LE FAIT DU JOUR
La loi SMA devant le Conseil constitutionnel
ÉDITORIAL
Du SMA aux TICE, la question des compétences des collectivités locales
LE SYSTEME
De l’école maternelle à « l’école première » l Les présidents des jurys des concours l Les nouveaux taux d’accès à la hors classe l Rendez-vous syndical à la rentrée l Professionnel: Entre tradition et modernité : le métier l La formation individualisée en débat l Réforme du lycée : les réserves du Snes l Vingt universités testent l’autonomie.
L’ÉLÈVE
Les parents désarmés devant les devoirs à la maison l Bourses : Majoration du plafond l Le bonheur, une idée neuve… l Un étudiant sur cinq a un emploi l Une université sur deux exige des frais illégaux l BTS : De fortes inégalités
LA CLASSE
Fournitures : la circulaire au B.O. l Les MégaZinfos Tchôlidaires l Prépas : Programmes, Tipe et horaires
LA RECHERCHE
Le 1er Forum mondial de la formation tout au long de la vie
CITOYENNETE
Non à Edvige l L’Allemagne instaure la naturalisation sur examen
LES DISCIPLINES
A qui profite le développement durable ? l Combien de temps pour l’histoire des arts ? l S.E.S. : Un enseignement agonisant en Angleterre
LES TICE
Google sur le terrain de Wikipedia
Le fait du jour
La loi SMA devant le Conseil constitutionnel
Le Parlement a adopté le 23 juillet la loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles primaires. Rappelons que la loi impose aux enseignants de se déclarer grévistes 48 heures à l’avance et aux maires d’organiser un service d’accueil dès lors que 25% des enseignants se sont déclarés et en cas d’absence non prévisible d’un enseignant.
Ce sont ces deux points qui justifient une saisine devant le Conseil constitutionnel déposée par les députés et sénateurs socialistes. Ils estiment que la loi attaque le droit de grève et qu’elle contrevient au principe constitutionnel de compensation par l’Etat d’une charge créée pour les communes.
La loi est également très mal accueillie par les maires, à commencer par l’association des maires de France. Elle est aussi critiquée par l’Andev, association qui regroupe les directeurs de l’éducation des villes. Pour celle-ci « c’est à l’employeur de mettre en place les dispositions nécessaires au fonctionnement de son activité lorsque celui si est gêné par l’absence du personnel habituel ou par une grève », c’est-à-dire à l’Etat, et non aux municipalités. L’Andev a calculé d’ailleurs que le relèvement du seuil prévu par la loi à 25% « aura très peu d’impact sur la réalité de la mise en œuvre. Ce nouveau taux ne permettra un assouplissement (de celle-ci) que pour les écoles de 5, 9 et 10 classes. Or les deux tiers des écoles ont de 1 à 5 classes.
Sur le Café, primaire le droit de grève en danger ?
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Du SMA aux TICE, la question des compétences des collectivités locales
« 2009 doit être l’occasion d’une réflexion, d’un débat et d’une concertation approfondis sur la question des communes, des communautés de communes, des départements et des régions ». Le Monde du 26 juillet rappelle ces propos de Nicolas Sarkozy pour annoncer une réforme des collectivités locales en 2009. Selon le quotidien il s’agirait de clarifier les compétences entre régions et départements et entre l’Etat et les collectivités. Des perspectives qui interrogent l’Ecole et ses acteurs : un nouveau partage de compétences serait-il positif pour l’Ecole ?
Si l’on ne peut écarter des arrière-pensées électorales, force est de constater que, à la différence de ses voisins, la France n’a pas su aller au bout de sa décentralisation et a construit un système où les compétences se croisent voire se heurtent. Les exemples récents ne manquent pas. D’où sur le terrain scolaire un enchevêtrement des compétences qui est bien illustré par la récente loi sur le SMA : l’Etat, employeur des maîtres, impose un service minimum qu’il ordonne aux communes de mettre en place. Restons au primaire où les maires doivent aussi jongler avec des organisations des deux heures récupérées du samedi matin variables d’une école à l’autre. Au niveau départemental, ce sont les conseils généraux qui doivent en peu de temps adapter leur système de ramassage scolaire au nouvel accompagnement scolaire. Quant aux régions elles sont censées mettre en place les ENT, adapter le lycée à la future réforme, changer la carte des formations en tenant compte des fermetures de classe etc.
