LE FAIT DU JOUR
Week-end obligatoire à l’école comme au collège
ÉDITORIAL
Redéfinition du métier : premières auditions, premières attentes ?
LE SYSTEME
Réduire la semaine scolaire : bricolage ou levier ? l HCE : On suggère de s’intéresser à la maternelle l Non au papotage social l Créteil : le Snes appelle à la grève le 18 l Les profs bulgares en grève pour des moyens.
L’ÉLÈVE
Des parcours scolaires inégaux selon l’Insee l Etre parent en milieu rural
LA CLASSE
Deus samedis pour la pédagogie institutionnelle l Forum de la visite scolaire
LA RECHERCHE
La Revue internationale d’éducation de Sèvres récompensée
CITOYENNETE
3 ans, 5 ans privés de cantine et de papiers l 8ème FIFET
LES DISCIPLINES
Primaire : les acquis des élèves en langues l Français : L’Afef écrit àDarcos l EDD : Grenelle de l’environnement : la consultation publique commence
LES TICE
Paris capitale du net avec Paris Wi-Fi
Le fait du jour
Week-end obligatoire à l’école comme au collège
Week-end chômé obligatoire sauf pour le ministre. Vendredi 28 septembre, Xavier Darcos annonçait la suppression des cours du samedi matin à l’école primaire dès la rentrée 2008. Dimanche 30, il étendait la formule au collège.
Au primaire, les 2 heures de cours du samedi matin seront supprimées dès la rentrée 2008 partout pour les élèves. La semaine scolaire passe à 24 heures, l’année scolaire comportera 864 h de cours au lieu de 936. Pour les enseignants, les 25ème et 26ème heures de cours restent dues. Ils les utiliseront, à un moment encore inconnu, pour du soutien scolaire auprès des enfants en difficulté. L’heure de concertation n’est pas supprimée. Pour les écoles (26% en 2007) qui pratiquaient la semaine de 4 jours, le grand changement c’est qu’il n’y a plus de récupération sur les vacances. Cependant le ministre demande aux communes de laisser les écoles ouvertes le samedi matin pour que puissent y avoir lieu des activités d’accompagnement.
Le ministre justifie sa décision par trois arguments : la confusion du système actuel où les calendriers varient souvent à l’intérieur d’un même département; une charge horaire trop importante pour les écoliers français; la nécessité d’aider les écoliers en difficultés.
Au collège, le ministre demande que les cours du samedi matin aient lieu le mercredi. Il n’y aura pas de réduction horaire.
Les réactions portent toutes sur le primaire et sont plutôt critiques, à l’exception de la Peep. La Fcpe, première association de parents d’élèves, appelle aux grands principes et demande que les heures de soutien « soient affectées à tous les enfants selon le principe d’égalité des citoyens devant le service public ». L’association rappelle que l’horaire français tient compte de l’Eps et des arts, ce qui n’est pas forcément le cas à l’étranger, et demande si le ministre souhaite les externaliser.
Du côté syndical, le Snuipp estime que les 2 heures de soutien sont insuffisantes et demande une transformation de l’école. Pour le Se-Unsa, la mesure est « un non-sens pédagogique » : « tous les spécialistes savent que la fatigue accumulée dans une journée de 6 heures, déjà trop longue, diminue les capacités d’apprentissage, particulièrement pour les enfants en échec. Ce sont pourtant eux qui verraient leur journée rallongée par des activités de soutien délivrées par les enseignants ! » Le Sgen-Cfdt évoque un « bricolage » ministériel.
C’est aussi sur le terrain des rythmes que La Jeunesse au Plein Air (JPA) critique l’initiative de Darcos. « Nous avons évalué sur le terrain les effets catastrophiques de quatre jours secs » écrit sonprésident F. Testu dans Libération. Un week-end a sur les enfants (surtout ceux qui subissent les rythmes de leurs parents qui n’ont pas d’occupations) des conséquences qui durent jusqu’au lundi, voire mardi midi. Ils ont du mal à s’y remettre. Le vendredi est perturbé à cause d’un phénomène d’aspiration (l’attente du samedi). La semaine des quatre jours casse le rythme des enfants… Enfin, seuls certains enfants peuvent profiter d’activités intéressantes le mercredi, ce qui accroît les injustices culturelles et sociales ». Les maires, même UMP, ont aussi réagi négativement, tel J. Myard qui dénonce « une décision nationale et jacobine ».
