LE FAIT DU JOUR
Les aînés sont-ils plus malins ?
ÉDITORIAL
Un air de déjà vu
LE SYSTEME
L’Angleterre spécialise ses écoles primaires l La carte scolaire défendue par le Sgen Cfdt l Grève réussie au Cndp l Mali : Quand un devoir conduit en prison… ! Prix du journalisme africain d’éducation l Côte d’Ivoire : réouverture des écoles françaises en septembre 2008
L’ÉLÈVE
Tout sur les sciences avec la Banque des savoirs de l’Essonne l Etats-Unis : la tolérance zéro contestée
LA CLASSE
Le bac vu de São Paulo l Facile le journal de classe ! l Guy Môquet : du mythe à l’histoire
LA RECHERCHE
Ecrire des textes : les Journées de l’ONL
CITOYENNETE
Une pétition contre le ministère de l’immigration et de l’identité nationale
LES DISCIPLINES
Maths :Les maths en bac pro industriel l Histoire-géo : la Suite portable Hist-Géo l SES : Les flux d’emplois ne sont pas ce que l’on croyait
LES TICE
Internet clé du développement à Haïti l Un nouveau cheval de Troie
Le fait du jour
Les aînés sont-ils plus malins ?
« De nombreuses corrélations entre l’ordre de naissance et le niveau d’intelligence ont été trouvées ». Petter Kristensen et Tir Bjerkedal, deux chercheurs norvégiens, signent une étude qui a porté sur 250 000 conscrits. Elle montre que le niveau de QI dépend du rôle dans la famille. Et ils se demandent pourquoi les aînés sont meilleurs.
Deux explications s’opposent. Les conditions de gestation seraient-elles meilleures pour les aînés ? Ou bénéficieraient-ils d’une meilleure stimulation ? Car, désolé messieurs les aînés : plus que l’ordre de naissance, c’est le rôle assumé dans la famille qui est déterminant.
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Un air de déjà vu
C’est ennuyeux pour un éditorial de donner un air de déjà vu. Mais comment faire autrement devant le débat sur la réforme des universités ? Réuni le 22 juin, le Cneser (Conseil national de l’enseignement supérieur) a voté contre le projet de réforme. Auparavant la Fsu, puis le Sgen-Cfdt, la Cgt et les étudiants de l’Unef et de la Fage avaient quitté la réunion dénonçant une parodie de dialogue. Une situation qui répète fâcheusement ce que l’on a connu sous Robien.
Les points d’achoppement sont sérieux. Ils portent sur la sélection introduite officiellement pour la première fois dans l’université. Ils concernent aussi les inégalités statutaires entre les universités : certaines seraient plus autonomes et, curieusement, plus aidées. D’autres, plutôt les petites, pourraient devenir de sous-universités. Les étudiants posent la question de la libération des frais d’inscription. Enfin universitaires et étudiants s’inquiètent de voir à la tête d’universités autonomes des conseils d’administration où ils pèsent peu.
Ce souci est partagé par les acteurs locaux. Pour le président de la région Pays de la Loire, responsable de l’éducation à l’Association des régions de France, Jacques Auxiette, cette réforme pourrait mettre en péril les petites universités. Surtout elle n’accorde pas une place suffisante à la fois aux acteurs locaux et aux politiques locales. Alors même qu’ils contribuent largement au budget universitaire.
Mais plus que ces points c’est la méthode qui est contestée. Les membres du Cneser pensaient pouvoir discuter du projet. Or ils se trouvent face à une interlocutrice, la ministre de l’enseignement supérieur, dont la marge de manœuvre est verrouillée par l’Elysée. Et face à un calendrier qui empêche de chercher le compromis : le texte sera présenté au conseil des ministres du 27 juin.
Un texte rejeté par ceux-là même qui sont censés l’appliquer. Une consultation strictement formelle. Des acteurs locaux invités à payer et se taire. Une hâte sous-tendue par la volonté de bien communiquer plus que bien gouverner. Finalement une incapacité au compromis. Tous ces défauts, l’éducation nationale les a connus sous le gouvernement Villepin. Faut-il croire qu’en réélisant les mêmes, les Français souhaitaient la même politique ?
