F. Jarraud « Les compétences à acquérir pour la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication résultent d’une combinaison de connaissances, de capacités et d’attitudes à mobiliser dans des situations concrètes ». Le texte de l’arrêté du 14 juin est publié au B.O. du 20 juillet accompagné des « orientations pédagogiques » pour les trois niveaux du B2i : école, collège et lycée. La circulaire d’application précisant « la liste des connaissances, capacités et attitudes faisant l’objet d’une feuille de position élève » n’est pas encore parue. « Les contenus sont organisés en cinq domaines communs aux trois niveaux » : il s’agit de « s’approprier un environnement informatique de travail », « adopter une attitude responsable », « créer, produire, traiter, exploiter des données », « s’informer, se documenter » et « communiquer, échanger ». Pour chaque domaine, le texte décrit des « capacités » à acquérir qui diffèrent d’un niveau à l’autre. Au lycée, comme au collège et à l’école, » l’évaluation des compétences du brevet informatique et internet… fait l’objet d’un travail régulier tout au long de la scolarité… Tous les enseignants sont susceptibles de contribuer à la validation de ces compétences ». On reste donc dans l’optique d’une validation transdisciplinaire, une pratique qui du mal à s’appliquer dans le secondaire. Cet arrêté achève la mise en place d’un dispositif qui traverse maintenant les trois niveaux de l’Ecole. Le B2i devrait intégrer le nouveau brevet des collèges et peut-être le bac. Officiellement, dès la rentrée 2006, il entre en vigueur au lycée. Mais, 4 ans après le début de l’expérimentation en lycée et à quelques semaines de la rentrée, les circulaires d’application se font attendre. Elles sont pourtant déterminantes pour l’application pratique du texte. On sait également que le déploiement du B2i à l’école et au collège a été très lent. Dans le dossier consacré en 2004 par le Café au B2i, nous pouvions affirmer : « le taux de mise en place du B2i dans les établissements est encore loin des 100%. Notre enquête que l’on peut lire dans ce numéro spécial établi que 65% des répondants déclarent le B2i effectivement en place dans leur établissement. Or ce chiffre est à modérer du fait qu’une grande partie est plutôt composée d’acteurs déjà impliqués dans l’intégration des TIC, dans leur pratique et dans leur établissement ». L’arrêté et ses annexes |