LE FAIT DU JOUR
Examens : Un jury décrète la grève
ÉDITORIAL
Indiscrétions autour d’une orientation
LE SYSTÈME
Le Conseil d’Etat annule la circulaire de 2005 sur le financement des écoles privées l L’enseignement agricole lance une pétition l Les inspecteurs s’inquiètent des intentions de Darcos
L’ÉLÈVE
Carte scolaire : Le ministère précise la procédure l S’inscrire à l’université l Le ministère alerte sur les jeux dangereux
LA CLASSE
Du bon usage des ENT
LA RECHERCHE
Education, formation, orientation et territoire : l’université d’été de Prisme
CITOYENNETE
Le ministère de l’identité nationale reste en débat
LES DISCIPLINES
Primaire : réussite et territoire l EEDD : Remise des prix de l’Appel des enfants pour l’environnement
TICE
La France peine à rattraper son retard sur Internet
Le fait du jour
Examens : Un jury décrète la grève
Les 70 correcteurs du jury du BTS NRC, un BTS tertiaire, de Saint-Ouen ont voté lundi 4 juin la grève et la rétention des notes. Ils entendent ainsi protester contre les décrets Robien.
Un préavis de grève a été déposé pour le 11 juin, date de la correction d’une partie des épreuves. Les professeurs ont aussi décidé de retenir les notes de l’épreuve orale de communication. Les enseignants ont reçu la visite du directeur du Siec, M. Verhaeghe. Ils ont motivé ce mouvement par le maintien des décrets Robien.
Ces textes ont supprimé les décharges dont bénéficiaient les enseignants. En mars 2007, Xavier Darcos avait recommandé à N. Sarkozy de suspendre ces textes. « Ce qui est fâcheux dans cette affaire », écrivait-il, « c’est que cette décision assez brutale, qui est prévue pour s’appliquer dès septembre prochain, frappe presque exclusivement les meilleurs de nos professeurs, ceux qui enseignent en terminale ou dans certaines classes préparatoires (type BTS). Ils correspondent exactement à ce que vous avez souhaité dans vos discours d’Angers et de Maison-Alfort : ils font partie de ceux qui s’engagent, qui ont du mérite, qui assument des tâches supplémentaires ». Le ministre devait annoncer la semaine dernière la suspension partielle des décrets Robien. Depuis il a été déchargé du dossier qui a été repris par l’Elysée. Le président de la République a remis au 11 juin l’annonce de sa décision.
Ce mouvement témoigne de la détermination de certains enseignants à moins d’une semaine du bac.
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Indiscrétions autour d’une orientation
« Je suis maman d’une ado pas du tout motivée par le collège. Pour résumer, elle passe plus de temps à se regarder dans la glace et à se changer dix fois par jour qu’à étudier ses leçons, faire ses devoirs et ranger sa chambre. Je ne vous parle pas du niveau du bulletin scolaire qui dégringole depuis la 6è. Le « redoublement » se profile et du coup elle en fait encore moins. Je désespère ».
Cette plainte, bien des profs l’entendent quand ils reçoivent des parents au cours de l’année. Dans ce cas précis, ce qui est intéressant c’est que la maman est enseignante et qu’elle s’exprime sur une liste de discussion d’enseignants. Certes le cas est relativement rare : statistiquement les enfants d’enseignants réussissent mieux que d’autres leurs études. Mais cette rareté relative ajoute de la valeur à la question. Quels conseils les professeurs se donnent-ils entre eux pour faire face au risque d’échec scolaire ?
