LE FAIT DU JOUR
Accompagnement scolaire : L’efficacité à quel prix ?
ÉDITORIAL
Entrer à l’école maternelle
LE SYSTEME
Commission sur le métier : premières auditions l Pour l’OZP, Darcos oublie les zep l Les enseignants du privé : enthousiastes mais inquiets l Des actions mi-novembre ? l Angleterre : Un établissement secondaire sur quatre est « inacceptable »
L’ÉLÈVE
Lire en fête du 19 au 21 octobre l Les parents de la Peep entre fantasme et réalité l Les Français aiment davantage leur école que leurs voisins européens l Paris refuse Base élèves l Valeurs de la famille, valeurs de l’école
LA CLASSE
Vous avez dit autorité… l Le guide de scolarisation des enfants handicapés l Concours Onisep
LA RECHERCHE
Les jeunes et les institutions
CITOYENNETE
Orange mécanique à l’Assemblée
LES DISCIPLINES
Maths : Sesamath récompensé par l’Unesco l EDD : Le bioéthanol en accusation l SES : Le rapport 2007 sur les PMA
LES TICE
Quizfaber pour les nuls
Le fait du jour
Accompagnement scolaire : L’efficacité à quel prix ?
L’accompagnement scolaire est-il efficace ? Si oui à quelles conditions ? « Si l’on se centre uniquement sur les résultats scolaires, c’est-à-dire l’amélioration des acquisitions ; d’un point de vue global, la fréquentation de l’accompagnement scolaire ne se traduit pas par des progrès notables ». Alors que l’accompagnement scolaire devrait être généralisé en 2008, Bruno Suchaut (Iredu) fait le point des études sur ce sujet. On dispose ainsi d’une synthèse fort utile.
Mais les effets varient selon les dispositifs. Et Bruno Suchaut discerne quatre facteurs qui permettent de le rendre plus efficace. « Les dispositifs les plus efficaces sont ceux qui sont directement en prise avec le travail scolaire » estime-t-il, ce qui revient à soutenir l’idée d’études dirigée effectuées par le professeur. Cette information est à recouper avec une autre : l’accompagnement scolaire est plus efficace en groupe. » Il s’agit d’éviter une trop forte individualisation de l’aide (entre 8 et 15 élèves par groupe semble être un choix pertinent) et de composer des groupes, autant que cela est possible, de profils hétérogènes tant sur le plan scolaire que social ».
« Un des premiers critères qui joue sur l’efficacité des dispositifs », poursuit B. Suchaut, « est le niveau scolaire des élèves au moment où la prise en charge débute. Il apparaît, au CP et au CM1, que les élèves qui abordent l’année scolaire avec le plus de difficultés (environ un quart des élèves) tirent le plus de profit un avantage de l’accompagnement à la scolarité alors que ce n’est pas le cas pour les autres. Un constat similaire est relevé au niveau d’autres caractéristiques : les élèves d’un milieu social très modeste et les redoublants bénéficient davantage des actions ».
Enfin, l’accompagnement scolaire est plus efficace quand il associe les parents. « Un des éléments d’efficacité sans doute le plus intéressant, par son caractère transversal et généralisable, est l’implication des parents dans les dispositifs ».
Sur le Café : l’Ecole et le politique
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Entrer à l’école maternelle
La rentrée la plus importante pour les enfants est sans conteste l’entrée à l’école maternelle, celle qui ne commence pas par un R. Pas de recommencement, c’est bien pour eux la première fois. En ce début du mois d’octobre, cette entrée est faite depuis un mois. Est-elle pour autant terminée?
Cette première entrée inaugure une longue série de 15 ou 20 rentrées pour l’enfant… comme pour ses parents. Mais l’enjeu ne s’arrête pas là : cette première entrée dans l’école est pour beaucoup d’enfants la première socialisation. Peu nombreux sont ceux qui ont fait l’expérience de la crèche, de l’éloignement de la structure familiale pour une longue période, où l’on peut manger, dormir, pleurer, jouer, faire ses besoins… loin du regard de ses parents ou de sa fratrie.
