagner les élèves ».
Citoyenneté
Edvige, c’est fini ?
Le premier ministre a annoncé le 18 septembre un nouveau décret. Les opposants à Edvige ont-ils gagné ? Ce fichier de police tous azimuts (y compris les adolescents de 13 ans) a suscité une vague de rejet. Selon le décret publié au J.O. du 1er juillet, Edvige peut recueillir des « informations ayant trait à l’état civil et à la profession ; adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ; signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement ; titres d’identité ; immatriculation des véhicules ; informations fiscales et patrimoniales ; déplacements et antécédents judiciaires ; motif de l’enregistrement des données ; données relatives à l’environnement de la personne, notamment à celles entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec elle » pour des mineurs de 13 ans. Pour les organisateurs de la pétition « non à Edvige », ce fichier « continue à menacer les libertés individuelles et publiques y compris en touchant à des garanties constitutionnelles ou celles des conventions internationales (Convention des Droits de l’Enfant par exemple) ». Le 18 septembre, le non à Edvige totalisait environ 200 000 signataires.
Ce même jour on apprenait que le décret allait être modifié. Selon le communiqué du premier ministre « Les données ne pourront être collectées que dans la mesure où elles concernent soit des personnes dont l’activité individuelle ou collective indique qu’elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique ainsi que les personnes entretenant ou ayant entretenu des relations non fortuites avec elles ; soit des personnes travaillant dans des secteurs ou des domaines sensibles et faisant à ce titre l’objet d’enquêtes administratives. Le décret devra prévoir explicitement qu’aucune donnée touchant à l’orientation sexuelle ou à la santé des personnes intéressées ne peut être collectée, même à titre exceptionnel. La possibilité de collecter des informations concernant les mineurs susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique sera maintenue afin de doter les services de police d’un outil efficace de prévention et de lutte contre les nouvelles formes de délinquance juvénile. Ces mineurs bénéficieront d’un « droit à l’oubli » puisque les informations les concernant seront effacées à leur majorité sauf si un élément nouveau justifiant leur inscription au fichier est intervenu ».
Ces restrictions pourraient faire débat. Qu’est ce qu’un « droit à l’oubli » quand il s’agit de personnes » mineurs susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique » mais qui n’ont pas commis de délit ? Le décret continue de prévoir le fichage de simples relations.
La Défenseure des enfants s’alarme, elle, de la prolifération des fichiers enregistrant des mineurs. Elle « reste préoccupée par la prolifération des fichiers dans lesquels des mineurs peuvent être inscrits pour des raisons diverses : le casier judiciaire national, le STIC, le FNAEG, JUDEX, FIJAISV, ELOI et plus récemment EDVIGE. Les mineurs peuvent se retrouver ainsi inscrits dans un ou plusieurs fichiers, sans qu’eux-mêmes ou leurs parents en aient connaissance, et donc sans pouvoir exercer leurs droits à cet égard ».
La Défenseure rappelle que la Convention internationale des droits de l’enfant encadre étroitement l’inscription de jeunes dans des fichiers. « S’agissant du droit d’information, d’accès et d’opposition aux données, l’article 40 de la Convention précise que : « …tout enfant suspecté ou accusé d’infraction à la loi pénale doit avoir le droit d’être informé dans le plus court délai et directement des accusations portées contre lui ou le cas échéant par l’intermédiaire de ses parents ou représentants légaux (…). » Dans cet esprit, il n’est pas envisageable que ne soit pas prévu de droit d’accès ni de rectification à un fichier » note-elle. En conséquence, la Défenseure des enfants « s’élève contre l’inscription dans des fichiers de mineurs à des fins uniquement administratives et pour des actes reposant sur une seule éventualité ».
Communiqué Défenseure des enfants
Une nouvelle loi organique
Le gouvernement a déposé le 17 septembre un projet de loi organique concernant le parlement. Il fixe à 577 le nombre de députés et prévoit que les ministres qui étaient parlementaires puissent retrouver leur siège dès la fin de leur charge.
Les disciplines
E.P.S. : La sécurité
Une présentation multimédia qui tient compte des textes réglementaires et des gestes professionnels avant, pendant et après la leçon.
S.E.S. : La crise de 1929
« Rien, a priori, ne devait faire de 1929 une année noire. Dans le dernier discours sur l’état de l’Union qu’il prononça avant de quitter la Maison Blanche, le 4 décembre 1928, le président Calvin Coolidge avait déclaré aux membres du Congrès qu’ils pouvaient « considérer le présent avec satisfaction et l’avenir avec optimisme ».Mais nous avons, nous , ce qui va suivre. Dans Le Monde, Thomas Wieder raconte avec clarté le déclanchement de la crise de 1929 et le met en perspective avec la crise actuelle.
S.E.S. : L’Apses lance une campagne d’action
« On peut se féliciter des clarifications importantes que Roger Guesnerie vient d’apporter dans l’interview qu’il accorde à Philippe Frémeaux dans Alternatives Économiques : attachement aux objectifs de formation citoyenne et de préparation aux études supérieures sans les opposer, conservation du double regard économie-sociologie dans un enseignement unifié, nécessité de structurer les programmes par la double entrée thèmes/fondamentaux, rejet du projet de programme de l’IDE, allégement des programmes et refus de la propédeutique, appel aux seuls professeurs de SES et aux universitaires des sciences sociales pour rénover les programmes, ce qui nécessitera du temps et de la concertation démocratique ». Tout en jugeant positivement les « clarifications » apportées par Roger Guesnerie dans Alternatives économiques suite à son rapport sur l’enseignement des SES, l’Apses ne démobilise pas.
Elle appelle les enseignants de SES à se manifester dans le cadre de la réforme du lycée.
le Cafe
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