Car là où se retrouvent tous les acteurs du débat, c’est pour dénoncer la décision unilatérale du ministre. Sur un sujet qui a un impact sur la vie quotidienne de millions de personnes et qui faisait débat, X. Darcos a tranché seul et sans aucune consultation. Est-ce possible en démocratie ?
Synthèse sur la situation actuelle (pdf)
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Redéfinition du métier : premières auditions, premières attentes ?
C’est aujourd’hui que la Commission sur le métier d’enseignant inaugure ses auditions en recevant Claude Allègre, P.Meirieu, C. Thélot et l’inspecteur général J.-P. Obin. Installés il y a tout juste une semaine par le premier ministre, ses 12 membres, où se distinguent des experts (C. Forestier, A Van Zanten, E. Maurin), un grand homme politique (M. Rocard), des hauts fonctionaires (M. Pochard, P.-Y. Duwoye), ont une lourde tâche. Ils doivent réfléchir à la mission des enseignants, à son exercice, à la durée du service, à la formation, la carrière, l’évaluation,la rémunération et la reconnaissance du métier d’enseignant. Et tout cela ils doivent le faire au pas de course puisqu’on attend d’eux la remise d’un « livre vert » à la fin du premier trimestre.
Il faut peut-être rappeler ce qu’on sait du métier d’enseignant. A commencer par sa lourdeur. Selon le ministère, le professeur du secondaire travaille 39h47 par semaine. Aux 18h 46 d’heures d’enseignement, s’ajoutent 21 heures consacrées aux préparations, corrections, suivi des élèves, rencontres avec les parents ou encore réunions avec les collègues. Le rappel de ces chiffres, la pénibilité des heures de cours affirmée par 83% des enseignants, montrent d’ailleurs les limites du slogan « travailler plus pour gagner plus ». La pénibilité du métier est aussi liée à l’isolement de l’enseignant, à l’émiettement des temps de formation, au climat scolaire souvent lourd dans nombre d’établissements. Les experts ont pu mettre en avant une complexification croissante du métier, liée aux réformes, génératrice d’un « malaise enseignant » que les études officielles confirment. Selon une étude de l’Esen, « 9 enseignants sur 10 reconnaissent l’existence d’un malaise interne. 6 sur 10 se sentent personnellement concernés ». Le malaise touche particulièrement les enseignants les plus expérimentés, le cap des 20 ans de métier étant déterminant ». Pour C.Maroy, « les enseignants vivent des sentiments de déprofessionalisation ou de tensions entre leurs orientations normatives et celles des politiques dans la mesure où la dimension » affective » et éducative du métier tend à devoir être mise en veilleuse, au profit d’une logique d’enseignement plus instrumentale. La surcharge de travail peut aussi être paradoxalement liée dans ces contextes aux tentatives des enseignants de satisfaire simultanément les demandes officielles et leurs propres conceptions du métier ».
Mais la commission devra aussi tenir compte des attentes légitimes des familles. Elles sont en droit d’attendre des enseignants des relations plus fréquentes (on sait que c’est un des points faibles du système français), un suivi plus individualisé de leur enfant, plus de cohérence dans l’organisation, les exigences et les attentes des enseignants au sein de la même classe.
La commission est-elle à même de faire évoluer positivement la condition enseignante ? Les qualités de ses membres peuvent le laisser espérer. Pourtant plusieurs éléments penchent vers un diagnostic pessimiste.
Le premier a été fourni par X. Darcos lui-même ce week-end. Il a montré comment, sur un enjeu qui concerne tous les acteurs de l’Ecole, le temps scolaire, il est capable de trancher sans prendre l’avis de personne. Voilà qui augure mal des auditions et du rapport.
Le second élément est évidemment budgétaire. On sait à l’avance que, quelles ques soient les recommandations de la commission, elles devront être compatibles avec une baisse programmée des dépenses d’éducation. Pas facile d’améliorer le métier d’enseignant alors qu’on supprime des postes et qu’une série d’audits préconisent une « rationalisation » parfois absurde du métier (par exemple ramener les langues vivantes à deux ou encore enseigner les disciplines générales à des amphis de 120 élèves…).
