« Tout ce qui a été dit sur la dyslexie ne s’applique pas à l’ensemble de l’illettrisme. Les enfants dyslexiques ne représentent qu’une faible proportion des enfants illettrés. L’application des méthodes préconisées dans les cas de dyslexie ne résoudra pas nécessairement le problème de l’illettrisme. En revanche, cela pourra sans doute aider une partie des enfants dyslexiques, ce qui ne constitue pas un moindre challenge ». Ces remarques de Franck Ramus concluent son très clair article de synthèse sur la dyslexie présenté lors de la journée sur les troubles d’apprentissage de la lecture organisée par l’ONL en février 2005 et dont les actes viennent seulement d’être publiés.
En effet le nombre de réels dyslexiques est heureusement faible. Les actes permettent de mieux connaître la maladie et son origine biologique et un échange de vues sur la détection et la prise en charge. Rappelons que le groupe de recherche formation de l’académie de Strasbourg a proposé un important dossier pour faciliter le repérage et la prise en compte des troubles du langage écrit y compris au secondaire. |