Sur Internet, comment les profs ont-ils vécu cette journée d’élection ? Traditionnellement, le dimanche est un jour calme sur les listes de discussion professionnelles. Certaines restent inactives. La plupart tournent au ralenti. Le 22 avril n’avait pas vu une forte hausse des discussions en ligne. Ce dimanche 6 mai la passion a parfois débordé dans ces communautés virtuelles de profs.
A-t-on le droit de parler politique sur un forum professionnel ? La question était posée ici ou là. « Je ne pensais pas trouver de politique ici… Je suis déçu » affirme un professeur de technologie. La tentation de prendre position puis celle de communiquer les premiers résultats prélevés sur les sites étrangers finit par l’emporter sur la plupart des listes. « La diffusion de cette information est-elle légale » s’interroge un professeur sur une liste alors qu’à 18h30 circule les estimations venues de Belgique. En général le ton reste courtois d’autan que les partisans de S. Royal sont visiblement les plus nombreux. Mais la victoire de N. Sarkozy semble désinhiber des enseignants de droite qui manifestent leur satisfaction. Parfois le ton monte. La soirée fera une victime collatérale : un enseignant est exclu d’une liste de discussion pour avoir assimilé Ségolène Royal à Goebbels. Trop c’est trop…
Les réflexes disciplinaires restent les plus forts. Chez les profs de français, l’annonce de la défaite de Ségolène entraîne la publication d’un florilège de poèmes mélancoliques. Les profs de SES sont plutôt dans l’analyse. « Je pense que les références idéologiques jouent un rôle essentiel » écrit un professeur. « Je crois qu’il n’y a plus aujourd’hui de pensée de gauche capable de donner du sens et de la cohérence aux aspirations d’une population massivement salariée et malmenée par les évolutions économiques ». Ses collègues mettent en avant d’autres facteurs explicatifs : le vieillissement de la population, les aspirations sécuritaires en lien avec le chômage etc. Du côté des instits ça bataillait dur pour savoir comment tirer parti de ces élections en classe. Faut-il faire débattre et voter les enfants sur les deux candidats ? Ou faut-il tirer profit des résultats de la commune pour faire des exercices et débattre des élections de délégués ? C’est que l’Ecole est aussi une petite république.
L’éditorial du 7 Mai : L’Ecole devant la réaction, le changement ou la continuité ? Changement ou catastrophe ? Pour l’Ecole que signifie l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République ? Il faut sans doute rappeler les promesses du candidat. Mais aussi les confronter aux dossiers qui l’attendent.
Les promesses du candidat. Au terme d’une longue campagne, le candidat N. Sarkozy est intervenu très souvent sur l’Ecole. Un point important du programme est la suppression de la carte scolaire. Une mesure qui pourrait encourager la discrimination sociale et ethnique. Mais le candidat a aussi promis de consacrer 1 milliard au soutien des zep en leur garantissant « des classes de 15 élèves ». Il souhaite également « plus de diversité dans l’école pour que l’intelligence de chaque enfant soit reconnue ». Pour lui cela signifie que « dans une même ville un établissement pourra être spécialisé dans les matières littéraires, un autre dans le sport, un troisième dans les mathématiques ». Du coté des enseignants, il a promis l’abrogation des décrets Robien sur les décharges. Il veut « que leur autorité et leur liberté pédagogique soient respectées ». Des propos qui semblent ensuite avoir été contredits en fin de campagne par de violentes attaques contre « l’esprit de mai 68 » et par la promesse de réduire le nombre de fonctionnaires tout en multipliant les exonérations fiscales.
Quel budget pour l’Education nationale ? Pour appliquer la loi Fillon, le ministère avait calculé qu’il lui faudrait 23 000 postes supplémentaires (dédoublements en LV1 en 1ère et terminale, introduction de la LV2 en 5ème, PPRE sur le collège). L’essentiel de l’effort a été reporté après les élections. Si le prochain ministre veut simplement stabiliser le budget il lui faudra donc supprimer des emplois pour les réaffecter. La voie lui est montrée parle rapport d’audit sur les lycées qui propose trois mesures : la suppression de la totalité des décharges des enseignants, l’allongement de la durée de l’année scolaire (de 32 à 36 semaines effectives), la réduction de 20% des heures de cours, la suppression des dédoublements partout sauf en langues, sciences expérimentales et enseignements technologiques. Si N. Sarkozy souhaite diminuer le nombre d’enseignants il lui faudra aller encore plus loin.
