LE FAIT DU JOUR
La France dépense davantage pour son enseignement supérieur que la plupart des pays européens
ÉDITORIAL
Bac ou bac pro : les pistes brouillées du débat
LE SYSTEME
Le rendez-vous 2007 des Regards sur l’éducation de l’Ocde l Le diagnostic d’établissement
L’ÉLÈVE
Les élections des parents délégués l Les entretiens d’Auxerre l Un pas vers la formation des AVS l Les dictateurs africains dans les Clés
LA CLASSE
La Grande lessive revient le 27 septembre
LA RECHERCHE
CRPE : Sur quels critères les IUFM recrutent-ils ?
CITOYENNETE
Ma6tvachanger lance une pétition contre le test ADN pour le regroupement familial l La Défenseure des enfants attaque le projet de loi sur l’immigration
LES DISCIPLINES
Primaire : le sondage du Snuipp l Géographie SES : Jouer avec la population l Cinéma : 4 mois, 3 semaines et 2 jours
TICE
Storm Worm inquiète les experts américains
Le fait du jour
La France dépense davantage pour son enseignement supérieur que la plupart des pays européens
Et si la France n’avait pas abandonné son enseignement supérieur ? Alors que les présidents d’université demandent des moyens et qu’un collectif budgétaire prévoit justement d’investir massivement pendant 5 ans dans les universités, la question peut paraître saugrenue tant la pièce semble jouée. Rappelons les chiffres du ministère : un étudiant « coûte » 7210 euros, un lycéen 10 140. Raison de plus pour y aller voir plus en détail.
La commission européenne vient de publier ses « Chiffres clés de l’enseignement supérieur 2007 », une base statistique qui permet de comparer les indicateurs des 27 pays de l’Union et de 31 pays du continent.
Surprise ! En terme de dépense par étudiant de l’enseignement supérieur, la France se trouve au dessus de la moyenne de l’UE, au 9ème rang sur 25 en dépenses annuelles brutes par étudiant avec 8 809 euros. Plus intéressant, ramené au PIB des différents états européens, la France est le 5ème pays sur 31 avec une dépense représentant 1,35% du PIB (1,18 dans l’UE). En clair : seuls les pays nordiques (Danemark, Suède, Finlande, Norvège), la Pologne et Chypre consacrent plus d’argent à leur enseignement supérieur.
Comment concilier ces points de vue divergents ? L’enseignement supérieur français ne manque pas d’argent. Les universités peut-être. Quand un étudiant « coûte » 7 210 euros, l’élève d’une CPGE a besoin de 13 560 euros par exemple. La crise financière est aussi sociale…
Les chiffres clés de l’enseignement supérieur.
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Bac ou bac pro : les pistes brouillées du débat
L’heure de la rentrée a à peine sonné que l’horizon des choix d’orientations se brouille. Bac unique, réforme de l’enseignement professionnel, à quel avenir éducatif sont voués nos enfants ? Pour les parents, le choix d’une orientation se résume à l’équation suivante : choisir la meilleure voie possible de réussite en fonction des capacités de son enfant, de ses vœux de métier et des débouchés. Et fréquemment, elle aboutit au lycée d’enseignement général. Les représentations liées à l’enseignement professionnel ferment bien souvent les portes du Bep puis du Bac Pro. On le pense réservé aux élèves en difficultés, formant à des métiers pénibles, peu rémunérateurs et faiblement épanouissants.
En 1971, Pascal Lainé dans « l’irrévolution » racontait le dialogue impossible entre un enseignant issu de la jeunesse intellectuelle et ses élèves chaudronniers, masse silencieuse que l’on destinait à alimenter le système productif. Est-on loin aujourd’hui de ces représentations ? Malgré les alarmes et parfois les campagnes promotionnelles de branches professionnelles, comme celle du bâtiment, des emplois en souffrance rencontrent peu de vocations.
Du côté gouvernemental, on nous propose d’une part de revoir le système du bac général et de réformer dans un même temps l’enseignement professionnel en gommant des formations rares et coûteuses. La spécialisation reviendrait aux entreprises. En reliant ainsi les débats : l’avenir du bac, la carte de l’enseignement professionnel et le lien entre éducation et emploi, on perçoit mieux l’enjeu des réformes. En morcelant les débats, effet de la communication par à coups du gouvernement, on risque de brouiller encore plus l’objectif final pour le pays : participer de façon efficace à l’économie de la connaissance, telle que définie par le conseil européen de Lisbonne, et résorber les difficultés de l’emploi.