Dans ces exemples, à l’évidence la clarification des compétences entre l’Etat et les collectivités locales laisse à désirer. Ce n’est évidemment pas un hasard. Laisser trois niveaux d’acteurs locaux, instaurer un partage complexe des compétences, c’était un moyen pour l’Etat de rester maître du jeu. L’exemple des Tice illustre pourtant le prix à payer. Alors que la décentralisation s’est imposée au nom d’une gestion plus efficace, on voit les régions dépenser beaucoup d’argent pour équiper les lycées en ordinateur alors que personne ne sait qui doit les entretenir et même qui doit accompagner les enseignants. Xavier Darcos avait bien promis en septembre 2007 une charte précisant en ce domaine le rôle de l’Etat et des collectivités locales, on l’attend toujours !
De leur côté,les collectivités locales protestent contre le comportement de l’Etat. Ainsi Jacques Auxiette, délégué à l’éducation de l’Association des régions de France, n’a pas hésité, en 2006, à rappeler que « les Régions ne sont ni des sous-traitants, ni des sous-produits de l’Etat. Elles ne peuvent être réduites à de simples exécutants… Il faut un Service Public Régional de l’Education, avec un projet éducatif portant sur des actions et des missions, sur les propres compétences de la Région, et financées par le Conseil Régional ».
C’est que l’efficacité de l’Ecole a à voir avec l’équilibre entre pouvoir national et local. L’égalité de l’Ecole également. Ainsi, Nathalie Mons (dans Améliorer l’école, PUF 2006) a comparé les résultats des systèmes scolaires avec leur mode d’organisation. « En ce qui concerne la conception des programmes éducatifs le système associé aux performances les plus élevées est celui qui voit collaborer un Etat régulateur et des établissements en charge de la définition détaillée des programmes » assure-t-elle… « Un statut d’autonomie des écoles, s’il est fortement encadré par un programme national cadre et une gestion par les autorités locales… peut être associé à des inégalités scolaires faibles. Au total… la gouvernance locale n’est pas toujours synonyme d’inégalités scolaires ». L’histoire des vingt dernières années nous a appris que la décentralisation est allée de pair avec une amélioration de l’entretien et de l’équipement des établissements et, globalement avec un véritable souci de connaître et comprendre les pratiques réelles des enseignants.
De l’école maternelle à « l’école première »
« La ligne de fracture idéologique majeure aujourd’hui est là : en face de nous, nous avons des « intellectuels » et des décideurs pour lesquels le dressage est un préalable à l’éducation ». S’exprimant lors du congrès de l’Ageem (association des enseignants de l’école maternelle), Philippe Meirieu a défini ce que sont, pour lui, les enjeux de l’école pré-élémentaire et en quoi ils sont contrariés par les nouveaux programmes.
« Les programmes de l’école primaire de 2008 », estime P. Meirieu, sont « un ensemble d’objectifs d’apprentissages techniques séparés les uns des autres, identifiables et évaluables indépendamment de tout projet de développement global que l’on pourrait avoir pour l’enfant… Ce qui se profile, c’est un enseignement réduit à un ensemble de savoir-faire mesurés par des tests « en temps réel » dont les résultats permettront aux usagers de développer des stratégies de consommation en examinant le meilleur rapport qualité / prix. Les parents eux-mêmes seront aspirés – beaucoup le sont déjà – par une logique purement comptable : on les rendra insensibles, voire réfractaires, à la dimension éducative de l’école, n’exigeant que des résultats immédiats en « espèces sonnantes et trébuchantes »….
Cette conception, P. Meirieu souligne qu’elle est « parfaitement en cohérence avec la montée plus globale du paradigme de « l’homme machine » et du « corps médicalisé ». Ce qui se profile à terme, c’est la disparition de toute « prévention éducative » au profit d’activités linéaires qui, en cas de dysfonctionnements ponctuels, font appel systématiquement à des remédiations tout aussi ponctuelles ».
Mais P. Meirieu insiste sur le rôle fondamental de l’école maternelle, qu’il préfère pour cette raison appeler « école première ». C’est l’école qui « fait rupture avec la communauté familiale ou sociale… C’est pourquoi l’école maternelle reconnaît l’élève comme « un enfant de la famille », mais le traite comme « un enfant de la société ». Et, surtout, elle gère ce passage, construit cette transition et fait en sorte que chaque élève la vive au mieux ».
