LE FAIT DU JOUR
La maternelle est la clé de la réussite au collège
ÉDITORIAL
Avec le Café, participez au concours du 1er Forum des enseignants innovants
LE SYSTEME
Les chefs d’établissement ne veulent pas être responsables des régressions pédagogiques l Le Québec revient aux méthodes traditionnelles pour l’enseignement du français l Grève en Ile-de-France le 15 février l Centres étrangers : Le bac réorganisé.
L’ÉLÈVE
91 : Un stage j’y ai droit l Une enquête nationale atteste d’une forte discrimination à l’embauche l Orientation : Top Métier dans le 92 l Burkina : Comment scolariser les filles au Sahel ?
LA CLASSE
L’orientation concerne aussi ma discipline l 18ème Salon national Freinet
LA RECHERCHE
Remédiation et pratiques différenciées au primaire
LES DISCIPLINES
Documentation : Le désherbage l Primaire : L’entrée en maternelle l Français : Redoublants au bac l EDD : Quels sont les effets de la déforestation des Etats-Unis ? l SVT – Géo : Météo et enseignement l Arts : La Fsu s’inquiète
LES TICE
School 2.0
Le fait du jour
La maternelle est la clé de la réussite au collège
« S’il est admis, au regard des comparaisons internationales, que les résultats des écoliers français sont moins satisfaisants qu’auparavant, rejeter la responsabilité de ce constat sur l’école maternelle est un raisonnement qui n’est pas validé scientifiquement. Ce n’est pas parce que les élèves qui éprouvent des difficultés à l’entrée au CP voient leurs chances de réussite fortement compromises, qu’il faut en rechercher les causes obligatoirement au niveau de la scolarité effectuée en maternelle. Ces interrogations et réflexions demandent à être rapprochées d’observations factuelles et objectives sur l’efficacité de l’école maternelle, sachant par ailleurs que les travaux scientifiques sont peu nombreux dans ce domaine ». Alors que l’école maternelle est attaquée (par le HCE,par Alain Bentolila…), Bruno Suchaut fait plus que prendre sa défense : il montre que les apprentissages que l’on y fait sont déterminants.
« La fréquentation de l’école maternelle procure un avantage pour la suite de la scolarité, tant sur le plan des acquisitions, qu’en termes de carrière scolaire en réduisant la probabilité de redoubler une classe, et notamment le cours préparatoire. Les effets étant d’autant plus positifs que la scolarisation en maternelle a été longue » rappelle B. Suchaut. Les différences qui apparaissent entre les élèves dès la maternelle ne sont pas forcément dues à l’école. « L’origine sociale joue un rôle significatif ».
Surtout B. Suchaut identifie des compétences précises acquises en maternelle et qui décident de l’avenir scolaire. « Les compétences dans l’acquisition de la langue écrite, dans la structuration du temps et dans la construction du nombre à la fin de l’école maternelle déterminent les capacités attentionnelles des élèves à l’entrée au cycle III. Par ailleurs, ces capacités attentionnelles sont liées aux compétences en calcul mental qui elles-mêmes vont déterminer les futures acquisitions des élèves en numération et calcul à l’entrée au collège et, de façon indirecte, les compétences en compréhension. Ce dernier domaine étant central pour expliquer la réussite ou l’échec des élèves à l’entrée au collège… On peut déjà proposer des pistes de réflexion concernant l’école primaire. Les analyses montrent que les élèves sont d’autant plus armés à l’entrée au collège s’ils ont développé des compétences élevées dans certains apprentissages à l’école maternelle. Les activités numériques et la structuration du temps sont des domaines particulièrement importants à travailler. Le recours à des activités systématiques et structurées qui génèrent des effets transversaux et durables sur les acquisitions des élèves ne signifie pas pour autant que le programme de l’école maternelle doit être calqué sur celui de l’école élémentaire. Des activités ludiques (jeux mathématiques) ou l’éducation musicale peuvent être considérés comme des vecteurs d’apprentissage particulièrement pertinents ».
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Avec le Café, participez au concours du 1er Forum des enseignants innovants
Vous êtes prof ou personnel d’éducation ? Vous avez monté un projet pédagogique avec vos élèves ? Vous en êtes satisfait ? Vous pensez que cette expérience peut être utile aux autres ? Alors participez au concours du 1er Forum des enseignants innovants lancé par une douzaine d’associations d’enseignants, dont le Café pédagogique.
