« Alorsque les technologies de l’information et de la communication devaient enprincipe favoriser un fonctionnement plus efficace de l’économie demarché.., elles distillent en fait les ingrédients d’une économie publique..: la marchandise information devient comme une idée, on ne la perd pas en lacommuniquant à autrui ». Le rapport sur « La société de l’information »rédigé par Nicolas Curien et Pierre-Alain Muet pour le très officiel Conseild’Analyse économique, analyse dans un esprit prospectif l’avenir de lasociété de l’information. Economiquement ils soulignent le fait que lacoopération et la gratuité sont des valeurs du marché futur. « La gratuitéet le bénévolat.. ne doivent pas être considérées comme des turbulencesincontrôlées d’un média dans l’enfance.. mais bien comme des ressortsimportants de la future économie numérique, dans laquelle de tels mécanismeshors marché deviennent indispensables ». Une analyse qui apporte uncrédit certain à l’action des réseaux associatifs et.. qui réjouit le Café !L’économie de demain sera « hybride » : « la coopération s’y méleraintimement avec la concurrence (coopétition) ». Nous rejoignons lesanalyses des auteurs sur l’importance de la formation aux TIC. « Laformation à l’usage des technologies de l’information est un enjeu éducatifcomparable.. à ce qu’a pu être, il y a un peu plus d’un siècle, lagénéralisation de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture dans lespays industrialisés. Le premier pas à franchir est de faire en sorte quel’ordinateur soit, tout somme le livre ou le cahier, l’un des instrumentsnaturels de l’enseignement ». Cela exige un effort que seuls les acteurslocaux peuvent entreprendre. Le Conseil d’analyse économique « éclaire leschoix du gouvernement » et est placé auprès du Premier ministre.Souhaitons que ce rapport soit réellement entendu.
Rapport du C.A.E. Le site du C.A.E. |