Ce point de vue est appuyé par une Note de veille du Centre d’analyse stratégique qui insiste sur l’importance des 6 premières années de la vie pour le développement cérébral de l’enfant.
Sur le Café, l’Ageem demande un moratoire sur les programmes
Les présidents des jurys des concours
Le B.O. n°30 publie la liste des présidents des jurys. Ainsi pour l’agrégation externe : Philippe Le Guillou en lettres modernes, Patrick Foulon en maths, Jacques Verger en histoire, Wilfrid Rotge en anglais.
Les nouveaux taux d’accès à la hors classe
Un arrêté publié au J.O. du 22 juillet publie les taux d’accès à la hors classe pour les différentes catégories d’enseignants. Comme l’avait dénoncé le Snuipp, leur inégalité saute aux yeux. De 1,60% seulement pour les professeurs des écoles, ils passent à 6,20% pour les agrégés et certifiés, 3,88 pour les CPE.
Sur le Café, les fins de carrière améliorées
Rendez-vous syndical à la rentrée
Selon l’AFP, 6 fédérations de fonctionnaires (Cgt, Fsu, Cfdt, Fo, Unsa, Solidiares) ont convenu de se revoir le 3 septembre pour envisager une action sur les salaires, les postes et la politique gouvernementale.
Professionnel: Entre tradition et modernité : le métier
« Ces changements ne laissent pas les professionnels indifférents ; ils expriment des difficultés à s’adapter voire des regrets : ce ne sont pas seulement les compétences ou les habitudes qui sont remises en cause, ce sont aussi les valeurs ; ce n’est pas tant le travail qui change mais le sens du travail qui est affecté ». Dans le cadre d’une recherche sur l’ingénierie des diplômes de l’éducation nationale, le Céreq a interrogé les professionnels du bâtiment sur l’évolution des diplômes en regard avec celle du métier.
« Les métiers du bâtiment paraissent voués à une grande stabilité », écrit le Céreq. « Pourtant, leur évolution s’est accélérée, sous l’effet de l’industrialisation du secteur ainsi que de l’essor des matériaux de construction et des équipements techniques. L’identité des professionnels apparaît parfois tiraillée entre la fidélité à la tradition et l’ouverture à la modernité. Pour ne pas subir des tendances qui conduisent soit à la disparition d’un patrimoine de savoir-faire, soit à l’incapacité à s’approprier de nouveaux matériaux et nouvelles technologies, les professionnels ont à construire le devenir de leurs métiers ».
Le Céreq note un décalage entre des diplômes basés sur « l’emploi-type », celui qu’occupe le jeune diplômé et les représentations du métier. Sous le coup de l’évolution technique, les métiers changent. « Il faut souhaiter qu’un renforcement des collectifs de travail permette de surmonter la difficulté à faire vivre les métiers et à en assurer le renouvellement » conclue le Céreq.
La formation individualisée en débat
« L’individualisation, ça fait vingt ans qu’on en parle dans la formation pour adultes, mais que veut dire formation individualisée, quelles pratiques, quelles organisations, quels fonctions du formateur en découlent ? » Monique Royer rend compte de la rencontre nationale sur la formation individualisée organisée par l’Institut Eduter au sein de l’ENESAD, à Dijon le 19 juin dernier.
Lire l’article de Monique Royer
Réforme du lycée : les réserves du Snes
« A chaque fois qu’un ministre annonce la nécessité de « travailler différemment », c’est pour alourdir la charge de travail des personnels ! » met en garde le Snes et le Snep dans un communiqué.
Signataires des « points de convergence » en juin, ils estiment que « les propositions ministérielles vont bien au-delà de ce qui a été évoqué » et estiment que « le calendrier de mise en œuvre n’est pas acceptable ».
Sur le Café le réforme du lycée
Vingt universités testent l’autonomie
En application de la loi Pécresse, 20 universités (Paris 5, 6 et 7, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, l’université technologique de Troyes, Nancy 1, Strasbourg 1, 2 et 3, Mulhouse, Lyon 1, Clermont-Ferrand 1, La Rochelle, Limoges, Saint-Etienne, Toulouse 1, Aix-Marseille 2, Montpellier 1 et Corte) expérimentent l’autonomie de gestion.