Dans un contexte où domine souvent, sur l’école, un discours du déclin et du discrédit, où est prôné le retour aux méthodes traditionnelles, où l’on se méfie des TICE alors que la culture du XXIe siècle est numérique, ces associations (Afef, Aft-RN, Aphg, Apbg, Apsms, Assetec, Clionautes, CyberLangues, Projetice, Udppc, Weblettres et le Café pédagogique) veulent montrer une École en mouvement, portée vers l’innovation.
Il s’agit de faire connaître et de valoriser les nombreux projets pédagogiques innovants imaginés et réalisés par des enseignants dont le Café rend compte régulièrement dans ses numéros. Nous les invitons à participer à un concours qui donnera l’opportunité aux 100 meilleurs porteurs de projets de participer à un Forum à Rennes les 28 et 29 mars. Dès aujourd’hui le site d’inscription est ouvert. Vous pouvez poser votre candidature en ligne et faire partie des cents meilleurs enseignants innovants 2008.
Cette initiative bénéficie du soutien du Ministère de l’éducation nationale, de la Ligue de l’enseignement, des collectivités locales (ville de Rennes, conseil général d’Ille-et-Vilaine, et conseil régional de Bretagne) et de partenaires industriels (France 5, Microsoft).
Pourquoi cet appel aux enseignants innovants ? Ce n’est pas dévoiler un secret que dire que le Café pédagogique est un des éléments moteurs de ce 1er Forum des enseignants innovants. Ce projet nous tient à cœur pour au moins 4 raisons que nous voulons exposer ici.
La première c’est que, contrairement à une image complaisamment répandue dans les médias, l’Ecole n’est pas immobile. Parce que nous suivons de très près ce qui se fait dans les classes, nous sommes bien placés au Café pour savoir que des milliers d’enseignants inventent au quotidien, testent en permanence des projets et des idées. Nous savons aussi à quel point les populations scolarisées ont changé ces dernières années. L’Ecole s’y est adaptée, parfois avec difficultés, toujours avec des insuffisances. Mais elle a plus changé en 20 ans qu’elle ne l’avait fait de Jules Ferry à de Gaulle. Cette capacité à l’innovation nous la mettrons en évidence dans cet événement.
Nous avons une autre conviction : seuls les profs sont capables de changer l’Ecole. Ce sont eux les véritables leviers du changement. Aucune réforme ne peut être appliquée sans eux. Inversement on peut, en s’appuyant sur eux, sur leurs capacités d’invention et de dévouement, faire beaucoup. L’histoire des communautés d’enseignants nées sur Internet ces dernières années montre de façon éclairante ce que peut la formation par les pairs, la mutualisation des pratiques, l’entraînement de groupe. Ignorées de l’institution quand elles n’étaient pas combattues par elle, il nous a semblé important de rendre davantage visibles les associations d’enseignants actives sur le terrain.
Pour nous, au Café, ce projet est aussi dans la continuité du projet de collèges innovants. Lancé par Gabriel Cohn-Bendit sur le Café, il a démontré l’engagement de centaines d’enseignants et est en route pour s’incarner dans 6 établissements à la rentrée 2008. Tous deux mettent en évidence qu’il est possible de changer les choses pour peu qu’on s’attaque aux difficultés en équipe.
La quatrième raison qui motive à nos yeux ce Forum, c’est que le moment est venu. S’il n’apparaissait pas clairement aux yeux de tous la nécessité de changer l’Ecole, les résultats de Pisa, les sorties sans qualification,les violences seraient là pour le signifier. Il est temps que l’Ecole accélère sa mutation. Paradoxalement les contraintes imposées par les restrictions budgétaires poussent également à la recherche d’efficacité et bousculent les limites.
Le rêve un peu fou de mettre en valeur les acteurs innovants de l’Ecole, de les faire se rencontrer ne s’incarnera que si vous participez au Forum en faisant connaître les projets que vous avez réalisés. Il s’agit souvent de choses simples, utilisant ou pas les tice, facilement transposables d’une classe à l’autre et dont vous avez pu vérifier l’efficacité. Nous comptons sur vous !
Les chefs d’établissement ne veulent pas être responsables des régressions pédagogiques
Le Café avait signalé à plusieurs endroits le passage des dispositifs les plus innovants (Tpe, aide individualisée etc.) en heures supplémentaires à la rentrée, ce qui devrait fortement les fragiliser. Le Snpden, principal syndicat des chefs d’établissement, valide l’information.