A sa requête, cette maman a reçu une dizaine de réponses. La première était la plus atypique : elle fustigeait Mai 68 et un laissez-aller parental responsable des difficultés de cette jeune fille. D’autres collègues ont pu indiquer des ouvrages. Mais quand ils sont face à ces difficultés scolaires, les enseignants font d’abord appel à leur expérience personnelle. « J’ai vécu une situation de non motivation ou démotivation identique avec mon fils ainé, il s’enfonçait même dans un état dépressif (je ne ferai pas référence à l’attitude de certains collègues profs efficaces avec les élèves motivés). Nous sommes passés par une psychothérapie, l’acceptation de la situation. Cela a abouti à la sortie du collège (synonyme de souffrance), l’entrée en Lycée Professionnel « section mécanique » puis a bifurqué vers la « maintenance des systèmes automatisés à commande numérique », CAP, BEP, Bac Pro, BTS. Là, il s’est épanoui, ouvert, le chemin a été plus long mais il a trouvé sa voie. Il est maintenant cadre chez un sous-traitant aéronautique », raconte un enseignant.
Encore plus personnel : « J’ai aussi connu des difficultés scolaires au collège, redoublement, lycée agricole, BT, puis BTS, puis coopération technique, maison familiale et école normale… chaotique mais plein de richesses, de rencontres et de découvertes qui m’aident encore maintenant… » témoigne un autre professeur. « J’éviterais à tout prix le redoublement qui ne sert à rien d’autre qu’à enfoncer encore un peu plus … C’est au moins ce que j’ai pu observer chez TOUS les anciens élèves qui ont redoublé en collège. (Il en va différemment des redoublements en lycée quand ils sont choisis pour un but précis) » ajoute un troisième dont la fille a connu un parcours chaotique avant de trouver sa voie. « Je voudrais te dire d’une part que ta fille n’est pas la seule à vivre ça et que vous n’êtes pas les seuls parents à passer par là et te dire encore que le soleil revient après la pluie, que le calme revient après l’orage, que la fureur du printemps revient après la torpeur de l’hiver et qu’au bout des tunnels de toute sorte la grande majorité des enfants/ados/adultes que j’ai connus finissent par se construire un monde à leur pointure, finissent par trouver chaussure à leur pied ».
Que tirer de ces réactions ? Que les enseignants sont bien placés pour connaître les limites et les défauts du système scolaire. Et qu’ils sont sans doute capables d’écouter les parents sur ce terrain.
Qu’ils sont aussi capables de percevoir la richesse des détours et des parcours qui alimentent une vie. Sans doute sont-ils nombreux à ne pas partager le culte de la performance qui enferme certains élèves et certains parents. Dans le meilleur cas, ils peuvent voir la personne dans l’élève à orienter.
Enfin cet échange fait réfléchir sur une ambiguïté de la profession d’enseignant. Savoir à la fois tenir le discours de la confiance dans ces situations difficiles où le tissu familial peut se rompre. Et en même temps se savoir désarmé face à ces situations humaines.
Alors que les conseils de classe et les décisions d’orientation se suivent, ces quelques échanges sont-ils inutiles ?
Orientation : le guide du Café
Le Conseil d’Etat annule la circulaire de 2005 sur le financement des écoles privées
Le Conseil d’Etat a annulé le 4 juin la circulaire du 2 décembre 2005, prise en application de décentralisation, qui obligeait les communes à participer aux frais de scolarité des élèves inscrits dans une école primaire privée d’une autre commune.
La décision du Conseil d’Etat est justifiée par des raisons de procédure : la circulaire aurait du être signée par des directeurs d’administration centrale. Les recours déposés par le Cnal (Comité national d’action laïque) et la ville de Clermont-Ferrand ont été jugés recevables.
Cependant, le ministère de l’éducation nationale rappelle que « la loi reste applicable et devra l’être, comme le recommandait la circulaire, en privilégiant la recherche de l’accord des communes concernées et dans le respect du principe énoncé à l’article L. 442-5 du code de l’éducation selon lequel « les dépenses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les mêmes conditions que celles des classes correspondantes de l’enseignement public ».
La circulaire avait été très critiquée lors de sa publication. L’Andev, par exemple, estime que ce texte « redéfinit complètement en les alourdissant fortement la nature des dépenses de fonctionnement obligatoire à prendre en compte dans la contribution communale aux écoles privées », créant ainsi une nouvelle situation « sur laquelle l’enseignement privé ne manquera pas de s’appuyer pour négocier auprès des communes le montant du forfait communal ».