Où trouver le budget des universités ? N. Sarkozy a promis d’élargir l’accès des jeunes à l’enseignement supérieur pour un coût moyen de 1,3 milliard. Favoriser l’accès des jeunes en université cela veut dire en fait hisser vers l’université les jeunes des milieux défavorisés. Cela implique donc un effort en amont et particulièrement au primaire, un domaine où le précédent gouvernement avait désinvesti (pour les 2 ans). Où le nouveau président trouvera-t-il les moyens nécessaires ?
Quelle conception de l’Ecole ? Il n’est pas indifférent que le nouveau président de la République ait été élu aussi sur des thèses d’extrême-droite. La stigmatisation des jeunes immigrés, l’affirmation du caractère génétique de certains traits moraux sont à l’opposé des valeurs de l’Ecole. La condamnation répétée de Mai 68 semble indiquer que contrairement à ce qu’il a promis par ailleurs le président pourrait ne pas respecter la liberté pédagogique des enseignants. Le discours sur l’autorité inscrit aussi en perspective l’usage de la force et de la violence pour imposer ses solutions. Or si la transformation de l’Ecole est nécessaire, elle ne saurait réussir qu’en y associant les personnels et leurs organisations.
Quelle modernité ? Les Français viennent de voter pour un changement. Sont-ils pour autant prêt à abandonner les valeurs morales de mai 68 qui ont largement pénétré la société ? Sont ils en recherche de modernité ou de bouc émissaire ? Ce sont ces interrogations maintenant qui vont peser face à la nouvelle question qui nous est posée : le président de la République doit il cumuler le pouvoir exécutif avec une majorité législative ? Et si la modernité c’était la vieille idée de l’équilibre des pouvoirs ? Programme de N. Sarkozy http://www.france5.fr/ripostes/D00069/151/139568.cfm L’audit sur le lycée contient une prévision comptable jusqu’en 2010 http://www.audits.performance-publique.gouv.fr/bib_res/395.pdf La France tourne le dos à Lisbonne Quelle économie, quels emplois pour demain ? http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/04052007Accueil.aspx Seulement 1% des musulmans ont voté pour N. Sarkozy
Evaluer les enseignants selon les résultats : juste politique ou chimère ?
L’idée de la rémunération des enseignants au mérite est-elle en train de s’imposer ? Nicolas Sarkozy l’a officiellement mise dans son programme. « Je veux que souffle sur lui (l’enseignant) un vent de liberté et d’évaluation. Liberté pédagogique des enseignants…. Mais évaluation des enseignants selon les résultats des élèves ». Cette proposition en rejoint directement une autre. Cette semaine, aux Etats-Unis, le Teacher Leaders Network, une association qui regroupe un certain nombre de professeurs récompensés pour leurs qualités pédagogiques, demande lui aussi une paie différenciée. L’affaire fait grand bruit outre-Atlantique. Ces enseignants demandent que soient mieux payés les professeurs qui font progresser les résultats de leurs élèves ou qui obtiennent de nouveaux diplômes ou encore qui acceptent d’aller en zep, à condition qu’ils soient qualifiés. Le Teacher Leaders Network promeut l’avancement selon la réussite plutôt qu’à l’ancienneté. En France, d’ailleurs, il faut le reconnaître, tous les professeurs sont capables de désigner des collègues plus efficaces que d’autres.
Sont-ils pour autant capables de s’entendre sur les critères de cette efficacité ? Ecartons d’abord l’idée simpliste de graduer l’efficacité sur le taux de réussite aux examens. L’erreur est souvent commise par les parents or, si on le faisait, on récompenserait les enseignants des établissements de centre-ville par rapport à ceux de banlieue.
