LE FAIT DU JOUR
Primaire : Heures du samedi : le texte officiel
ÉDITORIAL
Pochard : Ouvertures et illusions
LE SYSTEME
Le rapport Pochard remis à X. Darcos l Pour le Snuipp,le rapport Pochard n’est pas une base de discussion l Un système éducatif poussé à la dérive libérale ? l Darcos minimise la gifle.
L’ÉLÈVE
L’orientation au collège et au lycée l Alix Nicolet nouvelle présidente de la Fidl l Finies les sucreries en caisse ? l La Fcpe ne s’oppose pas à Base élèves
LA CLASSE
Qu’apporte Edgar Morin aux enseignants ? l Le Nouvel Educateur : Sortir ! l « Grande Lessive » le 7 février : vers les 100 000 participants !
CITOYENNETE
La constitution est modifiée
LES DISCIPLINES
Primaire : La littérature pour apprendre l Langues : La visioconférence au primaire l EDD : Un ouvrage numérique sur l’EDD l EDD : Dunkerque ouvre le 1er centre pédagogique permanent l EDD : Le rapport Brégeon l SES : Le prof se rebiffe
Le fait du jour
Primaire : Heures du samedi : le texte officiel
Alors que Xavier Darcos doit publier dans les prochains jours la décision ministérielle concernant l’organisation du service des enseignants du primaire suite à la suppression du samedi matin,le Café pédagogique vous donne la primeur de ce texte. Rappelons que le sujet a été débattu avec les organisations syndicales ces dernières semaines (voir L’Expresso du 4 février).
Le Café pédagogique a pu se procurer ce court texte ministériel. Nous en publions le passage qui impacte directement les services des enseignants.
Le texte précise que le service des enseignants est de 27 heures hebdomadaires « dont 3 heures (108 heures annuelles) spécifiquement consacrées à l’aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage, aux travaux au sein des équipes pédagogiques, aux relations avec les partenaires de l’école ainsi qu’à des actions de formation ».
S’agissant des dispositifs d’aides, le texte précise qu’ « il n’y a pas de dispositif national unique, l’instance la mieux à même d’élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres qui prendra appui, le cas échéant, sur l’équipe éducative ».
L’article 4 donne le détail de l’organisation du travail des enseignants. « Au-delà des 24 heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves, les 108 heures annuelles que doivent effectuer les enseignants sont réparties, selon les modalités suivantes :
– 24 heures de travaux en équipes pédagogiques et relations avec les parents, intégrant l’élaboration et le suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ;
-18 heures d’animation pédagogique et de formation ;
– 6 heures de conseil d’école obligatoire ;
– 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves concernés et au temps d’organisation correspondant, ou à des interventions en petits groupes, par exemple en maternelle. Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant, les heures disponibles seront consacrées au renforcement du temps de formation hors la présence des élèves.
Dans le cas où ces actions ne mobiliseraient pas tout ce temps pour un enseignant ou tous les maîtres de l’école, les heures disponibles seront consacrées à renforcer le temps de formation hors de la présence des élèves.
A l’école maternelle, ce dispositif, comme les autres dispositifs de la prévention de la difficulté scolaire, sont centrées sur la première des priorités de cette école : la maîtrise orale de la langue française. Les enseignants d’école maternelle peuvent être amenés à intervenir auprès d’élèves du cycle des apprentissages fondamentaux à l’école élémentaire.
L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier.
Ces éléments serviront de base pour la rédaction des textes réglementaires ».
L’affirmation selon laquelle « l’instance la mieux à même d’élaborer un dispositif adapté est le conseil des maîtres », la souplesse laissée dans le paragraphe concernant les 60 heures consacrées à des actions directes auprès des élèves, montrent que certaines observations syndicales ont été entendues rue de Grenelle. Le texte devrait se plier plus facilement aux particularités et aux difficultés locales.
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Pochard : Ouvertures et illusions
Le rapport Pochard est-il susceptible de sortir le système éducatif français de l’ornière ? Il semble qu’il associe à la fois de réelles ouvertures et des idées qui, pour être à la mode, sont d’une efficacité douteuse.