Cet enjeu de socialisation continue une fois franchie la porte de l’école maternelle : socialisation par le jeu, qui ouvre l’expérience de la relation, des règles, de l’imaginaire… socialisation par la parole qui introduit aux codes de notre société. Il est surprenant de voir que cet enjeu – l’entrée à l’école par la socialisation – est masqué par des attentes implicites à l’égard de l’école. Des parents, des décideurs ont tout-à-fait intégré l’idée que la scolarisation sera longue. Du coup, ils admettent l’idée que les apprentissages commencent le plus tôt possible. On est bien alors dans une logique de pilotage par l’aval. C’est l’aval qui commande, en l’occurrence l’élémentaire pour la maternelle, le collège pour le primaire, les classes préparatoires pour le secondaire, etc.
La traduction en est bien connue pour les enseignants de maternelle et de CP : tout faire pour préparer les enfants à la lecture-écriture, sésame du métier d’élève. Pour que tous les enfants sachent vraiment lire et écrire, il est peut-être utile de prendre la mesure des enjeux de socialisation en lien avec les apprentissages. D’abord avec les enfants, surtout ceux dont les familles sont les plus éloignées de l’univers scolaire : rien ne sert de les soumettre à un stress en leur préparant des activités auxquelles ils ne peuvent mettre de sens. Ensuite avec les parents. Par exemple, il est parfois utile de dire aux mères et aux pères non francophones, qu’elles et qu’ils peuvent parler à leur enfant dans leur langue maternelle. Au moins les objets auront une existence pour l’enfant – avant d’avoir un nom français – et leurs parents se sentiront autorisés à tenir un rôle symbolique essentiel pour la scolarisation. Cette dimension-là est aussi vraie pour les parents francophones…
Pour « refonder l’école maternelle », la mission confiée à Alain Bentolila par le ministre est claire : « faire de l’école maternelle le premier rempart contre les inégalités linguistiques et sociales ». « Elle doit retrouver sa spécificité dans l’organisation des apprentissages dès le plus jeune âge. »
La logique d’organisation sera-t-elle encore pilotée par l’aval, comme le suggère la référence au rapport du Haut Conseil de l’Education sur l’école primaire ? Permettra-t-elle de lever la référence injustifiée à l’illettrisme, comme nous le dénoncions la semaine dernière ? La Ligue de l’Enseignement sera attentive aux propositions qui seront formulées.
Olivier Masson,
chargé de mission Education à la Ligue de l’Enseignement
Retrouvez tous les mercredis la tribune de la Ligue de l’enseignement
Commission sur le métier : premières auditions
Moins d’heures de cours contre moins de redoublements ou plus d’investissement dans les activités hors cours. C’est selon l’AFP, ce que Philippe Meirieu a proposé à la Commission sur le métier d’enseignant. Il a aussi demandé à ce que les professeurs principaux de 6ème, 3ème et 2de soient déchargés partiellement de cours et dotés d’un bureau pour qu’ils fassent l’interface avec les familles et les collègues. La Commission doit remettre en décembre un « livre vert » sur le métier d’enseignant.
Sur le Café éditorial du 1er octobre
Pour l’OZP, Darcos oublie les zep
« A cette rentrée scolaire, lorsque le ministre de l‘Education nationale parle de l’éducation prioritaire, c’est uniquement à propos de l’accompagnement éducatif, qui démarrera en ZEP avant d’être généralisé à la prochaine rentrée. Mais il garde le silence sur l’essentiel : la poursuite de la réforme engagée par son prédécesseur ». L’Ozp est probablement le seul mouvement pédagogique à regretter Gilles de Robien. Elle avait jugé positive la création des Réseaux Ambition Réussite (RAR) dans la mesure où ils étaient axés sur une logique d’équipe éducative.
Aujourd’hui, l’Ozp s’inquiète du silence ministériel d’autant que la question des établissements zep qui ne font pas partie des Rar n’est pas tranchée.