Améliorer le métier sans dépenser plus serait peut-être possible sur un certain temps à condition de changer les cadres mêmes d’exercice. Car, comme M. Gather – Thurler et O. Maulini viennent de le montrer, les conditions d’exercice du métier organisent le rapport pédagogique et la façonnent. C’est dire que le travail de la commission aurait pu être aidé s’il était accompagné d’une définition du type d’école voulu par le pays. Mais le gouvernement se garde bien d’avoir des conceptions originales sur l’Ecole en dehors du registre budgétaire. Or faute d’avoir élaboré un projet pour l’Ecole,de lui avoir donné des objectifs, on voit mal comment le gouvernement pourrait proposer une réforme du métier capable de répondre aux besoins et aux attentes. On ne peut pas changer positivement le métier d’enseignant sans poser la question de l’école que l’on veut.
Réduire la semaine scolaire : bricolage ou levier ?
Réagissant à l’annonce de la suppression de l’école le samedi matin, Pierre Frackowiak, inspecteur et militant syndical, analyse l’évolution du temps scolaire. « 24 heures, c’est bien… N’ayons pas de honte à le dire. Mais il faut vraiment en profiter pour réformer ». Une analyse éclairée qui montre les enjeux de ce débat, à découvrir sur le site du Café.
Lire la tribune de P. Frackowiak
H.C.E. : « On suggère de s’intéresser à l’école maternelle »
Le rapport annuel du Haut Conseil de l’Education (HCE) a déjà suscité des réactions diverses sur le site du Café. Il a exaspéré une partie des enseignants qui se sont sentis mis en accusation. Il a été accueilli favorablement par d’autres qui y ont vu un levier pour faire changer l’école. Sans doute manquait-il le commentaire du HCE. Bruno Racine, président du HCE, a bien voulu répondre à nos questions. Allant au-delà des réactions et des explications sur le rapport, il invite la communauté éducative à réfléchir sur l’école maternelle, moment-clé du creusement des inégalités.
Lire l’entretien avec Bruno Racine
Non au papotage social pour le Sgen
Le 27 septembre,le Sgen-Cfdt avait rendez-vous avec la Direction générale de l’administration de la fonction publique pour discuter du dispositif relatifs aux heures supplémentaires. « En entamant la réunion, l’Administration nous a affirmé qu’il n’y aurait aucune concertation sur ce décret dont la presse dès la veille annonçait qu’il serait publié avant le 1er octobre 2007. Prenant acte de ce refus de dialogue et de l’incapacité de la DGAFP à nous présenter le moindre texte, la délégation CFDT a quitté immédiatement la séance » affirme le Sgen.
Créteil : Le Snes appelle à la grève le 18
Le Snes de l’académie de Créteil appelle les enseignants à s’associer à la grève du 18 octobre pour la défense des régimes spéciaux.
Les profs bulgares en grève pour des moyens
La grève des enseignants se durcit en Bulgarie, certains d’entre eux ayant entamé une grève de la faim après des propos provocateurs du ministre de l’éducation. La Bulgarie est un des pays européens investissant le moins dans son système éducatif : 4,2% du PIB (5,7% en France). Le salaire moyen des enseignants est de 150 euros. C’est moins que le salaire moyen dans la fonction publique bulgare (218 euros) et dans le privé (159 euros). Même exprimé par rapport au Pib local,le salaire des enseignants bulgares pèse environ la moitié de celui de leurs collègues français.
On ne sera donc pas surpris que la première revendication concerne le salaire : les enseignants bulgares demandent le doublement de leur salaire.
Mais leurs exigences sont aussi plus larges. Ils veulent que le pays consacre au moins 5% du PIB à l’éducation. Et ils critiquent aussi un enseignement devenu trop transmissif s’appuyant sur des manuels officiels obligatoires indigestes. Nos remerciements à notre correspondante Anna A. pour son aide.
Des parcours scolaires inégaux selon l’Insee
« La majorité des élèves entrés en 6e en 1995 poursuivent des études 10 ans plus tard. Cette situation est plus fréquente pour les filles, les enfants de cadres et surtout pour les élèves qui avaient effectué une bonne scolarité à l’école primaire, c’est-à-dire sans redoubler, ou ayant atteint un bon niveau de compétence en français et en mathématiques » affirme Insee Première n°1158.
