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Les chefs d’établissements satisfaits
» Les revendications des personnels de direction sont en partie satisfaites, mais les propositions statutaires ne sont pas entièrement conformes à leurs attentes, et les missions des EPLE ne sont pas encore mesurées à leur juste valeur ». Le Snpden,premier syndicat des chefs d’établissement, signera le relevé de conclusions négocié avec le ministère à l’issue d’une manifestation réussie en novembre dernier.
Le syndicat vient d’obtenir satisfaction sur des revendications importantes des personnels de direction. Il s’agit d’abord d’une « charte des pratiques de pilotage » qui répond à l’exaspération des chefs d’établissement. La charte prévoit par exemple de « constituer progressivement de véritables pôles administratifs opérationnels dans les EPLE » et » d’améliorer la communication et la concertation » (comprenez avec les autorités académiques).
Les personnels de direction obtiennent également une limitation de leur temps de travail : « reconnaissance du temps de travail des personnels de direction comme cadres autonomes sur la base de 207 jours de travail par an, et reconnaissance d’un droit à congés de 47 jours ouvrés, soient 10 semaines. Par ailleurs, ce temps de travail ne devra plus dépasser ni 10 demi journées par semaine, ni 11 h par jour, ni 48 h par semaine (44 h par semaine si le temps de travail continu dépasse 12 semaines d’affilée). L’organisation de ce travail serait librement organisée par la direction. Ce temps de travail n’est pas nécessairement un temps de travail dans l’établissement ». S’y ajoutent des indemnités.
Le concours de personnels de direction ne sera pas annulé Faut-il ou ne faut-il pas recommencer le concours ? Jeudi 18 janvier, les épreuves du concours de personnel de direction seconde classe ont été perturbées par une erreur d’énoncé dans un sujet. Une fois découverte, l’erreur a été réparée par les organisateurs mais avec une rapidité variable selon les académies : au bout d’une demi-heure à Lille, après 3 heures à Montpellier. Trois académies n’ont jamais eu l’information. Enfin une académie a prolongé l’épreuve de 15 minutes pour compenser la difficulté.
Certains candidats se sont émus de ce qu’ils considèrent comme des « inégalités graves portant atteinte au principe d’égalité des candidats ».
Contacté parle Café, Dominique Antoine, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, reconnaît l’erreur. Mais pour lui « l’erreur est minime et elle n’est pas une clause de rupture d’égalité entre les candidats ». Il souligne que le quart d’heure supplémentaire attribué à Montpellier a eu lieu dans une académie qui a été prévenue particulièrement tardivement de l’erreur d’énoncé. Le ministère de l’éducation nationale n’annulera donc pas l’épreuve. |
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