Par François Jarraud
La revue du Se-Unsa consacre un important dossier à l’EPS, une discipline à la fois en renouvellement, à la peine dans le primaire et sous la menace.
Les Dossiers de l’enseignant interrogent le sociologue Gilles Klein (Toulouse III) sur l’évolution de la discipline dans le monde. « En Allemagne et au Royaume-Uni, les professionnels et les experts ont constaté qu’on ne pouvait se cantonner à un enseignement des sports. C’est principalement le «performer» sportif qui est valorisé. Pour quitter ce registre trop limité, les évolutions proposées vont toutes dans le sens de définir des expériences motrices et des expériences scolaires à vivre à l’occasion des activités physiques et sportives pratiquées à l’École. C’est par exemple à cette condition que les filles peuvent ne pas être enfermées dans une motricité masculine dominante. La deuxième finalité de l’éducation physique, c’est aussi de pratiquer les activités physiques selon des perspectives pédagogiques différentes, adaptées à une classe, un établissement, un contexte particulier : apprendre à s’engager dans une activité, évaluer ses progrès, travailler avec d’autres. Simultanément à ces évolutions européennes, les programmes des lycées, en France, ont tenté de combiner et de diversifier expériences motrices et scolaires. C’est ce virage qu’accomplissent certains systèmes innovants en Europe ».
Le dossier
http://www.se-unsa.org/page_dossier.html
Dans le Café : une enquête dans l’Orne
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pages/83_une.aspx