Le syndicat « constate que les dotations horaires transmises aux établissements pour la rentrée scolaire 2008-2009, dans un contexte de réduction des moyens d’enseignement, ne permettront pas de développer l’autonomie pédagogique, contrairement à ce que recommande la commission Pochard ». D’autre part « les heures consacrées aux projets constituent de manière générale une variable d’ajustement au lieu d’être consolidées ».
« Le SNPDEN n’acceptera pas que les personnels de direction soient tenus responsables des difficultés d’organisation des enseignements ainsi que de l’impossibilité de construire, sur plusieurs années, de vrais projets d’établissements ».
Le Québec revient aux méthodes traditionnelles pour l’enseignement du français
« Tous les moyens doivent être pris pour favoriser la réussite de nos enfants. Force est de constater qu’il est nécessaire d’apporter des correctifs importants pour amener les élèves à mieux maîtriser la langue française sur le plan de l’écriture. Ils doivent apprendre un français de qualité, connaître la richesse des mots et la façon de les écrire ». La ministre de l’éducation du Québec, Mme Courchesne, a annoncé une réforme sans grande imagination de l’enseignement du français.
Ainsi la ministre glorifie la dictée : les enseignants devront faire faire une dictée et un travail d’écriture par semaine. « Les programmes abandonnent une logique de compétences pour revenir aux connaissances : les programmes « seront revus de manière à préciser ce que les élèves doivent connaître et être en mesure de faire à la fin de chaque année (orthographe, syntaxe). »
Ce retour en arrière est justifié par un rapport d’experts dont en fait les conclusions ne sont généralement pas reprises par la ministre. Ainsi les experts ne recommandaient pas de pratique précise. « Peu de pratiques sont bonnes ou mauvaises en soi. Il s’agit de les utiliser intelligemment et à bon escient. Par exemple, s’il s’agit d’exercices, il faut privilégier ceux qui amènent à construire véritablement les connaissances ou ceux qui se rapprochent le plus fidèlement possible de véritables situations d’écriture. Si on utilise la dictée, il faut s’assurer que la correction aide à transmettre des connaissances que l’élève pourra ensuite transférer dans d’autres situations d’écriture, ou se préoccuper de permettre à l’élève d’expérimenter l’utilisation de certaines ressources comme le dictionnaire ou le correcteur orthographique ».
Les experts demandaient également, en vain, l’augmentation des horaires de français à 200 heures hebdomadaires. Les recommandations sur les tice sont aussi restées lettres mortes. Or non seulement les experts souhaitaient que les programmes « s’adaptent à la présence de l’informatique », mais encore ils reconnaissaient la valeur pédagogique des textos. « Le fait de stigmatiser le français du clavardage n’est pas utile à l’amélioration de la qualité des productions écrites, pas davantage que la stigmatisation des niveaux de langue populaires ».
Grève en Ile-de-France le 15 février
Pour protester contre les suppressions de postes, la Cgt, le Sgen, la Fsu et Sud Ile-de-France appellent à la grève le 15 février.
Centres étrangers : Le bac réorganisé
Une note publiée au B.O. précise les modalités d’organisation de la session 2008 du bac dans les centres étrangers.
91 : Un stage j’y ai droit
Parce que de nombreux collégiens de zone prioritaire ne trouvent pas d’entreprise pour faire leur stage, le Conseil général de l’Essonne a entrepris de lutter contre ces discriminations.
Dans deux collèges des Ulis, le Conseil général a remis aux collèges un portefeuille d’entreprises. Parallèlement il a mis en place une formation de préparation des élèves au monde de l’entreprise et il accompagne les tuteurs de stage. Ces efforts ont permis de lever les préjugés d’un coté, de motiver les élèves de l’autre. Le dispositif sera étendu à 3 autres collèges.
Une enquête nationale atteste d’une forte discrimination à l’embauche
Selon une étude de la Dares, ministère du travail, une opération de testing conduite en 2006 dans six grandes villes françaises sous la supervision du Bureau International du Travail montre que les jeunes Français peu qualifiés d’origine apparente maghrébine ou noire africaine sont victimes de discriminations à l’embauche par rapport aux jeunes Français d’origine apparente hexagonale ancienne.