L’Ozp a aussi détecté la disparition de l’annuaire des zep sur le site ministériel. « Il est étonnant que cet annuaire ait disparu. De plus, les zones et réseaux deviennent, selon le titre en ligne, des « établissements ». L’éducation prioritaire, basée sur un territoire interdegrés et partenarial serait-elle en train de muter ? » interroge l’Ozp.
Les enseignants du privé : enthousiastes mais inquiets
« Dans leur très grande majorité, les collègues aiment leur métier, travaillent en équipe, “se défoncent” souvent pour aider les jeunes à réussir scolairement et humainement. Mais ils souffrent de ne pas être reconnus à la hauteur de leur investissement, ils regrettent l’absence d’un véritable pilotage du système éducatif, pilotage sans lequel il n’y a ni sens ni permanence ». L’enquête réalisée par la Fep-Cfdt auprès d’environ 5 000 professeurs du privé sous contrat apportent des éclairages qui dépassent probablement l’enseignement privé.
D’abord sur l’engagement des enseignants : 29% trouvent leur métier passionnant, 55% intéressant, des taux qui montent à 51 et 43% chez les plus jeunes. Les profs du privé se reconnaissent plutôt dans l’image de l’éducateur : dans l’ordre le métier c’est « apprendre à apprendre » (56%), « éduquer » (50%) puis « transmettre des savoirs » (44%).
Ils se sentent peu soutenus pour 40% d’entre eux. Seuls 4 enseignants sur 10 considèrent, par exemple, que leur dernière inspection leur a apporté de vrais conseils pédagogiques. Enfin surgit la peur de l’avenir : 44% demandent une possibilité de reconversion en fin de carrière. On sait qu’au Café, avec la rubrique Carrière, on veille à y aider.
Sur le Café la rubrique Carrière
Des actions mi-novembre ?
« La conférence de ce matin dans la continuité du discours de Nicolas Sarkozy n’a pas apporté de réponse aux revendications portées par les fédérations de fonctionnaires ». L’intersyndicale fonction publique (Cgt – Cfdt – Fo – Unsa – Fsu – Cftc – Solidaires) n’est entendue ni sur le pouvoir d’achat ni sur le statut. « Les fédérations de fonctionnaires conviennent de se revoir le 26 octobre pour décider des modalités d’une action nationale à la mi-novembre indépendamment des initiatives décidées d’ici là ».
Angleterre : Un établissement secondaire sur quatre est « inacceptable »
Selon le ministre des écoles, un quart des établissements secondaires anglais ont des résultats insuffisants. Il en conclue qu’ils abandonnent les élèves. Il s’agit souvent d’établissements installés dans des quartiers défavorisés.
Lire en fête du 19 au 21 octobre
En 2006 plus de 2 millions de Français ont participé aux 4 000 animations de Lire en fête. Cette année, Lire en Fête, organisée par le Ministère de la culture et le Centre national du livre, s’ouvre sur « La Nuit de l’écrit », une nuit de lectures publiques autour du thème « Une Ville, une œuvre ».
Pendant 3 jours, auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, proposeront des milliers d’animations gratuites en France. Découvrez ce qui se passe près de chez vous et faites-en profiter vos élèves !
Les parents de la Peep entre fantasme et réalité
L’observatoire des parents d’élèves publié annuellement par la Peep apporte souvent des informations intéressantes sur les souhaits des parents. Cette année il est plutôt le miroir des peurs. En effet, globalement les parents sont satisfaits de leur école. Mais ils partagent aussi les peurs les plus médiatisées.
Des exemples ? 89% des parents ont mis leur enfant dans l’école la plus proche et 78% n’envisagent pas d’en changer. Mais 72% sont favorables au libre choix de l’école. En ce qui concerne les risques, au niveau de l’établissement, les parents craignent surtout l’absence des enseignants (ce que la Peep traduit en « absentéisme » !). Mais au niveau global, la préoccupation des parents serait la pédophilie…
Plus inquiétant, d’après ce sondage Peep (auprès de 800 parents), 40% des parents demanderaient une orientation professionnelle avant la 3ème et 40% en fin de 3ème. Un voeu d’autant plus surprenant que dans les classes on assiste au contraire à des stratégies qui visent à repousser le plus tardivement possible l’orientation (« je le mets en filière générale pour qu’il choisisse plus tard ») et que les effets négatifs de l’orientation précoce ont été démontrés.