Communiqué Se-Unsa
http://www.se-unsa.org/page_cadres.php?id=40
Rappel : Sur le Café : L’Expresso du 31/12/2005
L’enseignement agricole lance une pétition
Les personnels de l’enseignement agricole… rappellent que la Constitution, dans le 13ème alinéa de son préambule, fait obligation à l’Etat d’organiser l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés. Ils exigent que l’investissement éducatif pour le service public laïque d’éducation et de formation redevienne une priorité nationale afin d’accueillir et de former les jeunes et leur permettre de préparer leur avenir (qui est aussi celui de notre pays) et de faire aboutir leur projet professionnel ». Le Snetap Fsu lance un « manifeste » en faveur de l’enseignement agricole.
Le syndicat rappelle qu’il a « fait réussir un nombre croissant de jeunes en leur permettant d’élever leur niveau de qualification et en leur assurant des taux d’insertion professionnelle très satisfaisants ». Le Snetap dénonce les fermetures de classe (200 en 5 ans) et les suppressions d’emploi. « La période 2002-2007 a ainsi constitué une période de reculs sans précédent à la fois pour les usagers et les personnels. »
http://www.snetap-fsu.fr/article.php3?id_article=1117
La rubrique enseignement agricole du Café 83
Les inspecteurs s’inquiètent des intentions de Darcos
« S’il s’agit de donner aux chefs d’établissement un rôle d’inspecteur qui n’est pas le leur, on fait fausse route de manière dramatique : ils ne peuvent, par fonction, être seuls juges et parties, dans une communauté scolaire qu’ils doivent animer en toute sérénité pour obtenir l’adhésion et la cohésion de tous les enseignants. Et ce faisant, réduire le champ d’intervention des inspecteurs aux seuls cas de manquements graves et aux récompenses honorifiques (ou sonnantes et trébuchantes) des « meilleurs », consisterait à dénaturer profondément leur professionnalité pour n’en faire que des censeurs stériles, des gardiens obtus du nouveau dogme d’État : ne réussissent et ne sont récompensés que ceux qui composent la minorité de l’élite, la masse stagne dans son marais, et les « derniers » de la classe sont punis ». Le commentaire du Snpi-Fsu, syndicat des inspecteurs Fsu, est sévère.
Les inspecteurs ne digèrent pas les propositions de Xavier Darcos : évaluer les enseignants selon leurs résultats et confier cette évaluation aux chefs d’établissement. Pour eux, « la valeur d’un enseignant est en fait toujours relative à un contexte nourri de l’histoire de sa carrière (son âge, sa formation, son expérience professionnelle), de celle de l’établissement, de celle de chaque élève composant la mosaïque humaine d’une classe que seule l’année de naissance a initialement composée ; un contexte conditionné aussi par le profil cognitif de chaque élève et par le travail en équipe pédagogique, engagé dans l’établissement. Oublier cela reviendrait à ne valoriser par l’argent que les seuls enseignants ayant face à eux de « bons » élèves, dans de « bons » établissements (comme par hasard, situés dans de « beaux » quartiers), et à stigmatiser les enseignants qui consacrent leur carrière aux élèves en grande difficulté d’apprentissage (issus ou situés, comme par hasard, dans les espaces socio-économiques modestes, ou marqués par le handicap mental). Ce serait aussi mépriser l’investissement intellectuel et humaniste des enseignants qui s’efforcent d’améliorer leurs pratiques pédagogiques pour prendre en compte la réalité cognitive ou culturelle de leurs élèves afin de n’en laisser aucun sur le bord du chemin. Ce serait donc faire fi de la pédagogie, voire de la didactique, c’est-à-dire de ce qui fait le cœur du professionnalisme enseignant ».
