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« Sous toutes ses formes, un handicap tend à déranger : regards détournés, sourires gênés, indifférence polie… Le fauteuil, la prothèse ou tout simplement l’attitude marginale sont autant de stigmates qui exacerbent les différences. Les terrains de sport valorisent encore et toujours la performance, les records et les êtres parfaits (anima sana in corpore…. vous connaissez la suite…). L’éducation physique et Sportive n’est pas exempte d’un tel constat; il suffit d’une simple question : que vais je faire de mon élève dispensé aujourd’hui? Bien souvent ce handicapé plus ou moins temporaire rejoint les tribunes ou doit se satisfaire des tâches subalternes de l’APSA du moment ». Dans EPS Actualités n°19, la revue de l’académie de Caen, Sébastien Coucoux introduit ainsi 3 témoignages d’enseignants qui font face au handicap. Ainsi Alain Vergnol travaille avec des élèves en retard scolaire. » Nos élèves qui nous arrivent dans un état scolaire parfois pitoyable, ont vécu ces marques de reconnaissance négatives « t’es nul ; tu ne sais rien faire ; qu’est-ce qu’on va faire de toi…. » de la part de l’école mais aussi de la part des parents. Nos élèves ont très souvent et depuis fort longtemps été sollicité uniquement de manière négative par l’institution scolaire. Il me semble primordial et essentiel de bien prendre conscience de cela et de s’en faire un objectif prioritaire : donner et solliciter des marques de reconnaissance positive ». Pour Gilles Grosdemange, IPR, « la prise en compte en EPS, des différences et en particulier des inaptes partiels, confronte les enseignants à la gestion pédagogique de différentiations dans les pratiques motrices afin de répondre à ces finalités. La gestion de l’hétérogénéité est, en EPS, une réalité de tous les jours ». Ce dossier enrichit une revue qui reflète la vie d’une communauté professorale particulièrement dynamique. |
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