Les Français aiment davantage leur école que leurs voisins européens
78% des Français sont satisfaits de leur école locale. C’est beaucoup et surtout c’est plus que nos voisins européens qui n’apprécient leur école qu’à 71%. C’est ce que révèlent les statistiques européennes de l’étude European Social Reality.
Nos compatriotes se distinguent également par d’autres traits. Ils ont une vision plus positive de l’immigration. Ils sont aussi plus satisfaits de leur système de santé. Ils accordent une importance bine plus grande au travail : 92% disent que c’est important dans leur vie (84% des européens), 54% inscrivent « travailler dur » en tête de leurs valeurs (contre 45%). Malgré tout 76% pensent que la vie sera plus difficile pour leurs enfants que pour eux. Pas si optimistes que cela les Français…
European Social Reality (en pdf)
Paris refuse Base élèves
Selon l’AFP, les élus parisiens ont décidé le 2 octobre de faire connaître leur opposition au déploiement de Base élèves dans les écoles de la ville. Base élèves est une base de données nationale et centralisée, recensant les informations personnelles des élèves de la maternelle au CM2. Les données saisies concernent les besoins éducatifs, l’état civil de la famille, l’origine géographique et la nationalité de l’enfant. Ce sont évidemment ces dernières informations qui inquiètent. Des enseignants craignent que la base soit utilisée pour traquer des sans papiers. En effet la sécurité de la base a été mise en défaut par un collectif breton début juin : le mot de passe d’entrée est tellement transparent que n’importe qui pouvait accéder à la base. Ce défaut a été reconnu officiellement par le ministère cet été. La Fcpe exige « que ce fichier ne contienne que des données utiles à la scolarité des enfants et qui ne soient pas consultables par des tiers ».
Valeurs de la famille, valeurs de l’école
Valeurs de la famille, valeurs de l’école, quel lien ? Philippe Beau interviendra sur ce thème au colloque Renateg le 20 octobre.
La classe
Vous avez dit autorité…
« Attention à ne pas confondre sanction et punition. Une sanction peut être positive. Globalement, je plaide pour l’école de la parole et du dialogue. La réprimande même si elle n’a pas d’effet d’emblée, a une fonction symbolique ; elle doit être la première attitude : et la reformuler avec une patiente fermeté est tout à l’honneur de l‘enseignant. Il faut continuer à faire confiance en la capacité de l’enfant de comprendre ». Fenêtres sur cours n°302 propose un joli dossier sur l’autorité à l’école. Il alterne éclairages de spécialistes (Bruno Robbes, Gérard Guillot dans cet extrait) et reportages en classe.
G. Guillot revient sur la crise de l’autorité. « Mais quand on parle de « restaurer » l’autorité, de quoi parle-t-on ? Est-ce retrouver des formes autoritaristes ? Se soumettre à l’autorité ?… Un retour à une norme autoritariste serait une grave erreur politique. La société a évolué sous l’effet de l’individualisme, des nouvelles technologies, des influences médiatiques. Imposer l’autorité ne ferait qu’aggraver la crise. On en reviendrait à un modèle de rapport de forces. L’autorité doit être reconnue. Le respect, l’autorité, ça s’apprend, c’est une oeuvre éducative. »
Sur le Café : Meirieu : l’autorité n’est pas l’arbitraire
Sur le Café : Longhi l’autorité des maîtres…
Le guide de scolarisation des enfants handicapés
Alors que 100 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés dans le premier degré, l’application de la loi de 2005 reste difficile, ne serait ce que par manque de formation des enseignants. On comprend donc l’intérêt de ce « Guide pratique » proposé gratuitement par le Snuipp.
Il fait connaître la loi, le projet personnalisé de scolarisation ainsi que les structures existantes.
Le guide (en pdf)
Concours Onisep
L’Onisep propose aux collégiens et lycéens trois concours en lien avec des questions d’orientation. Le concours « Ecrire pour faire découvrir un métier » invite les collégiens de 3ème à écrire un article présentant un métier.