C’est le cas partiellement de l’autonomie des établissements. Le rapport souhaite la renforcer arguant de meilleurs résultats pour les élèves. Les rédacteurs envisagent d’accorder à l’établissement la possibilité d’adapter les programmes. « L’autonomie pourrait ainsi consister à confier à l’établissement, dans le cadre des programmes, un pouvoir d’arbitrage sur l’organisation scolaire, en fonction de son propre projet de réussite éducative. Il s’agirait de donner aux établissements « du grain à moudre », afin qu’ils deviennent maîtres de leur organisation pédagogique ».
Cette perspective est saluée par la recherche. Ainsi Nathalie Mons (dans Les nouvelles politiques éducatives) relève que « de même que l’autonomie dans l’élaboration des programmes peut se révéler positive, confier aux établissements le soin de recruter leurs enseignants est associé à des populations d’élèves en difficulté plus réduites ». Cependant elle précise que « déléguer des tâches administratives et budgétaires aux chefs d’établissement est neutre sur le plan scolaire ».
Autrement dit, si l’autonomie peut s’avérer positive, c’est à condition qu’elle soit bien encadrée par l’Etat. A défaut, on assiste à une réduction de l’autonomie. C’est le cas en Angleterre, en Flandre, en Hongrie par exemple.
Une autre idée court le rapport : renforcer les pouvoirs du chef d’établissement. Ils seraient chargés de sélectionner les enseignants, de les noter, d’impulser les choix pédagogiques d’établissement. Pourtant l’efficacité du chef d’établissement manager reste à démontrer. Les recherches de F. Dubet, O. Cousin ou encore A. Grisay et A. Sacré, dans les années 1980, n’ont pas réussi à mettre en évidence un effet chef d’établissement. Le succès des établissements privés est souvent associé au fait qu’ils disposent de chefs d’établissement qui ont des pouvoirs bien plus larges que leurs homologues publics. Or ce que montre la thèse récente de M. Hassani, c’est qu’ils se distinguent de leurs collègues par un niveau d’intervention dans la vie de l’établissement beaucoup plus bas. Pour M. Hassani, bien loin d’être les patrons omniprésents que l’on imagine parfois, ils appartiennent majoritairement au modèle « individuel laissez-faire » c’est à dire qu’ils interviennent pédagogiquement très peu dans leur établissement.
Enfin le rapport souhaite modifier largement les conditions de travail. Il recommande l’annualisation du temps de travail et entend varier les salaires en fonction des « performances » du système éducatif. Cela pourrait être financièrement possible en supprimant les décharges et en réaffectant les sommes ainsi libérées. Deux mesures qui sont également à la mode en Europe où on assiste généralement à un renforcement des contrôles sur la vie des professeurs. Pour autant cette mesure est-elle acceptable dans les établissements français ? On peut en douter.
Enfin il faut saluer l’obstination avec laquelle le gouvernement envisage la réforme de l’Ecole en confiant à des commissions différentes des difficultés précises. Ce saucissonnage n’aide pas forcément. Peut-on réellement changer l’enseignement en ne réformant que les enseignants ? Quid des méthodes pédagogiques ?
Le rapport Pochard remis à X. Darcos
Ni Xavier Darcos, ni Marcel Pochard ne pouvaient ignorer les réactions qui s’étaient fait connaître la semaine dernière à propos du livre vert sur la condition enseignante, disponible depuis samedi dans une pré-version sur le site du Café, que la démission de Michel Rocard de la commission de travail a contribué à très largement médiatiser.
Lors de la conférence de presse du 4 février, la préoccupation de désamorcer les conflits était claire. Marcel Pochard a insisté sur la grande diversité des points de vue pris en compte dans le rapport, tandis que Xavier Darcos, en affirmant sa volonté de remettre en cause un statut datant de 1950, mettait en avant l’aspect raisonnable de sa démarche. Il faudra cependant beaucoup plus qu’une affirmation de logique, de transparence et de bonne volonté pour que les organisations enseignantes acceptent de discuter sereinement des propositions d’évolution que le gouvernement voudra retenir du livre vert.
Sur le Café, lire le reportage de Françoise Solliec
Pour le Snuipp,le rapport Pochard n’est pas une base de discussion
« En l’état, le rapport de la commission Pochard ne peut constituer une base de discussion pour l’évolution de la fonction et du métier d’enseignant du premier degré ». Le Snuipp déplore « l’indigence » du rapport sur le premier degré. « La commission semble ignorer les multiples aspects des missions des enseignants des écoles. La complexité du métier de professeur d’école se décline non seulement autour de la maîtrise de la polyvalence et de l’amplitude d’âge du public visé (2 à 11 ans, sans compter les enseignements dans les classes spécialisées du collège), mais aussi de la multiplicité des tâches auxquelles les enseignants sont confrontées : évaluation, remédiations, relations aux familles, surveillance et sécurité des élèves, participation aux équipes éducatives ».