Burkina : Gratuité de l’enseignement dès 2008
Selon Le Pays, le président du Burkina Faso a confirmé le 31 mai son intention de rendre l’enseignement de base gratuit de 6 à 16 ans. La réforme devrait commencer à entrer en application dès 2008. Reste à la financer. Sur ce point le dossier n’est pas bouclé.
http://fr.allafrica.com/stories/200706010279.html
Carte scolaire : Le ministère précise la procédure
Qui pourra bénéficier de « l’assouplissement » de la carte scolaire ? Le ministère publie le 4 juin une liste de cas dérogatoires « dans la limite des places disponibles dans les établissements ». Sont prioritaires pour intégrer un établissement hors du secteur initial de rattachement : « les élèves souffrant d’un handicap ; les élèves boursiers au mérite ; les élèves boursiers sur critères sociaux ; les élèves nécessitant une prise en charge médicale importante à proximité de l’établissement demandé ; les élèves qui doivent suivre un parcours scolaire particulier ; les élèves dont un frère ou une sœur est déjà scolarisé(e) dans l’établissement souhaité ; les élèves dont le domicile est situé en limite de secteur et proche de l’établissement souhaité ». Les parents doivent déposer un dossier avant le 30 juin.
http://www.education.gouv.fr/cid5170/xavier-darcos-assouplit-la-carte-scolaire.html
S’inscrire à l’université
Qui peut s’inscrire à l’université ? Quand s’inscrire ? Quel est le coût de l’inscription ? Le site Service Public apporte des réponses officielles.
Sur le Café : Orientation active ou sélection sociale
Le ministère alerte sur les jeux dangereux
X. Darcos a demandé aux recteurs qu’ils alertent les enseignants sur les dangers du jeu du foulard. Le ministre recevra la présidente de l’association des parents d’enfants accidentés par strangulation. Rappelons que le ministère a publié il y a quelques jours une brochure qui permet de reconnaître les symptômes de ces jeux.
La classe
Du bon usage des ENT
« J’utilise surtout les outils administratifs comme la prise des absences, des notes, le cahier de texte… mais aussi des outils de communication comme la messagerie et le forum. Je complète le cahier de texte pendant la séquence de cours, quand j’ai un petit moment à moi, par exemple lorsque les élèves sont en autonomie. Je pense qu’il est beaucoup plus facile et utile de compléter un cahier de texte électronique qu’un cahier de texte papier car tous mes cours sont informatisés donc je fais un « copier-coller » et mes cours se retrouvent presque entièrement sur l’ENT et sont ainsi accessibles aux élèves et aux parents ». Karine Iorio et Dominique Zahnd sont professeures de SVT. Elles témoignent sur Educnet de leur utilisation de l’ENT (espace numérique de travail).
Si l’une utilise un cahier de texte électronique comme vecteur avec les élèves et les parents, l’autre lance des énigmes sur des forums électroniques. « Le forum constitue l’une des innovations importantes apportées par l’ENT. Nous avons lancé notre premier forum pour préparer un cours de première S sur l’origine du Système solaire. La question était posée sous forme d’énigme, et les élèves ont eu comme consigne, en guise de travail à faire à la maison, de participer à ce forum pendant les 3 à 4 jours qui suivaient ».
la recherche
Education, formation, orientation et territoire : l’université d’été de Prisme
« L’accès à l’éducation, à la formation et à l’orientation pour tous dans une logique inscrite tout au long de la vie : Quelles traductions territoriales ? Quelles coopérations entre les acteurs ? » Du 5 au 7 juillet, l’université d’été de l’association Prisme abordera ces questions à la Ferté-sous-Jouarre (77).