L’étude de l’Insee met en évidence les inégalités sociales : le niveau de sortie final dépend fortement de celui atteint à la fin de l’école primaire. Un jeune sur 6 sortis de l’école 10 ans après leur entrée en 6ème n’a obtenu aucun diplôme d’enseignement secondaire.
Etre parent en milieu rural
« Etre parent en milieu rural : quels avantages, quelles contraintes ? » La Fédération nationale pour l’école rurale organise les 27 et 28 octobre, à Sambin (Loir et Cher), ses rencontres annuelles. Au programme, des conférences (B. Dejaiffe sur les parents d’élève en milieu rural), une table ronde, un enquête de l’Observatoire de l’école rurale etc.
La classe
Deux samedis pour la pédagogie institutionnelle
Des équipes de pédagogie institutionnelle franciliennes (Ceepi, Gr95, Groupe 94, Grpi) organisent les 6 et 20 octobre à Paris des rencontres sur « l’actualité de la pédagogie institutionnelle ». C’est l’occasion de découvrir des pratiques, des outils et une démarche pédagogique qui peuvent aider à l’exercice quotidien du métier.
Forum de la visite scolaire
Mercredi 3 octobre, le Forum de la visite scolaire permet de rencontrer, à la Cité des sciences, plus de 60 exposants, professionnels de l’offre éducative de nombreux sites culturels, organisateurs de voyages etc.
La recherche
La Revue internationale d’éducation de Sèvres récompensée
Au Café on a parfois des bonheurs. Tel celui d’annoncer que la Revue internationale d’éducation de Sèvres vient d’obtenir un classement très favorable par la Fondation européenne pour la science. La revue de Sèvres, éditée par le Ciep, propose un regard international sur les grandes questions qui traversent l’Ecole. Ses derniers numéros portent sur « l’élève futur citoyen », « que savent les élèves », « l’éducation artistique ».
Citoyenneté
3 ans, 5 ans privés de cantine et de papiers
Gracia (5 ans) et Beni (3 ans), scolarisés à l’école maternelle du centre, ont été interdits de cantine par le maire UMP de Digoin (Saône-et-Loire), M. Maxime Castagna.
M. Castagna a estimé que leur mère, congolaise, étant sans papiers, Gracia et Beni ne devaient pas avoir accès à la cantine. « Contrairement à la scolarisation, la cantine n’est pas une obligation » estime-t-il.
Peut-on être élu de la République et affameur d’enfants en bas âge ? Il appartiendra aux habitants de Digoin de le dire. Le maire, après avoir consulté la préfecture, a levé la consigne au prétexte que la mère « dispose d’une autorisation provisoire de séjour ». La maman de Gracia et Beni est enceinte d’un troisième enfant dont le père est français. Un futur électeur, M. Castagna…
8ème FIFET
« Visions de la déportation et de la Shoah ». Le 8ème Festival du film contre l’exclusion et pour la tolérance (Fifet) aura lieu du 17 au 23 octobre à Paris. Cette année, le FIFET programme une rétrospective des premiers films sur la déportation et les camps nazis. Il présentera des films polonais, allemands, tchèques, italiens et français dont « Les assassins sont parmi nous » (Allemagne 1946), Jacob le menteur (RDA – Tchécoslovaquie 1975), La passagère (Pologne 1964) etc. Les scolaires sont bienvenus…
Les disciplines
Primaire : Les acquis des élèves en langues
« On constate qu’il y a une grande hétérogénéité dans l’acquisition des compétences langagières. Les élèves n’ont pas nécessairement le même niveau de maîtrise pour chacune d’elles. Aussi est-il difficile de parler d’un niveau général en anglais et en allemand et de proposer un indicateur unique ». Le ministère publie une étude sur « les acquis des élèves en anglais et en allemand en fin d’école en 2004« . Elle fait le bilan des premières années d’enseignement de langue vivante à l’école. Par exemple, seulement la moitié des élèves avaient eu au moins 2 années d’anglais.
« Les résultats montrent également que les élèves sont bien entraînés à l’oral que ce soit en production ou en compréhension » affirme l’étude. « Une part du temps d’enseignement nettement moins important est accordé à l’écrit ce qui est bien mis en évidence par les faibles résultats obtenus par l’ensemble des élèves en production écrite. Cependant, en compréhension de l’écrit, on aurait pu s’attendre à des performances moins élevées que celles réalisées.