Un système éducatif poussé à la dérive libérale ?
« En 2002, (l’Ecole) entre dans une période dont les historiens diront sans aucun doute qu’elle a été « le temps de la destruction ». En 2007, elle pouvait espérer une ère de reconstruction, le nouveau ministre étant beaucoup plus compétent et plus ouvert que son prédécesseur, et un retour à la conception républicaine, spécifiquement française, qui avait prévalu jusqu’en 2002. En fait, après une période de latence, le ministre la pousse délibérément, sans que cela ne provoque de grandes réactions, dans « le temps de la construction du système libéral ». Toutes les mesures prises depuis quelque temps sont parfaitement cohérentes avec un projet de société fondé sur la loi du plus fort et sur la charité pour les faibles. On accréditera ainsi l’idée de fatalité de l’échec et on confortera la bonne conscience des décideurs avec une quantité de mesures qui permettront de dire que tout a été fait pour les pauvres, et que, s’ils en sont là, c’est bien par ce que c’est leur destin ». Pierre Frackowiak analyse l’histoire récente du système scolaire et fait part de ses inquiétudes.
Darcos minimise la gifle
« C’est un fait divers, dans lequel une insulte inacceptable conduit à un geste tout aussi déplacé. Mais se contenter de condamner un peu rapidement cet enseignant serait méconnaître la réalité de la vie de beaucoup de professeurs, notamment dans les collèges où ils sont confrontés à une population d’élèves difficiles, qui connaissent peu ou mal les règles de la vie sociale ». Dans un entretien au Parisien, X. Darcos excuse presque le professeur gifleur.
Pour le ministre « cette affaire révèle des dérèglements, dont les premières victimes sont les enseignants : dans 99 cas sur 100, ce sont les professeurs qui sont touchés par des agressions de tous ordres, pas l’inverse », une affirmation que contredit les chiffres mêmes du ministère qui établissent que la violence scolaire s’exerce très majoritairement entre jeunes.
Le ministre pense régler la question en « restaurant l’autorité ». Cette affaire ne fait en tout cas que me conforter dans l’idée, initiée il y a quelques semaines, de faire rédiger pour la rentrée prochaine un code de la paix scolaire ».
Sur le Café , éditorial de janvier 2008
L’orientation au collège et au lycée
EduScol met en ligne un guide interactif sur les modalités et les procédures d’orientation. Les parents ont ainsi accès facilement au calendrier de l’orientation, aux filières proposées et aux statistiques.
Sur le Café, l’orientation dans le Guide parents
Alix Nicolet nouvelle présidente de la Fidl
La Fidl, un syndicat lycéen, a élu son nouveau leader. Alix Nicolet, 16 ans, est lycéenne, en classe de seconde, à Vaulx-en-Velin (69).
Finies les sucreries en caisse ?
Qui veut la mort des carembars ? La ministre de la santé. Alors que 18% des écoliers de CE1-CE2 sont en surpoids et 4% obèses, la ministre souhaite protéger davantage les enfants. Pour cela elle propose 3 mesures : autolimitation par les industriels de la publicité en faveur des aliments gras et sucrés; incitation à retirer les friandises aux caisses des magasins; nouvelle réglementation pour les cantines scolaires.
La Fcpe ne s’oppose pas à Base élèves
« Bien qu’il règne actuellement une ambiance propice à tous les dérapages contre laquelle nous restons mobilisés, les engagements formels du ministre et les garanties apportées par la CNIL ne nous semblent pas pouvoir être remis en cause a priori ». La première association de parents d’élèves ne s’oppose pas àBase élèves,le fichier national des écoliers.
Elle rappele cependant que « les parents d’élèves disposent d’un droit d’accès aux données qui sont enregistrées les concernant, ils doivent en user pour vérifier lesquelles sont conservées ».
La classe
Qu’apporte Edgar Morin aux enseignants ?