L’éducation et la formation tout au long de la vie est un enjeu fort pour l’Europe. Elle permet aussi de ne plus considérer la période scolaire comme l’unique moment d’acquisition des savoirs. Après l’école, on continue à apprendre, et cette belle idée rend moins irrémédiable la sanction des diplômes et de l’orientation. Oui, mais … cela nécessite une vision globale du système d’éducation, de formation et d’emploi. Les partenaires sont multiples : acteurs de la vie éducative et économique (enseignants, parents, entreprises, universités), financeurs du système de formation (état, conseils régionaux, organismes collecteurs), décideurs (législateurs, branches professionnelles). Une réforme du système du bac ne saurait faire l’économie du dialogue entre les acteurs sous peine de développer deux systèmes parallèles. Dans ce cas, le bac général resterait la voie de la réussite avec une sélection plus forte par l’orientation active. Il bénéficierait d’un cadre national, garant d’un contenu et d’une qualité identiques partout sur le territoire. Le bac professionnel lui, ne serait qu’un sas d’entrée dans le monde du travail, un socle minimal avant que la formation continue ne vienne achever la professionnalisation des élèves. Aucune garantie d’égalité ne pourrait être donnée sur la qualité des apprentissages puisqu’elle dépendrait à la fois de la volonté des entreprises, de leurs moyens, voire de leur taille et de la politique des branches professionnelles et des conseils régionaux, maîtres d’œuvre en la matière.
Le choix de l’orientation sera encore un casse tête pour les parents de collégiens. Bousculer les représentations dans une vision globale du système, voilà ce que l’on pourrait espérer pour nous éclairer. Et pour que les yeux de nos décideurs se décollent des colonnes de chiffres du budget, pourquoi ne pas leur conseiller la lecture de « l’irrévolution ». Puisque le bac L est à nouveau tendance !
Monique Royer
Orientation active ou sélection sociale ?
La réforme de l’enseignement professionnel
L’irrévolution, article (en ébauche) de Wikipédia
Dossier « enseignement professionnel » de l’Inrp
Notamment « les élèves de l’enseignement professionnel »
La politique éducative européenne
Le rendez-vous 2007 des Regards sur l’éducation de l’OCDE
Quel impact a l’augmentation du nombre de diplômés d’études supérieures sur le marché du travail ? L’offre de travailleurs diplômés est-elle allée de pair avec la création d’emplois qualifiés ? La question de l’inflation scolaire, qui fait débat, devrait être au cœur de l’édition 2007 des Regards sur l’éducation de l’Ocde. Cette publication attendue chaque année paraît aujourd’hui mardi. L’Expresso en rendra compte. C’est le rendez-vous du jour.
Sur l’édition 2006 de Regards sur l’éducation
Inflation scolaire : le débat dans le Café
Le diagnostic d’établissement
« Le diagnostic d’établissement doit donner une photographie globale de l’établissement, prenant en compte de la manière la plus exhaustive possible, l’ensemble des éléments qui interagissent sur son fonctionnement (élèves, parents d’élèves, moyens, projet d’établissement, résultats, environnement…). Il s’agit ensuite d’identifier des priorités s’inscrivant dans le projet d’établissement et de mettre en œuvre des actions concrètes ». Démarche nouvelle, le diagnostic d’établissement permet d’élaborer la lettre de mission du chef d’établissement.
Michelle Mauduit-Corbon, IPR – EVS, propose un document de réflexion pour aider les directions à établir un diagnostic. Il a bien sûr de l’intérêt pour les chefs d’établissement qui y trouveront, par exemple des fiches d’observation et de synthèse. Il intéressera également les enseignants engagés dans une réflexion sur le projet d’établissement.
Les élections des parents délégués
L’élection des représentants des parents d’élèves aura lieu le 12 ou le 13 octobre. Pour s’y préparer,la Fcpe propose un riche dossier qui réunit l’ensemble des informations réglementaires pour l’organisation des élections dans l’éducation nationale et l’enseignement agricole, ainsi que pour l’exercice du mandat de délégué. Par exemple, les associations de parents d’élèves peuvent à tout moment de l’année obtenir copie de la liste des parents de l’établissement.
