Ci-dessous quatre citations extraites
d’un
texte publié récemment. Avant d’en connaître la source, lisez-le
attentivement et posez-vous la question de son auteur : une revue
pédagogique ? un chercheur en sciences de l’Education ? un rapport
officiel ? une enquête de l’OCDE sur l’enseignement en France ? Réponse
en fin d’article…
(…) Le quotidien de la classe…
«
Le professeur veut que ses élèves soient heureux, réussissent, il
fractionne l’apprentissage en micro activités, il apporte son aide
individuellement, il efface les moments de mise en commun, avant et
après ces micro activités ; les élèves ont rempli leur contrat (la
tâche est faite), ils réussissent… et le professeur doit recommencer la
semaine suivante, l’année suivante… parce que les connaissances et les
compétences ne se construisent pas ainsi ».
(…) La question du langage,
« Beaucoup d’enseignants oublient que
ce langage de l’école ne va pas de soi. « Nos » enfants comprennent
très vite les règles du jeu de l’école : on lit un texte, le maître
pose une question (« à quel moment l’enfant va-t-il se coucher ? »), on
cherche dans le texte la réponse. Et il y a ceux qui ne savent pas que
la réponse est dans le texte, et pas dans ce qu’on sait du monde « vrai
», pas dans sa tête. Certains n’ont pas acquis en sixième ce code qui
fait que l’école renvoie à elle-même et au savoir dans ces exercices
d’évaluation ».
(…) étayage
et désétayage : « Les élèves savent tous ensemble, portés
par le
groupe, par la structure de la classe, du temps scolaire, par la
personne du maître. Ce qu’ils savent tous ensemble, ils ne le savent
pas tous, au même degré d’autonomie, pris individuellement.
(…) La
nécessité d’enseigner : « Il peut connaître (être capable
de dire) la
règle à appliquer et ne pas réussir sa mise en oeuvre (dans l’usage du
code écrit par exemple, dans la lecture). Il s’agit donc de
différencier en construisant des situations d’apprentissage qui
permettent de faire émerger les procédures, efficaces ou inefficaces,
de rendre automatique tout ce qui peut l’être, afin de concentrer
l’attention et l’effort sur ces aspects procéduraux. Il ne s’agit ni de
répéter des exercices non réussis, ni de faire redoubler. »
(…) La nécessité de mobilisation plus que d’innovation
: « La question n’est pas d’inventer quelque chose de nouveau, mais de
faire un diagnostic précis de la difficulté. Ce n’est pas une école
ou un collège qui est en difficulté, ce n’est pas une classe, c’est un
élève ; et ce n’est pas « la » difficulté de cet élève, mais sa
difficulté en lecture, et dans telle activité de lecture, par rapport à
telle acquisition et pas à telle autre. »
solution
plus bas…
Rapport de
l’Inspection Générale sur la contribution de l’Education Prioritaire à
l’Egalité des Chances,
octobre 2006.
Edito
: Afficher, ou décider ?
ZEP
: repères historiques
Alain
Bourgarel : une vie d’engagement pour les ZEP
Qui
l’a dit ? (petit jeu)
Faire
classe dans l’Education Prioritaire : que dit l’Inspection Générale ?
Et
que dit le terrain ?
A
Montereau, le lycée cherche les voies de l’excellence
A
Créteil, les référents se positionnent
Difficultés
à apprendre : l’aide en question
Les
CAREP, ressources documentaires
Points
de vue de la recherche