« Les employeurs ont favorisé près de quatre fois sur cinq le candidat évoquant une origine hexagonale ancienne alors que le candidat évoquant une origine maghrébine ou noire africaine présentait rigoureusement les mêmes compétences. La discrimination est élevée dans l’ensemble des principaux domaines professionnels testés. Elle semble encore plus forte à l’encontre des candidats d’origine apparente noire africaine qu’à l’encontre des candidats d’origine apparente maghrébine » .
Orientation : Top Métier dans le 92
800 professionnels, 500 métiers. Le 16 février à la Défense, « Top métier » est le rendez-vous annuel de l’orientation dans les Hauts-de-Seine. L’événement cible particulièrement les collégiens de 3ème et le site offre une « fiche de visite » que les professeurs apprécieront. On peut télécharger une invitation sur le site.
Burkina : Comment scolariser les filles au Sahel ?
« Certains villages sont à leur première infrastructure scolaire, un siècle après l’entrée de l’école à Dori. C’est le cas du village de Foulgou, situé à un quinzaine de kilomètres de Dori dans la province du Séno. L’enthousiasme des habitants devant cette nouveauté, est perceptible. Ils ont eux-mêmes construit la paillote qui abrite 77 pionniers dont 41 filles. De par le passé, aucun enfant du village n’a eu cette chance d’aller à l’école. Avec 14 tables-bancs, les enfants assis, 6 par table, suivent comme ils peuvent, les cours… Conscients de leur retard, les parents sont décidés à donner une chance à leurs enfants, filles comme garçons. Aïssatou Ly fait partie de cette première promotion. Déjà, elle rêve de devenir « maîtresse » institutrice. Mais quelles chances a-t-elle d’y parvenir dans un milieu où l’âge moyen de mariage est de 9 ans ? » Selon le Faso, un quotidien burkinabe, la scolarisation des filles au Sahel reste trop rare.
Mariées très tôt, l’éducation est considéré comme un investissement inutile (c’est la belle-famille qui en profite) et une pratique dangereuse pour l’honneur de la famille. Rares sont encore les filles qui commencent l’école primaire. Encore plus rares celles qui la terminent.
La classe
L’orientation concerne aussi ma discipline
Parce que l’éducation à l’orientation est devenue un des grands enjeux de l’école française, elle doit passer aussi par les disciplines. Fort de cette conviction, l’Onisep propose des brochures disciplinaires d’éducation à l’orientation.
Ainsi l’ouvrage « histoire-géographie 3ème » propose des exercices thématiques sur le tertiaire ou l’agriculture où les savoirs disciplinaires sont utilisés pour l’éducation à l’orientation. On appréciera par exemple les dossiers sur le travail des femmes ou sur la société en mutation qui permettent à la fois de faire de l’histoire-géo et de découvrir les nouveaux métiers. Des ouvrages similaires existent pour les SVT et le français.
Histoire-Géographie et découverte des métiers – classe de 3e, Collection : Perspectives, Onisep, Septembre 2007, 96 pages.
18ème Salon national Freinet
« Dans un monde, une société où la consommation et la sélection dominent, un Salon pour défendre l’école pour tous, une école populaire de la maternelle à l’université ». Le mouvement Freinet organise les 26 et 27 mars à Nantes un salon destiné aux enseignants.
Des ateliers, des interventions permettront de présenter la pédagogie Freinet et de s’ interroger sur le devenir de l’école. Parmi les intervenants : Serge Boimare, Yves Reuter, Jean-Luc Mahé etc.
La recherche
Remédiation et pratiques différenciées au primaire
« Cette lente transformation du système scolaire et l’évolution de la société placent les enseignants devant un problème majeur : enseigner un même programme dans des classes devenues très hétérogènes (au niveau scolaire, social et culturel) en respectant les idéaux « d’égalité des chances », de « lutte contre la relégation scolaire », « d’équité » et « d’égalité des résultats ». Face à cette volonté plus pressante et surtout face à une nécessité croissante, que font les enseignants ? Comment ont-ils intégré ces demandes dans leurs pratiques de classe ? Comment gèrent-ils au quotidien la nature des difficultés rencontrées (différences d’acquis, de comportement, de rythme de travail, d’intérêts, de profil pédagogique, etc.) ? Et surtout quelles solutions adaptées (nécessité d’optimiser leurs chances de réussite) ont-ils mises en place ? » S. Descampe, F. Robin, P. Tremblay et B. Rey, université libre de Bruxelles, ont suivi des enseignants qui tentent d’installer une pédagogie différenciée à l’école primaire.