Les entretiens d’Auxerre
« D’où viennent nos enfants ? Où vont-ils ? » Cette interrogation structure les Entretiens d’Auxerre qui se tiendront du 8 au 10 novembre. Les Entretiens réunissent ethnologues, sociologue (comme F. de Singly), psychiatres (comme Serge Tisseron), politiques, mouvements associatifs, pédagogues pour évoquer l’évolution de l’enfance.
Un pas pour la formation des AVS
Le 17 septembre, X. Darcos a signé une convention sur la formation des auxiliaires de vie scolaire (AVS) avec 7 associations de parents d’enfants handicapés. Elles fourniront 60 heures de formations aux AVS recrutés.
Les dictateurs africains dans Les Clés
Qu’est ce qu’un dictateur ? Les Clés de l’actualité aident à saisir des termes quine sont pas inutiles (dictature, pluralisme, putsch, démocratie…) en revenant sur l’histoire de Mobutu et de ses collègues.
La classe
La Grande Lessive revient le 27 septembre
La Grande Lessive est une installation éphémère qui se déploie deux fois par an là où des personnes décident de la faire exister. Environ 40 000 enfants et adultes ont pris part à sa première édition en janvier dernier. L’installation a ainsi existé en France, mais aussi en Ouzbékistan, au Guatemala, en Chine et ailleurs. La seconde édition a lieu le 27 septembre. Déjà près de 30 000 personnes annoncent leur participation en France métropolitaine et en Nouvelle Calédonie, au Cameroun ou encore aux Etats-Unis. La Grande Lessive se propage ainsi de bouche à oreille et sur la toile, grâce au désir de ceux qui choisissent de donner vie à une œuvre étrange puisqu’elle est issue de l’engagement de personnes qui ne se connaissent pas entre elles et qu’elle circule au vu et au su de tous, « à l’air libre ».
La proposition initiale est simple : il suffit de tendre un fil sur un lieu de passage et d’inviter à accrocher, dès le matin, à l’aide de pinces à linge, un dessin, une peinture, un collage… de format A4, après l’avoir réalisé soi-même et signé au dos. Le soir, l’ensemble disparaît quand les auteurs viennent décrocher leur réalisation. Entre temps, le regard et l’échange participent à faire de ces réalisations autre chose que ce qu’elles sont. La Grande Lessive autorise. Elle n’exclut pas en fonction de critères d’âges, de statuts, de compétences, de choix esthétiques… La Grande Lessive rassemble ainsi les générations et fait se côtoyer des démarches artistiques confirmées avec des premières réalisations, dans des lieux souvent dévolus à d’autres fins que celles de l’art. Il est encore temps de s’inscrire !
La RECHERCHE
CRPE : Sur quels critères les IUFM recrutent-ils ?
Vincent Lang et Christophe Michaut (CREN Nantes) ont analysé les procédures de recrutement des IUFM. Résultat : les IUFM procèdent de façon très diverses selon les finalités qu’ils ont retenues. Tantôt ils favorisent l’excellence scolaire, tantôt les expériences préprofessionnelles.
Citoyennete
Ma6tvachanger lance une pétition contre le test ADN pour le regroupement familial
« Que diriez vous si pour bénéficier d’un droit comme celui d’inscrire vos enfants à l’école, de bénéficier d’une aide publique ou avoir le droit de voter, vous deviez, à vos frais, faire une analyse génétique pour prouver que vos enfants sont bien les vôtres ou que vous êtes bien le descendant d’un aïeul français ? » C’est la question que pose ma6tvachanger, un site associatif qui milite pour l’intégration des jeunes dans la vie de la cité.
L’association lance une pétition pour s’opposer à l’amendement à la loi sur l’immigration adopté par la commission des lois de l’Assemblée qui établit que : « Le demandeur d’un visa dans le cadre du regroupement familial pourra « solliciter la comparaison, à ses frais, de ses empreintes génétiques (…) avec celles des enfants mineurs visés par la demande de regroupement familial ». Ma6tvachanger craint que cette possibilité devienne de fait une condition pour obtenir le visa et en dénonce le caractère avilissant.
Pour signer la pétition adressez vos coordonnées à :
Le projet de loi déclaré d’urgence
La Défenseure des enfants attaque le projet de loi sur l’immigration
Dominique Versini, Défenseure des enfants, constate dans un communiqué que certaines conditions relatives au regroupement familial semblent contraires à « l’intérêt supérieur de l’enfant » et à la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
Elle dénonce trois points précis du projet de loi examiné en urgence devant l’Assemblée nationale : les conditions de ressources mises au regroupement familial, le contrat d’accueil et d’intégration et la maîtrise de la langue française.