Si les diplômes restent nationaux, ces universités peuvent ouvrir leur conseil d’administration et créer des fondations avec le secteur privé.
Ces établissements y voient une opportunité. Ainsi, pour Corte, « toutes les études conduites y compris à l’international montrent que la performance des universités est directement proportionnelle à leur degré d’autonomie ». A Paris 6, la présidence estime que « l’acquisition des nouvelles responsabilités pour les vingt premières universités retenues est à marquer d’une pierre blanche dans la longue histoire des universités car elle est susceptible de mettre fin au long déclin des universités françaises et de permettre à notre pays de défendre son rang dans la nouvelle économie mondiale de la connaissance et de l’innovation ».
Les enjeux, Observatoire de Boivigny
Une critique de la loi, Sauvons la recherche
Les parents désarmés devant les devoirs à la maison
Comment aider ses enfants dans le travail à la maison quand on ne comprend pas ce que l’Ecole attend ? C’est la question que pose le Guardian qui rend compte d’une étude du General Teaching Council for England, l’autorité censée accompagner et sanctionner les enseignants.
L’enquête du GTCE montre des parents désarmés devant le travail à faire par leurs enfants du fait de l’évolution de l’école. Ils ne savent pas ce qui est attendu de leurs enfants et il y a là une source de stress spécialement pour les mères.
Elle révèle aussi l’inadéquation entre ce travail et la vie de la plupart des parents. Rentrant plus tard et fatigués du travail, les parents ont en moyenne 35 minutes pour suivre les devoirs de leurs enfants eux aussi fatigués.
Ce que ne dit pas l’article c’est l’inégalité des parents devant ces exercices.
Sur le Café, entretien avec D. Glasman
Sur le Café, 50 ans de travail au noir
Bourses : Majoration du plafond
Deux arrêtés publiés au J.O. du 23 juillet annoncent l’un le relèvement de 27% du plafond de ressources pour demander une bourse de lycée et celui de la part de bourse.
Le bonheur, une idée neuve…
De 1981 à 2007, selon la revue Perspectives on Psychological Science, le sentiment de bien-être a progressé dans 45 pays étudiés sur 52. Selon le Centre d’analyse stratégique, qui reprend cette information, cette heureuse inflation résulterait des progrès démocratiques réalisés à la fin du XXème siècle : montée de la démocratie libérale, progression de l’égalité des sexes et de la tolérance, liberté de choisir son mode de vie. Le Danemark flotterait dans la satisfaction quand le Zimbabwe serait en queue de liste. On sait pourquoi.
Sur le Café, état de la jeunesse française
Un étudiant sur cinq a un emploi
« En moyenne sur 2004-2006, 2,1 millions de jeunes suivent des études dans le supérieur et 19,2 % d’entre eux cumulent emploi et études » écrit l’Insee. « La moitié des étudiants du supérieur qui travaillent exercent une activité prévue par leurs études (stages, apprentissage) ou qui en est très proche (emplois « pré-insérés »). Un tiers d’entre eux occupent un emploi régulier sur l’année sans lien avec leur niveau de qualification ou leur domaine d’études. Ces emplois, sont ici qualifiés d’attente, d’appoint ou de concurrents, selon les conditions d’exercice. Ils sont d’autant plus fréquents que les étudiants sont âgés et autonomes. Enfin, 20 % des étudiants qui travaillent, ont un emploi occasionnel, notamment pendant les vacances d’été ».
Une université sur deux exige des frais illégaux
Selon l’Unef, « après 3 années de campagne contre ces pratiques illégales, l’UNEF recense cette année encore 35 universités où les étudiants sont contraints de payer des frais supplémentaires s’ils veulent pouvoir s’inscrire à l’université : 40% des universités sont donc aujourd’hui encore hors-la-loi et s’exposent à des recours contentieux ». Selon l’UNef, « six universités se détachent du lot en demandant des droits complémentaires dépassant 1 000€ (Aix Marseille 3 : 16 000€, Reims : 9 600€ ; Lyon 3 : 7 500€ ; Amiens : 6 021€ ; Chambéry : 2 000€ ; Grenoble 2 : 1 749,03€ ».