Au-delà des indications de niveau, l’étude a la particularité de donner des informations sur les contextes favorables aux apprentissages. « Cette évaluation-bilan a permis pour la première fois ce constat global :, plus les élèves ont l’opportunité d’une exposition précoce aux langues vivantes dans leur scolarité plus leurs performances sont élevées ».
Français : L’Afef écrit à Darcos
« La tradition de notre association nous a toujours portés vers ce qui est facteur de progrès pour les élèves et la nation en tentant de conjuguer tradition et modernité. Or ces avancées nous semblent menacées par des groupes, des courants qui exploitent l’inquiétude des parents et de la société et qui, sous couvert de sauver l’enseignement des lettres, s’en font les fossoyeurs, au risque de saper les choix novateurs de l’institution elle-même ! » Faisant suite à une assemblée générale qui a décrit le français comme « une discipline sur la sellette », Viviane Youx, présidente de l’association française des enseignants de français (Afef) écrit à X. Darcos.
« Depuis plusieurs mois », écrit-elle, « l’enseignement du français a subi de nombreuses attaques dont les medias se font complaisamment l’écho. Ces critiques nous inquiètent, leur excès ne permet ni l’échange, ni le progrès tant la plupart affirme surtout la volonté d’un retour à des pratiques antérieures passéistes, voire archaïques, dont on ne peut ignorer qu’elles ne permettront de répondre ni aux besoins des élèves d’aujourd’hui ni aux demandes sociales ».
Pour l’Afef, « l’interdisciplinarité, la complémentarité entre la lecture et l’écriture, une étude de la langue qui ne se contente pas d’un découpage artificiel en tâches répétitives, l’enseignement d’une littérature à la fois patrimoniale et contemporaine, ouverte aux différentes littératures de langue française ou étrangère, le décloisonnement des activités qui permet d’ancrer un apprentissage dans son usage, scolaire et social, sont des données sur lesquelles il nous sera difficile de revenir ». L’Afef demande l’oreille d’un ministre. Lui-même mis en cause par les nostalgiques de l’école de grand papa.
E.D.D. : Grenelle de l’environnement : la consultation publique commence
Les groupes de travail du Grenelle de l’environnement ont remis leurs rapports ce qui ouvre la voie à la consultation du public. On sait que certains groupes n’ont pas réussi à établir un consensus sur leurs propositions. C’est le cas par exemple du groupe 1 sur le changement climatique. Il envisage notamment un gros effort d’économie d’énergie dans le bâtiment et les transports et la lutte contre l’étalement urbain. Même situation dans le groupe 4 sur la consommation. Le groupe demande « une transformation en profondeur de l’ensemble de l’agriculture », à commencer par l’enseignement agricole qui devrait former davantage à l’agriculture durable. Le groupe souhaite atteindre 6% de la SAU cultivée ne bio d’ici 2010 et 20% en 2020.
On notera dans le rapport du groupe 5 des demandes qui touchent directement l’Ecole. Ainsi, M. Hagnerelle, doyen de l’Inspection générale d’histoire-géographie, demande que l’EDD vise quatre objectifs : la généralisation : toucher l’ensemble de la scolarité ; l’intégration dans l’ensemble du système éducatif ; la prise en compte des trois volets constitutifs du développement durable ; une réflexion sur les formations professionnelles. Pour cela il souhaite » l’inscription d’ici 2010, des questions de DD dans l’ensemble des programmes et leur prise en compte par toutes les disciplines ; l’inscription de l’EDD dans les projets des écoles et des établissements ; un plan ambitieux et généralisé de formation de tous les acteurs du système éducatif ;une mobilisation concertée des partenaires de toutes natures ; de nouveaux outils pédagogiques ». D’autre part, le Comité 21 demande une épreuve obligatoire d’EDD au bac et au brevet.
Le rapport du groupe 5 (en pdf)
les tice
Paris capitale du net avec Paris Wi-Fi
Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, et Bertrand Delanoë, maire de Paris, inauguraient samedi 29 septembre le nouveau service Paris-Wifi. Inscrit dans le programme Paris, ville numérique, ce service offre à tous la possibilité de se connecter gratuitement et librement à Internet en utilisant l’une des 250 bornes installées dans les espaces verts ou des 150 présentes dans les lieux d’accueil municipaux, notamment mairies et bibliothèques.
Lire le reportage de F. Solliec
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.