« Tentent » car ce n’est pas facile. Le rapport insiste sur les risques : différencier c’est aussi « prendre le risque d’augmenter les écarts entre les élèves ».
L’étude
Les disciplines
Documentation : Le désherbage
« Une documentation périmée ou vieillie est responsable de la désaffectation du CDI par les élèves, participe de l’échec scolaire et de l’inappétence à la lecture, et donne une idée passéiste de la littérature de jeunesse. Partie intégrante de la stratégie documentaire, toute élimination doit être régulière et complétée par une politique d’acquisitions dans le même secteur ». Savoirs CDI nous aide à opérer une tâche indispensable mais cruelle : le désherbage.
Primaire : L’entrée en maternelle
« De jeunes Européens âgés de 4 ans sont en classe, derrière leur bureau avec des livres et du travail à la maison… D’autres sont sur une balançoire et apprennent en jouant … Les enfants pauvres ou immigrés ou qui ont besoin d’une aide spécialisée peuvent être exclus de ces deux univers ». L’ouvrage du Cidree (Consortium of Institutions for Development and Research in Education in Europe) présente les modes d’éducation de 4 à 8 ans en Europe et force est de constater qu’ils sont variés !
Par suite, chaque système éducatif affronte à sa façon la question de l’entrée à l’école, celle de la préparation de l’enfant à l’école et de l’adaptation de l’école à l’enfant. L’ouvrage analyse la situation dans 10 pays européens : Angleterre, Ecosse, Irlande, Pays-Bas, Flandres belges, Hongrie, Autriche,Suisse,Italie et Espagne.
CIDREE, The Education of 4-8 Years Olds. Re-designing School Entrance Phase, Cidree, 2007, 144 p.
Français : Redoublants au bac
Une note publiée au B.O. précise les informations à donner aux candidats doublant ou triplant sur le nouveau programme.
EDD : Quels sont les effets de la déforestation des Etats-Unis ?
Commencée par les premiers colons, la déforestation a gagné en 3 siècles la quasi totalité des Etats-Unis. Cela a-t-il eu une influence sur le climat ? C’est la question que pose la Nasa. L’agence américaine a entrepris de calculer le hauteur de la canopée à différentes époques. Le sol mis en culture ne réfléchit pas vers le ciel de la même façon que la vieille forêt. Une grande étude scientifique est commencée pour reconstituer paysages et climats de l’Amérique historique.
SVT – Géo : Météo et enseignement
Ce site spécial d’Educnet propose des ressources pédagogiques pour valider le B2i et travailler des compétences disciplinaires à propos de la météorologie en Svt, géographie, physique – chimie de l’école au lycée.
Arts : La Fsu s’inquiète
« La pratique « est en fait purement et simplement renvoyée à l’extérieur de l’Ecole ». Pour les collèges et lycées, le syndicat s’est interrogé sur la pertinence de réserver à l’histoire des arts « un quart des programmes d’histoire et la moitié des programmes d’éducation musicale et d’arts plastiques », ainsi que de créer « une épreuve au brevet des collèges ».
les tice
School 2.0
Les Tice vont-elles changer l’école ? Dans Internet Actu Jean-Marc Manach pose la question et tente d’apporter des réponses. Pour lui, « on assiste en tout cas, aujourd’hui, à un foisonnement d’idées, de réflexions, d’expériences et de témoignages autour d’une “école 2.0” plus coopérative (entre les acteurs du système éducatif), participative et clairement, constructiviste. Le point de départ commun de ces démarches est la conviction que face à l’allongement de la vie et de la vie active, à l’accélération des changements qui ont pour conséquence que les élèves d’aujourd’hui exerceront pour la plupart des métiers qui n’existent pas encore, et l’accès à la connaissance et à l’expertise qu’offrent les réseaux, on ne peut plus enseigner la même chose qu’avant, ni de la même manière. Ce postulat formulé, on sent bien que les réponses se cherchent encore ».
Car les exemples proposés, s’ils sont intéressants (Mario Asselin par exemple) sont trop divers pour en tirer une réflexion, voir une évolution. En matière d’éducation, comme dans l’univers social, la technologie ne suffit pas à faire évoluer les concepts ou les institutions.
le Cafe
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