Le syndicat dénonce « une sélection sociale accrue à l’entrée de certains diplômes » et demande au ministre de rappeler à l’ordre les universités fautives. Il propose également un modèle de demande de remboursement.
BTS : De fortes inégalités
« Avec 150 700 candidats et 101 400 lauréats, le taux de réussite à l’examen du brevet de technicien supérieur (B.T.S.) atteint 67,3 % à la session 2007 » annonce une Note de la Depp (ministère). Un taux « jamais égalé depuis 1985 », selon la Depp, qui gomme une quasi stabilité depuis 2007 et amortit la déflation des effectifs dans ces formations.
« Les candidats scolaires réussissent toujours mieux que ceux issus de l’apprentissage et de la formation continue, et les bacheliers généraux mieux que les bacheliers technologiques et professionnels bien que les écarts se réduisent » affirme la Depp. Ceux-ci restent très forts : 44% pour les bacheliers professionnels tertiaires, 81% pour les bacheliers ES. « Les disparités académiques subsistent : les meilleurs scores sont enregistrés dans les académies de Nantes, Rennes, Besançon, Caen et Grenoble et les plus faibles en Île-de-France, en Corse et dans les départements d’outre-mer ».
La classe
Fournitures : la circulaire au B.O.
« La mobilisation de tous les acteurs en vue de simplifier ces listes et d’alléger les charges qui pèsent sur les familles, en particulier au moment de la rentrée scolaire, sans nuire à la qualité de l’enseignement, doit contribuer à favoriser l’égalité des chances ». Cette belle formule est publiée par le B.O. du 24 juillet. Il rappelle l’interdiction d’imposer des marques dans le choix de fournitures.
Les MégaZinfos Tchôlidaires
Dans le cadre de sa campagne annuelle de solidarité et de citoyenneté, La Jeunesse au Plein Air propose chaque année aux enseignants d’engager leur classe dans l’écriture de brèves basées sur des faits d’actualité sur le thème de la solidarité ou de la citoyenneté pendant le temps des vacances ou des loisirs.
Pour la JP, en partenariat avec les éditions Glénat, il s’agit « d’amener les enfants à réfléchir aux notions de solidarité et de citoyenneté » en écrivant des brèves qui seront mises en image dans la revue « Tchô ! Le Mégazine ».
Toujours avec Glénat, la JPA organise aussi « la BD Tchôlidaire », un concours de scénarios qui seront mis en images et publiés.
Prépas : Programmes, Tipe et horaires
Le B.O. du 24 juillet publie 4 textes relatifs aux CPGE. Il publie les nouveaux horaires de Lettres Ulm et Lyon LSH, le programme de français et philo en CPGE scientifique, le programme de culture générale en prépa commerciale, celui de géographie en prépa BCPST et enfin les thèmes des TIPE.
La recherche
Le 1er Forum mondial de la formation tout au long de la vie
C’est à Paris que se tiendra les 28 et 29 octobre le 1er Forum mondial de l’éducation et la formation tout au long de la vie. Organisé par le Comité mondial pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, avec le soutien de l’Unesco, Centre Inffo et le Conseil régional d’Ile-de-France, le Forum vise à « faire le point sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, douze ans après le rapport Delors d’avril 1996 (« L’éducation, un trésor est caché dedans »), sur les avancées des systèmes d’éducation, de formation et d’apprentissages tout au long de la vie sous toutes leurs formes, ainsi que sur les pratiques innovantes développées dans tous les endroits du monde. Il s’agit aussi d’analyser des effets multiples de la mondialisation sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, de marier l’efficacité économique et l’ambition sociale et de tracer des perspectives communes ».
C’est dire que s’y retrouveront des intervenants représentant ces différents univers : Adama Ouane (Unesco), Edgar Morin, Barbara Ischinger (Ocde), Jan Figel (Union européenne), Jean-Paul Huchon et Alain Rousset (ARF), Jacques Attali etc.
Sur le Café, 1er Forum mondial Presse Education
Citoyenneté
Non à Edvige
Edvige, le nouveau fichier de police créé par le gouvernement permettra de ficher toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif » et ce dès l’âge de 13 ans. La pétition « Non à Edvige », soutenue par 500 organisations, a recueilli plus de 50 000 signatures.