L’Angleterre spécialise ses écoles primaires
L’école unique va disparaître en Angleterre. Selon BBC News, 34 écoles primaires anglaises deviendront à la rentrée prochaine des écoles spécialisées. C’est le système mis en place dans le secondaire qui va ainsi remonter en primaire. Certaines se spécialiseront en musique, d’autres dans les langues, ou en sciences ou en arts… L’initiative part du sommet : le gouvernement désignera ces écoles.
L’objectif annoncé c’est le relèvement du niveau. On espère en mettant l’accent sur une discipline entraîner les autres. Ainsi dans une école du Devon, la musique devrait susciter l’intérêt pour les maths, l’anglais et les sciences.
La carte scolaire défendue par le Sgen-Cfdt
« Il serait vraiment naïf de croire, ou de laisser croire, que la suppression de la carte scolaire puisse régler le problème du vivre ensemble dans notre pays. D’ailleurs peut-on réduire ce problème à une question d’école ? » écrit Thierry Cadart, le nouveau secrétaire général du Sgen Cfdt, dans Le Monde.
« Le gouvernement ne peut espérer se dispenser ainsi de la mise en place d’une véritable politique de la ville : habitat, transports, services publics, équipements… qui s’oppose aux discriminations spatiales et sociales. Cette politique doit impliquer les collectivités locales qui exercent la responsabilité principale dans l’affectation géographique des logements sociaux et les associations partenaires des équipes pédagogiques. Le gouvernement devra mener aussi une véritable politique scolaire pour lutter contre la constitution d’établissements-ghettos ».
Pour T. Cadart « la suppression de la carte scolaire viendra heurter de plein fouet les politiques initiées par les collectivités locales en termes d’implantation des établissements, avec le risque de rendre inutiles des investissements importants ».
Grève réussie au CNDP
Les salariés du Cndp ont fait grève le 18 juin pour défendre des emplois menacés du fiat du projet de délocalisation. Ils ont obtenu le renouvellement des postes ou des contrats de leurs collègues. Reste la question de la délocalisation, sans règlement depuis la décision de Raffarin.
Mali : Quand un devoir conduit en prison…
« Contractez ce texte en environ 1000 caractères ou 139 mots ». L’exercice paraît bien classique. Il va pourtant conduire, le 14 juin, Bassirou Kassim Minta, professeur au lycée Nanaïssa Santara de Bamako, directement en prison. Un lieu où un journaliste et quatre directeurs de journaux l’ont suivi.
Evidemment tout est dans le sujet. Le texte à contracter raconte l’histoire d’un président de la République qui engrosse sa maîtresse, une jeune étudiante, et exerce des pressions pour qu’elle avorte.
Allez savoir pourquoi ! Il se trouve que le président de la République malienne s’est reconnu dans ce personnage peu reluisant. Le professeur, puis le journaliste qui a fait connaître ce fameux devoir, puis son directeur qui l’a laissé publier l’article, puis trois autres directeurs de journaux qui ont osé aborder ce sujet, tous sont maintenant sous les verrous accusés « d’offense et complicité d’offense au chef de l’Etat ».
Le dernier épisode a eu lieu le 21 juin : le président de l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest, Ibrahim Famakan Coulibaly, a été agressé par la police malienne durant une manifestation pour la défense de la liberté de la presse et hospitalisé.
Le président A. A. Touré a décidément une façon prometteuse de commencer son mandat (il a été élu en avril dernier). L’association Reporters sans frontières demande la libération des journalistes et du professeur. Beaumarchais reste immortel : « Pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, je puis tout imprimer librement, sous la direction, néanmoins, de deux ou trois censeurs ».
L’article qui a tout déclanché
Sur le Café, un rappel d’un événement français…
Prix du journalisme africain d’éducation
3 000 euros attendent les meilleurs journalistes d’éducation d’Afrique. Le prix récompensera des articles de qualité parus dans la presse écrite. Pourquoi le mentionner ici ? Parce qu’il témoigne de la place que tiennent les questions d’éducation dans la presse africaine.
Côte d’Ivoire : Réouverture des écoles françaises en septembre 2008
Selon Gabonews, qui affirme tenir l’information de l’ambassade, les écoles françaises en Côte d’Ivoire, fermées de puis 2004, devraient rouvrir à la rentrée 2008.
Tout sur les sciences avec La banque des savoirs de l’Essonne
Créée par le Conseil général de l’Essonne, la Banque des savoirs est un site d’information et de vulgarisation pour tous. Il a pour vocation de transmettre les connaissances, grâce au soutien d’experts reconnus, et de favoriser le débat sur des questions scientifiques et éthiques. C’est un remarquable outil de vulgarisation qui s’adresse à tous.