Le concours « à vos blogs ! » invite les lycéens de seconde à réaliser un blog mettant en relief l’apport de l’informatique dans une entreprise.
La recherche
Les jeunes et les institutions
« Quels sont les sens de la justice exprimés aujourd’hui par les jeunes ? Comment les catégories du mérite, de l’égalité, du respect sont-elles mises en œuvre dans leur propre expérience ? Quelles sont les conditions d’émergence de sentiments de mépris ou d’humiliation ? Assiste-t-on vraiment à l’émergence de nouveaux cadres moraux ? Quelles sont les transformations passives et actives que l’on peut repérer dans les nouvelles formes de socialisation de la jeunesse ? Comment les jeunes s’approprient l’espace public ? Les formes de protestation et les formes de mobilisation de la jeunesse sont-elles vraiment nouvelles ? Quels sont les registres de la critique des institutions par les jeunes ? Peut-on repérer des frontières ou des seuils de la sociabilité parmi eux ? Comment se définit le sentiment d’appartenance à un groupe ou à une institution ? Peut-on parler d’un modèle ou de plusieurs modèles de la jeunesse dans un cadre de comparaison internationale ? À quelles conceptions du civisme et de la citoyenneté sont-ils confrontés ? Les institutions sont-elles encore en mesure de remplir leur rôle de socialisation ? » Ces questions seront abordées au colloque « Déclin de l’institution ou nouveaux cadres moraux ? » organisé par l’association française de sociologie et l’AISLF à Lyon les 22 et 23 octobre.
Signalons particulièrement les interventions sur l’école : Jean-Paul Delahaye, François Dubet, Valérie Caillet, Denis Meuret et Jean-Paul Payet aborderont la question du déclin de l’institution scolaire. Mais on pourrait également porter attention aux contributions de M. Raveaud sur la transmission sociale de la citoyenneté ou à celle de Louis Chauvel sur les injustices entre générations.
Citoyenneté
Orange mécanique à l’Assemblée
« Lorsqu’un homme est condamné pour crime sexuel le juge doit, après avoir consulté un collège de trois médecins comprenant un psychiatre et deux médecins spécialistes, pouvoir, au moment de la condamnation, exiger que celui-ci soit traité par des médicaments entraînant une castration chimique. Le consentement du condamné n’est plus nécessaire pour l’application du traitement ». Bernard Debré a déposé cette proposition de loi qui pose à nouveau la question de la responsabilité du délinquant.
Les disciplines
Maths : Sesamath récompensé par l’Unesco
L’association Sesamath obtient une mention d’honneur au prix Unesco – Roi Hamad Bin Isa Ak-Khalifa. Le prix récompense des projets utilisant les TIC dans l’éducation.
E.D.D. : Le bioéthanol en accusation
Selon le BE Etats-Unis, l’association Environmental Defense s’inquiète des atteintes à l’environnement liée au développement des biocarburants dérivés des céréales. Un litre de bioéthaniol nécessiterait 3 à 6 litres d’eau et la filière serait en train d’assécher la grande nappe d’Ogallala.
S.E.S. : Le rapport 2007 sur les PMA
Ils pèsent près de 800 millions de personnes. Les PMA (Pays les Moins Avancés) regroupent une cinquantaine de pays qui sont en queue de peloton pour la production et la croissance. Dans son rapport annuel, la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) montre l’importance d’une politique de développement technologique des PMA. Le rapport donne en exemple le Bangladesh.
les tice
Quizfaber pour les nuls
Quizfaber est un logiciel qui permet de réaliser facilement et mettre en ligne des exercices interactifs. A la différence de Hot Potatoes, Quizfaber permet d’intégrer sur une même page 6 types d’exercices différents, de gérer le temps, d’intégrer du multimédia et d’afficher les résultats détaillés des élèves.
Le logiciel avait un inconvénient :il était en anglais. Gilles Badufle, bien connu des lecteurs du Café, propose un patch de traduction qui permet de bénéficier d’une édition française du logiciel.
le Cafe
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