L’Allemagne instaure la naturalisation sur examen
« L’Allemagne est un Etat de droit. Qu’est-ce que cela signifie ? », « Comment se nomme l’actuel(le) chancelier(e) ? », « Qui a écrit le texte de l’hymne national allemand ? » ou encore « Lequel de ces droits fait partie des droits fondamentaux en Allemagne : la possession d’armes, la loi du plus fort, la liberté d’opinion, se faire justice soi-même ? ». Vous ne savez pas répondre ? Alors vous ne pourrez pas être naturalisé allemand. A partir du 1er septembre, les candidats à la naturalisation devront subir un QCM de 33 questions. « Il ne dépassera les capacités de personne » promet la chancellerie…
Les disciplines
A qui profite le développement durable ?
« Le développement durable est devenu la nouvelle religion de nos sociétés modernes… Mais justement à qui profite le développement durable ? » Dans ce petit pamphlet, la géographe Sylvie Brunel nous donne à réfléchir aux enjeux sociaux, économiques et politiques du développement durable. « Non seulement le développement durable discrimine », écrit-elle, « mais il stigmatise ».
Accusé de créer « un nouvel apartheid » entre le Nord et le Sud, le développement durable est interrogé par l’auteur surtout à travers les exagérations de ses « missionaires ».
Car S. Brunel s’attaque aux mythes : de la nature naturelle, des sociétés anciennes harmonieuses, du mauvais développement. Elle prend soin de distinguer la dénonciation de la pollution de « l’industrie de la peur » qui l’exploite.
Elle dénonce une manipulation de l’opinion, une véritable grande peur qui a pris le relais de la peur du communisme et est instrumentalisée,comme elle, pour diviser et dominer la planète. A qui profite le développement durable ? Aux pays du Nord qui l’utilisent pour stigmatiser les pollueurs du Sud. A l’ONU qui y trouve de nouveaux instruments de pouvoir. Aux pays du Sud qui peuvent demander réparation au Nord des rejets polluants des pays industrialisés. Aux entreprises qui en vivent. Aux ONG qui en ont besoin…S. Brunel tire aussi la sonnette d’alarme sur les victimes du développement durable : les Africains, dont le continent est « mis sous cloche », les consommateurs sommés de dépenser plus et consommer moins, les chômeurs menacés par la décroissance. Ajoutons-y nos élèves que trop souvent l’on fait vivre dans une atmosphère de fin du monde, ce qui n’est certainement pas favorable à leur propre développement.
Si l’ouvrage est volontiers dénonciateur et donc simplificateur, il n’est pas mauvais qu’il prenne à rebrousse poil les clichés bien installés.
Sylvie Brunel, A qui profite le développement durable, Paris, Larousse, 2008, 159 pages.
Combien de temps pour l’histoire des arts ?
« L’histoire des arts sera intégrée dans les programmes de l’école primaire à la rentrée 2008, ainsi que du collège et du lycée, à partir de la rentrée 2009 » a annoncé un B.O. du mois de mai. Cette circulaire rappelait l’injonction présidentielle de faire de cet enseignement une priorité. Seulement voilà, fin juillet le Journal Officiel publie un arrêté sur « l’organisation de l’enseignement de l’histoire des arts à l’école primaire, au collège et au lycée ». Mais l’annexe précise ne sera publiée qu’au B.O. du 28 août. Il restera 3 jours aux instits pour prendre en compte cette « priorité »…
Sur le Café, le plan gouvernemental
S.E.S. : Un enseignement agonisant en Angleterre
Selon BBC News, en 2007, seulement 3 professeurs stagiaires d’économie ont été formés pour toute l’Angleterre. Un chiffre à comparer aux 3 000 enseignants de sciences et aux 29 de latin-grec. Cet effondrement a déjà un effet sur le recrutement d’étudiants en économie.
les tice
Google sur le terrain de Wikipedia
Google se lance sur le terrain de k’encyclopédie avec Knol. A la différence de Wikipédia, Knol vise l’excellence. Les articles en ligne ne pourront pas être modifiés par les lecteurs et tous seront signés du nom del’auteur. Plusieurs articles pourront coexister sur la même question.
le Cafe
Le Café en vacances
Pour le Café les vacances d’été débutent le 11 juillet pour se terminer fin août. A partir du 11 juillet et jusqu’à fin août, L’Expresso devient , sauf urgence, hebdomadaire puis quinzomadaire.
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