Par Gardy Bertili et Gabrielle Lamotte
Un code qui fait pschiiitt?
“Aucun code au monde n’aidera un jeune à apprendre à contenir sa colère. Aucun code ne remplacera un emploi de surveillant. Aucun code ne permettre de sortir du ghetto ou même d’accepter l’injustice sociale”: l’Expresso du 17 janvier dernier exprimait à sa manière les doutes et réticences nées de l’annonce faite par Xavier Darcos: il s’agit du « chantier de la rédaction d’un code de la paix scolaire« . Il explique que « Ce code rassemblera, dans une langue claire, concise et accessible à tous, et en particulier aux parents, les règles de conduite en vigueur au sein des établissements scolaires de tout notre pays et il rappellera les sanctions prévues à chaque fois qu’elles seront enfreintes« .
La rédaction de ce « code » serait confiée à un juriste « reconnu » tandis que des lycéens seraient invités à participer à ladite rédaction, au travers du Comité national de la vie lycéenne.
Le ministre a annoncé ce « chantier » lors de la signature d’une convention avec l’association d’avocats Initiadroit.
Cette convention permettra à l’association Initiadroit de faire intervenir des avocats dans les collèges et lycées. Xavier Darcos rappelle que cette convention étend à la France entière l’expérience menée dans l’académie de Paris depuis 2005: « Son extension à l’ensemble du territoire national permettra de la décliner dans chacune des académies afin de permettre à des avocats, spécialement formés par l’association Initiadroit, d’intervenir dans les collèges et les lycées à la demande des professeurs et des chefs d’établissement. Ils pourront y témoigner de leur expérience et expliquer aux collégiens et lycéens la signification et l’importance des règles juridiques qui encadrent la vie civique et sociale« .
Convention avec Initiadroit:
http://www.education.gouv.fr/cid20782/signature-de-la-c[…]
L’Expresso en parlait:
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2008/01/170120[…]