Que trouve-t-on dans la banque ? Des contributions scientifiques traitées de telle sorte qu’elles puissent être partagées avec le plus grand nombre, des forums de discussion consacrés aux relations entre les sciences et la société, l’actualité de la science et de la culture scientifique et technique, des animations, des vidéos, des jeux qui permettent de voyager dans les mondes de la science, de la culture et du patrimoine. Ajoutons un guide des activités scientifiques à l’attention des enseignants, bibliothécaires, animateurs, répertoriant les ateliers animés, spectacles, prêts d’exposition, visite de laboratoires, conférences avec un scientifique…
Le site propose également des rubriques destinées aux juniors (11-15ans). Ils y trouveront de quoi étancher leur soif de savoirs, comme, par exemple, cet article sur la vie d’une mouche.
La Banque des savoirs vient de recevoir le prix Diderot 2008 de l’initiative culturelle décerné par l’association des musées et des centres de culture scientifique et industriel. Il récompense son ouverture au grand public et son efficacité. Nous vous recommandons vivement la visite de la Banque des savoirs !
Etats-Unis : La tolérance zéro contestée
« Le pendule revient ». La politique de tolérance zéro généralisée dans le système éducatif américain à l’époque Reagan suscite aujourd’hui davantage de critiques. Quatre écoles américaines sur cinq pratiquent des politiques de tolérance zéro en matière de violence scolaire, 9 sur 10 pour l’usage de drogue. Résultat : la moindre bêtise adolescente prend des proportions démesurées.
Des exemples ? Un prof de maternelle suspendu pour avoir introduit une arme dans l’école, en fait un couteau en plastique. Dans le Colorado c’est un canif qui a entraîné l’exclusion définitive d’une fillette : sa mère l’avait laissé dans son sac avec son quatre heures. A Portsmouth le principal a censuré un annuaire qui montrait des étudiants habillés avec des costumes médiévaux, épée incluse… Dans l’Utah, un garçon a été exclu pour avoir donné un médicament à un cousin.
Le Mississippi a autorisé ses écoles à ne plus exclure pour violence ou usage de drogue. L’Utah, le Texas ont aussi modifié leur règlement dans le sens d’un adoucissement de la politique de tolérance zéro. « On travaille avec des personnes. Comment croire qu’on puisse appliquer un même règle à tout le monde dans toutes les circonstances ? » se demande une mère de famille. Ailleurs, on le sait, le pendule va dans l’autre sens…
La classe
Le bac vu de… São Paulo
» Au Brésil c’est différent. A São Paulo en particulier, l’enseignement français n’est pas très recherché et notre public non français est constitué de francophiles, francophones (libanais) ou de brésiliens qui ont eu des contacts (études souvent) avec la France. Il y en a aussi qui sont là par hasard (voisinage). Nous avons 1/3 de non français ou franco-brésiliens ce qui est une faible proportion comparée aux autres pays d’Amérique latine. A Rio la situation est semblable » nous dit Annie Viala, prof de maths dans un lycée français au Brésil.
» Nos élèves non français ne sont pas toujours intéressés par le baccalauréat » estime Mme Viala. « Celui-ci n’a aucune valeur dans l’enseignement brésilien où on délivre un certificat de fin d’études secondaires et où l’accès à l’enseignement supérieur se fait par concours. Cependant ces dernières années ils ont été de plus en plus nombreux à envisager et tenter des études supérieures en France. Il y a eu des actions d’information à travers Edufrance et une action des universités et grandes écoles qui ouvrent chaque année davantage de partenariats avec les universités brésiliennes ».
L’organisation du bac est à la dimension du continent sud-américain. » Les épreuves sont envoyées par Poitiers. Depuis 1991, le bac est corrigé par des enseignants du cône sud qui sont réunis dans un centre (Santiago depuis de nombreuses années) où sont distribuées les copies de façon à ce que l’on ne corrige pas ses propres élèves. Le jury se réunit au bout de quelques jours: le président de jury vient de l’académie de Poitiers. Pour les oraux du 1er groupe (LV) les enseignants sont envoyés dans les diverses villes. Pour les oraux du 2e groupe, les établissements sont regroupés sur 4 centres je crois : Santiago, Lima, Buenos Aires, São Paulo. Les candidats doivent alors faire le voyage. C’est parfois bien long. Ainsi, à São Paulo, nous recevons les candidats de San Jose du Costa Rica. C’est deux fois Paris – Moscou…
Facile le journal de classe !