Sur ce dernier point, D. Versini estime que « cette formation… comporterait des frais de dossier. Or, il est peu probable que des jeunes gens, déjà fragilisés par l’absence de leurs parents, puissent, s’ils vivent loin de la capitale de leur pays, subvenir à leurs besoins pendant plusieurs semaines pour suivre cette formation et s’acquitter des frais de dossier exigés… Cette disposition est donc en contradiction avec l’article 9 de la CIDE, dans la mesure où elle introduit un obstacle à l’intérêt supérieur d’un mineur de rejoindre rapidement ses parents. Il serait plus adapté de prévoir une mise à niveau de la connaissance de la langue française à l’arrivée sur le territoire français dans un environnement familial sécurisant ».
La Défenseure critique également le contrat d’accueil dans la mesure où le projet de loi assimile le non-suivi de la formation prévue au contrat à une carence de l’autorité familiale ce qui lui semble abusif.
Enfin elle estime que les conditions de ressources mises au regroupement familial sont en contradiction avec la CIDE. « Cette nouvelle exigence a pour conséquence de contrevenir aux articles 9 et 10 de la CIDE, en empêchant certains enfants de retrouver rapidement leur(s) parent(s) alors qu’il s’agit de « leur intérêt supérieur » ».
Les disciplines
Primaire : Le sondage du Snuipp
« (Les Français) sont 84% pour la maternelle et 71% pour l’élémentaire à estimer que « l’école fonctionne bien ». La complexité du métier et des missions enseignantes est même relevée. Les Français attendent de l’école primaire non seulement qu’elle « transmette des connaissances » (54%), mais qu’elle contribue à « l’épanouissement des enfants » (48%), « transmette le goût de l’effort » (42%) ». Le Snuipp publie les résultats d’un sondage réalisé fin août avec le CSA. A noter : 55% des français attendent une transformation de l’école.
Géographie – SES : Jouer avec la population
« Jouer à la population » c’est ce que propose le site de l’Ined. « En jouant avec nos écrans interactifs, expérimentez les facteurs influant sur la taille des familles, découvrez votre place au sein de la population mondiale ou projetez-vous dans l’avenir en vous mettant aux commandes du simulateur de population ». On a là un faisceau d’outils parfois classiques mais qui reposent sur une démarche pédagogique forte : la simulation.
Cinéma : 4 mois, 3 semaines et 2 jours
« Un sujet grave, un traitement direct, un regard engagé. Cristian Mungiu l’a dit, clairement : il est pour la liberté de la femme mais contre l’avortement tardif. Il montre pourquoi et l’image est difficile. Il va falloir en parler, c’est notre métier. Il va falloir parler aussi de ce monde traqué et combinard des années Ceausescu, de la politique de natalité, de la dégradation de l’humain pris au piège des dictatures, de l’histoire fractionnée de l’Europe. Dire aussi qu’au cœur de la nuit résistent l’amitié et l’amour : espoir ? Affirmer enfin que tout cela peut faire œuvre et que l’œuvre nous aide à mettre l’infamie à distance. Un scénario serré, tendu. Une image sombre, une lumière dure. Des plans frontaux. Une direction d’acteurs sobre et juste. Unité de ton, unité de fond. Grande harmonie cinématographique. Tel est « 4 mois, 3 semaines et 2 jours » Prix de l’Education Nationale et Palme d’or 2007″.
Christine Juppé-Leblond introduit ainsi le dossier pédagogique de ce film controversé. Sur le site du Quai des images, on découvre le synopsis du film, un entretien avec C. Mungiu, des pistes de réflexion (contexte historique, traitement de l’image et du son, analyses de séquences). Une remarquable documentation pour aborder le film en classe.
TICE
Storm Worm inquiète les experts américains
Depuis plusieurs jours, L’Expresso attire votre attention sur Storm Worm un virus particulièrement habile. Selon le BE Etats-Unis, Storm Worm aurait déjà émis plus d’un milliard de courriels infectés et pourrait avoir pénétré plusieurs dizaines de millions de machines.
Or le virus sait parfaitement gérer les ordinateurs piratés en réseau. Ce que appréhendent les experts ce sont d’abord des attaques massives en déni de service pouvant faire effondrer des serveurs importants. Mais ils craignent maintenant que le virus se transforme en super-calculateur et puisse s’attaquer à des systèmes de cryptographie sophistiqués.
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