« On constate qu’il y a une grande hétérogénéité dans l’acquisition des compétences langagières. Les élèves n’ont pas nécessairement le même niveau de maîtrise pour chacune d’elles. Aussi est-il difficile de parler d’un niveau général en anglais et en allemand et de proposer un indicateur unique ». Le ministère publie une étude sur « les acquis des élèves en anglais et en allemand en fin d’école en 2004« . Elle fait le bilan des premières années d’enseignement de langue vivante à l’école. Par exemple, seulement la moitié des élèves avaient eu au moins 2 années d’anglais.
« Les résultats montrent également que les élèves sont bien entraînés à l’oral que ce soit en production ou en compréhension » affirme l’étude. Une part du temps d’enseignement nettement moins important est accordé à l’écrit ce qui est bien mis en évidence par les faibles résultats obtenus par l’ensemble des élèves en production écrite. Cependant, en compréhension de l’écrit, on aurait pu s’attendre à des performances moins élevées que celles réalisées.
Au-delà des indications de niveau, l’étude a la particularité de donner des informations sur les contextes favorables aux apprentissages. « Cette évaluation-bilan a permis pour la première fois ce constat global : plus les élèves ont l’opportunité d’une exposition précoce aux langues vivantes dans leur scolarité plus leurs performances sont élevées ».