Qui n’a jamais eu envie de faire un journal de classe ? Mais voilà il faut faire comprendre aux élèves ce qu’est un titre, une mise en page, des colonnes etc.. toutes choses par forcément faciles à faire avec un traitement de texte. Alors il reste « Read write think printing press ».
Ce site permet de faire très facilement un journal, un flyer, ou une brochure. Une maquette est proposée. Il suffit d’y porter vos textes et le tour est joué.
Guy Môquet : du mythe à l’histoire
« Avec le sang des otages, le Parti communiste lavait une des périodes les plus troubles et ambiguës de son histoire en même temps qu’il dressait un obstacle moral à toute critique de son attitude. Si les mythes sont aussi importants que la réalité, l’histoire existe pour rappeler cette réalité, aussi tragique ou décevante soit-elle… » Alors que le président de la République invite à lire en classe la dernière lettre de Guy Môquet, Jean-Marc Berlière et Sylvain Boulouque, deux historiens, situent, dans Le Monde, le personnage historique par rapport à son mythe.
La recherche
Ecrire des textes : les Journées de l’ONL
« Je ne suis pas tout à fait d’accord avec certains des éléments énoncés en introduction par Alain Bentolila. S’il est peu contestable qu’apprendre à écrire c’est faire l’expérience de la distance et de l’altérité, on aurait tort d’oublier que la pratique de l’écriture c’est aussi celle de l’inscription de soi dans le monde, comme nous l’apprennent les ethnologies de l’écriture ordinaire. C’est pourquoi je me garderais bien de condamner toute forme de sollicitation qui vise à faire écrire davantage, à familiariser l’enfant avec tous les gestes et tous les enjeux de l’écriture. Je crois au contraire qu’on doit découvrir à l’école aussi bien les vertus et les effets de la « calligraphie » que l’intérêt du gribouillis hâtif, nécessaire à la germination d’une forme et d’une idée nouvelles… Vous disiez tout à l’heure que trop souvent les élèves écrivent pour rien, ce qui les conduit à négliger leur écriture. D’abord, on n’en est pas là : les élèves écrivent très peu. On sait pourquoi. Plusieurs interventions ont expliqué aujourd’hui pourquoi il est difficile de faire écrire en classe. Et votre formule me parait dangereuse parce qu’elle encouragerait plutôt les enseignants (et les élèves) à réduire encore la quantité d’écriture ». La langue de bois n’était pas de mise lors de ces Journées de l’Observatoire national de la lecture, convoquées par Robien au moment où il lançait, dans ce qui allait se révéler le vide sidéral, ses rapports sur la grammaire et la lecture.
François Quet manifestait son agacement face aux propos d’A. Bentolila. Michel Fayol, Madelon Saada-Robert, Claudine Garcia-Debanc, Claire Boniface témoignaient des pratiques et des enjeux.
Le Café avait rendu compte de cette manifestation importante. Les actes sont maintenant disponibles sur Internet.
Observatoire national de la lecture, Ecrire des textes,l’apprentissage et le plaisir, ONL 2007, 122 pages.
La Journée vue par le Café (P. Picard)
Citoyenneté
Une pétition contre le ministère de l’immigration et de l’identité nationale
« Associer « immigration » et « identité nationale » dans un ministère n’a jamais eu de précédent dans l’histoire de la République : c’est, par un acte fondateur de cette présidence, inscrire l’immigration comme « problème » pour la France et les Français dans leur « être » même ». Cette position critique prise par des historiens de l’immigration dès la création du gouvernement Fillon aboutit à une pétition qui demande la suppression du ministère de Brice Hortefeux.
Les signataires soulignent que « l’identité nationale constitue, aujourd’hui, une synthèse du pluralisme et de la diversité des populations et ne saurait être fixée dans le périmètre d’un ministère » et craignent que « les effets institutionnels dépassent la seule question de sa dénomination ». En effet, ce ministère détient des pouvoirs de police et de contrôle et dispose d’une autorité complète et nouvelle sur l’asile politique et « d’une autorité partagée sur une multitude d’administrations, y compris sur la « direction de la mémoire, du patrimoine et des archives » du ministère de la Défense ».
