Par François Jarraud
Le dossier du Café
A ne pas manquer : le dossier spécial du Café : « S’orienter à la fin de la 3ème ». Il présente des sites pour s’informer et propose des animations et des activités pour faire connaître les voies qui suivent la 3ème.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/leleve/Pages/2006/[…]
Les guides de l’Onisep
L’Onisep propose en téléchargement gratuit ses guides pour l’après 3ème : Après la 3ème, Les bonnes questions à se poser après la 3e, Démarches et inscriptions après la 3e, L’apprentissage : comment ça marche ?, La seconde, une classe charnière, Premiers pas au lycée professionnel, Un BEP en apprentissage.
http://www.onisep.fr/onisep-portail/portal/media-type/html/group/gp/page/default
Un ouvrage pour l’orientation en 3ème
Signalé comme « le premier ouvrage de découverte des métiers pour les collégiens », « Des métiers, mon métier » est à coup sûr un outil qui séduira les jeunes. Ce gros ouvrage (336 pages) fait découvrir pas moins de 140 professions. Et pour cela il s’appuie sur autant de témoignages vivants, agréables à lire et remarquablement mis en pages. Ainsi le collégien fait la connaissance de Tasmine, interprète, suit son parcours et découvre les avantages et inconvénients du métier. Il s’interroge sur les qualités requises. L’ensemble est réellement attirant et accessible. A l’essai, les jeunes s’emparent facilement du livre.
Malheureusement il faut aussi signaler quelques faux pas. D’abord dans la sélection des métiers. Certaines professions sont absentes alors qu’elles occupent des milliers de personnes et font rêver les enfants, comme par exemple les chauffeurs de poids lourds. Inversement on est désagréablement surpris de voir figurer des métiers qui n’en sont pas. C’est le cas par exemple pour le député européen ou le maire-adjoint. Comment ensuite expliquer aux jeunes les rouages démocratiques ? Mais plus fondamentalement l’ouvrage ne facilite que très indirectement une découverte de sa personnalité par le jeune au bénéfice d’une découverte des métiers qui est peut-être trop précoce. Enfin la dimension scolaire (les résultats exigés) est absente.
Même s’il manque encore un véritable guide de l’orientation pour les collégiens, cet ouvrage reste un outil pratique et appréciable qui a parfaitement sa place dans les CDI.
Des métiers, mon métier, Nathan éditeur.
http://www.nathan.fr/en/actualites.asp?id_info=101
Les redoublements à la hausse
EduScol met à jour sa rubrique « les chiffres de l’orientation ». » En fin de troisième générale, les décisions d’orientation vers la voie professionnelle concernent un peu plus d’un tiers des élèves alors qu’ils sont 30% à la demander. Cet écart entre les demandes des familles (30,24%) et les décisions des conseils de classe (35, 3%) pointe la particularité de cette voie d’orientation : la voie professionnelle affiche un taux de demandes inférieur à celui des décisions. 6 élèves sur 10 bénéficient d’une décision d’orientation vers la seconde générale et technologique (-3,69% par rapport aux demandes des familles) ». La classe de seconde reste la plus difficile : 14% des élèves ont redoublé en juin 2006. Après plusieurs années de baisse, le taux de redoublants a progressé de 1% en 2006, passant de 13 à 14%. L’écart est particulièrement fort chez les filles.
http://eduscol.education.fr/D0095/accueilchiffres.htm
Indicateurs des lycées : à quoi ça sert ?
Le serveur est occupé : le ministère vient de publier les indicateurs 2006 des lycées et déjà c’est la ruée des familles.
Or, malgré les efforts du ministère, les indicateurs ministériels sont souvent ramenés au seul taux de réussite au bac. Cet indicateur simple a un effet réel sur les familles qui cherchent à garantir l’accès au bac de leur enfant. Il les pousse à choisir un lycée avec le plus fort taux, même s’il est mal adapté à leur enfant et s’il ne leur convient pas .
Evidemment ces indicateurs reposent sur une idée de départ : informer les parents au mieux pour leur laisser le libre choix d’établissement dans la limite d’une carte scolaire elle –même débattue.
Apparemment démocratique, ce libre choix pose problème. Que se passerait-il si les parents avaient une totale liberté de choisir leur école comme le recommandent certains candidats ? Pour certains, la suppression de toute contrainte inciterait les établissements à s’améliorer. Ainsi pour Chubb et Moe, la libre concurrence entre écoles favoriserait l’efficacité scolaire. En effet les écoles les plus mauvaises perdraient une partie de leurs élèves attirés par d’autres établissements. Seules les meilleures survivraient… Le principal risque est donc dans la constitution de ghettos scolaires accueillant les plus défavorisés avec des perspectives d’emploi et d’études sombre.
Publier des indicateurs pourrait avoir un impact positif sur les établissements s’ils étaient pris en charge pour leur apporter des moyens supplémentaires et ls aider à remédier à leurs difficultés. Ce n’est pas le cas.
http://indicateurs.education.gouv.fr/
L’atlas des formations de l’Onisep permet de connaître, dans chaque région, les établissements pour chaque filière.
http://www.onisep.fr/onisep-portail/portal/media-type/html/group/gp/page/interieur.espace.gu[…]