« L’explication est un processus abstrait de démonstrations logiquement effectuées, à partir de données objectives, en vertu de nécessités causales matérielles ou formelles et/ou en vertu d’une adéquation à des structures ou modèles. La compréhension se meut principalement dans les sphères du concret, de l’analogique, de l’intuition globale, du subjectif. L’explication se meut principalement dans les sphères de l’abstrait, du logique, de l’analytique, de l’objectif. La compréhension comprend en vertu de transferts projectifs/identificatifs. L’explication explique en vertu de la pertinence Iogico-empirique de ses démonstrations. Alors que comprendre est saisir les significations existentielles d’une situation ou d’un phénomène, « expliquer, c’est situer un objet ou un événement par rapport à son origine ou mode de production, ses parties ou composants constitutifs, sa constitution, son utilité, sa finalité ». Cette citation d’Edgar Morin orne le dossier que Jacques Nimier consacre au sociologue Edgar Morin.
Pour J. Nimier, E.Morin ouvre aux enseignants « une autre vision des disciplines et de l’intelligence », « une attention à la notion d’erreur », « une façon nouvelle d’aborder les problèmes de l’enseignement ». Chaque affirmation s’appuie sur un ouvrage d’E.Morin. E. Morin c’est aussi la systémique, une approche qui apporte aussi beaucoup à l’enseignement.
Le Nouvel Educateur : Sortir !
« Le grand malheur de l’éducation classique c’est d’être pour trop d’enfants un raccourci asséché qui traverse à gué le lit du cours des connaissances.. Freinet déjà insistait sur la haute nécessité de rétablir les circuits ». Par cet hommage, Sylvain Grandserre ouvre ce numéro 186 du Nouvel Educateur entièrement dédié aux sorties.
Classes vertes, classes de découverte, voyages d’échange suite à correspondance, ce numéro montre concrètement comment oser se lancer dans l’aventure du voyage avec sa classe, comment lui donner sens, comment en faire quelque chose d’utile et épanouissant.
Sortir c’est aussi quitter le train train et réfléchir. Alors LNE nous invite à redécouvrir F. Oury et à suivre les chercheurs de Lille III qui ont mis en évidence l’efficacité des méthodes Freinet.
« Grande Lessive » le 7 février : vers les 100 000 participants !
« Dans certaines localités La Grande Lessive se pérennise et se déploie comme à Mantes-la-Jolie, Montreuil, Paris, Péage de Vizille, dans l’Yonne et en Haute-Vienne où 35 écoles avait pris part à la seconde édition et où le Point art annonce une Grande Lessive avec des artistes… Ailleurs c’est une première. C’est le cas à Villiers-le-Bel à l’école Jean-Moulin avec la participation de parents et le concours du service culturel de la ville, à la bibliothèque de Rivedoux Plage dans l’ïle de Ré grâce aux bénévoles qui animent celle-ci ou encore à l’école française Ernest Renan de Casablanca, au Collège du Tonkin à Villeurbane, au Lycée Paul Guérin de Niort, à Saint-Romain de la Motte, à Portets… » Ces bonnes nouvelles portées par Joëlle Gonthier, initiatrice du projet, ne doivent pas occulter l’information principale. En raison de la grève du 24 janvier, la Grande Lessive aura lieu le 7 février 2008.
En septembre dernier, près de 70 000 personnes ont participé à La Grande Lessive II. Cette fois-ci ils devraient être 100 000 ! Le principe est simple : durant une journée chacun peut accrocher à une corde à linge collective sa réalisation artistique pour la partager avec les autres. « Le fil, les pinces à linge et le principe de l’étendage évoquent une pratique qui unissait autrefois les familles de toutes conditions dans un même élan » rappelle Joëlle Gonthier. « Détournés de cet usage et intégrés à une installation artistique, ces objets modestes donnent accès à un projet ambitieux : exposer ! Concevoir et montrer ce que l’on a réalisé n’est pas si facile… Cela conduit également à s’interroger sur l’image que l’on donne de soi, sur les relations que l’on entretient à la pratique artistique et à tenter d’anticiper ce que les autres vont faire… » La Grande Lessive est aussi un moment fraternel dans un établissement.
Pour découvrir le principe et s’inscrire gratuitement
Reportage : La Grande Lessive dans le Café
Citoyenneté
La constitution est modifiée
Le 4 février, le Parlement réuni en congrès a approuvé un projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution de façon à ratifier le traité européen de Lisbonne.