Parmi les premiers signataires on relève les noms de Marc-Olivier Baruch, Christian Baudelot, Stéphane Beaud, Edward Berenson, Pierre Bouvier, Raphaëlle Branche, Roger Chartier, François Chérèque, Mamadou Diouf, Michel Dreyfus, Jean Fabbri, Arlette Farge, Georges Felouzis, François Geze, Nancy Green, Jacques Le Goff, Ariane Mnouchkine, Gérard Noiriel, Claude Pennetier etc., Michelle Perrot, Henry Rousso, Patrick Weil…
La pétition semble bien démarrée : le serveur est saturé.
Les disciplines
Maths : Les maths en bac pro industriel
Ils sont un peu délaissés les bacs pro industriels. Raison de plus pour signaler l’excellent site de Vincent Jaouen, PLP, Marie Pierre Lebaud, Irem, et Véronique Guyot, PLP. A eux trois, ils ont développé un service réellement très complet pour l’enseignement des maths en bac pro industriel. Il offre des exercices, des modules de révision, des situations-problèmes et des extraits de sessions d’examen.
Histoire-géo : La Suite portable Hist-Géo
« Je viens de finaliser une nouvelle clé qui remplace désormais le « Bureau de Poche du Prof HG » (dont le site fermera prochainement après avoir eu plus de 30.000 visiteurs en 7 mois) » nous écrit Gilles Badufle. « Le lanceur du bureau de poche ayant progressivement évolué vers un produit en shareware (Feather Office) je ne souhaitais pas continuer dans cette direction. Le nouveau produit qui reprend et enrichit l’ancien, est désormais basé sur le « libre » ; aussi est-il gratuit, en libre téléchargement pour tous, et, surtout, totalement indépendant ».
La « Suite Portable Hist-Géo » tient sur une clé d’un giga. Elle comprend une compilation de 80 logiciels fonctionnant sur PC Windows dont vous avez besoin professionnellement comme élève, étudiant ou enseignant d’histoire-géographie. Ainsi on peut emmener partout avec soi ses logiciels spécifiques à l’histoire-géographie.
Il y a des logiciels de bureautique, un ensemble de logiciels disciplinaires avec les outils OOo.HG (Atlas’OOo, Cart’OOo et Chron’OOo), un calendrier perpétuel, des logiciels de cartographie…, des ressources pédagogiques (création de livres multimédia et d’exercices interactifs) et disciplinaires ainsi qu’un accès direct aux télévisions en ligne & radios. Indispensable non ?
SES : Les flux d’emplois ne sont pas ce que l’on croyait
« Cette étude permet d’avancer dans cette voie. Elle montre ainsi que les flux d’emplois en France sont sur estimés : en réalité, ils seraient nettement plus faibles que les flux d’emplois observés aux Etats-Unis » affirme Claude Picart, au terme d’une étude publiée par l’Insee.
« Cette étude révise inversement à la hausse l’importance des rotations de main d’œuvre sur les postes » continue-t-il. « Les flux de main-d’œuvre mesurés en continu sont environ six fois plus importants que les flux d’emplois annuels… Ces flux ont une forte spécificité sectorielle et même individuelle (au niveau de la firme dont ne rend pas compte l’interprétation en terme d’optimisation de l’appariement dans le cadre d’un processus schumpetérien ».
LES T.I.C.E.
Internet clé du développement à Haïti
« La pauvreté, c’est très souvent un déni d’accès à l’information. La non-information fait des exclus ». Une phrase en l’air ? Le Figaro montre pourtant que c’est vrai. A Haïti, un des pays les plus pauvres de la planète, Alacatel, Malongo et Comcel vont dépenser près d’un million d’euros pour offrir aux planteurs de café, profondément misérables, un ordinateur relié à Internet. Quelle idée !
Pourtant cet ordinateur va changer leur sort. Il permettra aux consommateurs français de voir, en passant son portable devant un code-barre sur le paquet, d’où vient le produit et qui l’a fait pousser.
Un nouveau cheval de Troie
Secuser signale Agent.AF, un nouveau cheval de Troie. Il se présente comme un courrier sans fichier joint vous invitant à visiter un site web sous prétexte d’une carte postale électronique. L’un et l’autre sont piégés.
le Cafe
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