Au programme du jeudi 5 juillet, deux tables rondes sur les approches territoriales de l’orientation et les acteurs des politiques territoriales. Le 6 juillet, Bernard Toulemonde évoquera la politique de décentralisation. Il sera suivi par Philippe Meirieu qui lancera un débat sur la carte scolaire.
citoyennete
Le ministère de l’identité nationale reste en débat
« L’intégration pose le problème de l’inégalité sociale fondée sur des discriminations d’origine. Si ce ministère a pour fonction de s’attaquer à ces inégalités, tant mieux, mais s’il a pour but d’assigner des gens à résidence en fonction de leur provenance, je doute de son intérêt. Pour que le flux migratoire n’augmente pas, il faut que ces pays trouvent les moyens de se développer. Cela ne relève pas d’un ministère unique mais des politiques européennes ». Dans L’Humanité, trois historiens, E. Le Roy Ladurie, C. Charle et S. Wolikow, analysent la création du ministère de l’identité nationale.
http://www.humanite.fr/journal/2007-06-02/2007-06-02-852236
Primaire : réussite et territoire
« Ce que montrent nos enquêtes c’est qu’on ne peut isoler les politiques menées des contextes territoriaux dans lesquels elles s’enracinent (préservation de la mixité sociale notamment). Nous pointons en revanche des leviers forts à l’échelle de départements pour imaginer des réponses à la spirale infernale dans laquelle se trouvent des établissements ». Fenêtres sur cours, la revue du Snuipp, interroge C. Ben Ayed et S. Broccolichi, auteurs d’une étude sur les fragmentations territoriales. C’est un élément d’un dossier sur l’éducation prioritaire qui met en valeur le travail des équipes pédagogiques.
Sur le Café : analyse de l’étude
EEDD : Remise des prix de l’Appel des enfants pour l’environnement
Mardi 5 juin, Journée mondiale de l’environnement, le ministre de l’éducation nationale et le président du WWF remettront à 4 classes les prix de l’opération « L’appel des enfants pour l’environnement ». Cette année 10 000 enfants ont participé au concours qui portait sur l’empreinte écologique.
Cette année les écoliers ont créé un personnage de bande dessinée qui racontait « une journée d’un écolier qui décide de réduire son empreinte écologique ». Ils ont donc imaginé le scénario, ils en ont débattu en classe, finalement ils ont réalisé la BD. Au terme du concours 30 classes sont gagnantes.
En positif, le concours a permis de sensibiliser les élèves à la défense de l’environnement et particulièrement à la notion d’empreinte écologique qu’ils ont pu étudier à l’aide des documents pédagogiques créés par WWF. Il a quand même quelques points gênants. Déjà dans le thème : il y aurait sans doute bien d’autres empreintes écologiques à réduire avant celle des écoliers… Par exemple celle de certains partenaires de l’opération…
http://www.wwf.fr/campagnes/campagnes/appel_des_enfants_edition_2007
tice
La France peine à rattraper son retard sur Internet
« Au second trimestre 2006, le nombre d’internautes en France qui se sont connectés à Internet… a approché 28,6 millions d’individus. Cela représente 2,5 millions d’internautes supplémentaires ». C’est une des bonnes nouvelles du 17ème Tableau de bord de l’innovation, dressé par le ministère de l’économie. Une autre concerne les ventes d’ordinateurs qui ont augmenté globalement de 6% et de 18% pour les ventes aux ménages.
Malgré tout la France reste en retard. Le pourcentage des ménages ayant accès à internet à domicile reste avec 41% en dessous de la moyenne de l’Union européenne (51%). Le taux d’équipement des ménages en ordinateurs est lui aussi nettement en dessous de la moyenne (56% contre 64%, 77% en Allemagne). Les entreprises françaises sont nettement moins présentes sur le réseau que leurs homologues européennes (61% contre 75% au Royaume-Uni). L’écart est encore plus fort pour le commerce sur internet. Enfin les fonds levés en 2006 pour le secteur innovant, s’ils restent supérieurs aux chiffres de 2004 sont en baisse par rapport à 2005.
http://www.industrie.gouv.fr/observat/innov/pdf/tbi17.pdf
le Cafe
Trouver les anciens Expresso ?
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