Parmi les députés, ont voté pour 306 députés UMP, 17 PS, 20 Nouveau Centre. Ont voté contre 3 UMP, 93 PS, 21 GDR et 2 Nouveau Centre. 93 élus PS se sont abstenus ainsi que 3 UMP et 3 GDR.
Les disciplines
Primaire : La littérature pour apprendre
» On dit que la littérature, c’est trop dur pour les élèves qui n’ont pas les compétences et les références nécessaires. De fait on ne les outille pas pour lire des textes dont le sens ne s’obtient pas par déchiffrement et qui ne sont pas écrits comme on parle ». Fenêtres sur cours n°309, la revue du Snuipp, offre un dossier littérature de jeunesse qui donne la parole à Yvanne Chenouf, IUFM Livry-Gargan.
Elle met en évidence la nécessité de passer par des textes littéraires tôt pour apprendre à lire. Et du coup revient sur l’apprentissage de la lecture. « On ne va pas du simple au compliqué… Dès la maternelle, il leur faut des livres qui offrent des points de vue sur leur expérience, leur vie… et qui concernent leurs sentiments, leurs émotions, de vraies questions sur des choses complexes de la vie et de la mort. Et pour ceux qui sont en difficulté, c’est encore plus nécessaire. Les réponses sont dans la littérature et pas dans des textes insipides ».
Langues : La visioconférence au primaire
Le Figaro évoque le projet ministériel de visioconférence pour apprendre l’anglais. On sait que 40 écoles ont été retenues pour l’expérimentation.
EDD : Un ouvrage numérique sur l’EDD
« Cet ouvrage a une double finalité. D’une part, offrir à l’Internaute et, plus particulièrement aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs et enfin aux citoyens, une opportunité de découvrir et de réfléchir, de manière agréable, sur les processus complexes, les temporalités contrastées et les forces motrices multiples (dont, dernièrement, l’homme) des changements de notre environnement biophysique sur Terre. D’autre part, offrir à l’Internaute un aperçu des potentialités des « nouvelles technologies d’information et de communication » pour la médiation des connaissances dans les domaines et pour les usages pédagogiques ». Réalisé par près de 80 scientifiques, avec le soutien de la SD Tice (Education nationale) et du CNRS, ce nouveau site est une véritable encyclopédie sur l’EDD.
Elle se compose de 4 modules : les changements globaux, la dynamique des ressources naturelles, l’analyse et la gestion des risques et les acteurs, sociétés et territoires.
Chaque module est un véritable cours en ligne, écrit par des scientifiques et illustré par les derniers documents disponibles. L’ouvrage s’adresse à un public étudiant de niveau licence. C’est dire que c’est un outil de formation continue pour les enseignants et non un site à faire utiliser par les élèves.
EDD : Dunkerque ouvre le 1er centre pédagogique permanent
« La maison 3D » est le premier centre pédagogique permanent dédié au développement durable. Ouvert par la Communauté urbaine de Dunkerque, il est agencé en 7 espaces qui offrent un itinéraire attractif sur 1 500 m2 autour des thèmes liés aux déchets, à l’eau, aux transports, à l’énergie et à la nature.
EDD : Le rapport Brégeon
L’Expresso signalait hier la publication sur un site privé du rapport Brégeon sur l’éducation au développement durable. Le texte est maintenant téléchargeable officiellement sur le site ministériel.
SES : Le prof se rebiffe
Alain Beitone,professeur de SES, adresse une lettre ouverte à Michel Pébereau et Thibault Lanxade, les deux principaux détracteurs des SES et de leurs manuels. « Au fond ce que vous reprochez à l’enseignement des SES c’est de donner de l’entreprise et de l’économie de marché une image qui n’est pas assez positive » écrit A.Beitone. « Vous voudriez que l’on montre la réalité sous un jour plus riant, que l’on fasse adhérer les élèves aux bienfaits de l’économie de marché, de la mondialisation etc. Et vous vous indignez de tel document ou de telle illustration dans tel ou tel manuel. Certes les manuels de SES peuvent et doivent être examinés de façon critique et ils comportent sans doute des éléments discutables. Encore faudrait-il instruire leur procès à charge et à décharge et ne pas isoler une phrase d’un ensemble documentaire destiné à présenter aux élèves des points de vue contradictoires à partir desquels ils doivent réfléchir. Mais plus fondamentalement, toute approche scientifique du monde (qu’il s’agisse de la nature ou de la société) a un effet désenchanteur ».
le Cafe
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