Alors quels critères retenir ? L’enseignant efficace n’est ce pas aussi celui qui aide les élèves à construire une bonne estime de soi ? C’est sans doute celui dont les élèves ont des acquis supérieurs à ceux de classes comparables. Mais dans ce cas comment faire la part des relations entre les élèves dans ces progrès et celle du maître ? Ces acquis profitent-ils à tous les élèves de façon égale ou le maître n’est-il pas plus efficace avec certains ? Plusieurs études ont pu montrer que, selon les représentations qu’ils se font de leurs élèves, les enseignants sont meilleurs avec certains qu’avec d’autres. On mesure alors la complexité de ces interactions.
Dans « Enseigner » (éditions des PUF), Pascal Bressoux conclue une réflexion sur l’efficacité des enseignants en disant qu’elle « apparaît donc moins comme une caractéristique intrinsèque de l’enseignant que comme le résultat d’une interaction avec la situation d’enseignement et les élèves ». La façon la plus simple d’avoir de meilleurs enseignants c’est peut-être de changer l’économie de l’Ecole et les représentations qui y ont cours. On tient là la limite du raisonnement sur l’évaluation de l’enseignant. Teachers Leaders http://www.teacherleaders.org/teachersolutions/index.php Sur l’ouvrage « Enseigner » http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/larecherche/Pages/82EnseignerRechercheChemin.aspx
L’éducation prioritaire : un bon point à Sarkozy ? Nicolas Sarkozy est-il à même d’apporter une aide efficace aux établissements et aux élèves en difficulté ? On sait ce qu’il a promis pour les Zep. « Dans les quartiers où s’accumulent tous les problèmes de l’exclusion et du chômage, je propose de créer des classes de quinze élèves dans les collèges et les lycées…. »
Cette proposition est doublement osée. Elle est directement inspirée d’une étude de Thomas Piketty, un conseiller de S. Royal. Elle se démarque très clairement du plan Ambition Réussite mis en place par Robien. Celui-ci avait d’ailleurs censuré les travaux de Piketty… Que dit Piketty ? Il établit que « la légère politique de ciblage des moyens actuellement en vigueur en ZEP (taille moyenne des classes de 21,9 en zep contre 23,3 hors zep) permet de réduire d’environ 10% l’écart de réussite.. Cet écart pourrait être réduit de 40% si l’on mettait en place un ciblage fort avec une taille de classe moyenne de 18 en Zep et 24,2 hors zep ». Car la baisse des effectifs, pour T. Piketty, n’a de sens que pour les zep : elle affecte beaucoup moins la réussite des enfants favorisés. Aussi avait-il mis en accusation la politique gouvernementale jusqu’à ce que N. Sarkozy reprenne l’idée et aille un plus loin pour le secondaire (17 élèves au collège et au lycée). Mais il oublie l’élémentaire et le pré-élémentaire alors que c’est là que se creusent les difficultés… D’autres études confirment cet effet des effectifs, par exemple le programme américain Star.
Suffit-il de baisser les effectifs pour répondre aux besoins de l’éducation prioritaire ? La question fait débat et elle sera d’ailleurs au coeur de la Journée de l’Observatoire des Zep (OZP) le 12 mai. Pour l’OZP, » La gestion des ressources humaines est au centre de la politique d’éducation prioritaire ». L’Observatoire précise que « la ressource rare, encore plus nécessaire que les postes et les crédits, ce sont ces équipes capables de réussir dans des conditions difficiles… C’est la présence de telles équipes qui doit être assurée, en renforçant et en renouvelant les personnels en place. Les nouvelles équipes seraient formées sur la base de l’adhésion à une définition du métier d’enseignant associant le travail en équipe, dans le cadre d’un projet, la recherche de pratiques enseignantes susceptibles de mener les élèves à la réussite et l’acceptation d’un rôle d’éducateur. Le choix d’équipes de direction renforcées est stratégique, ainsi que le soutien et le pilotage de la hiérarchie de l’Education nationale pour assurer la pérennité du dispositif ». Ainsi les crédits ne suffiraient pas. Le pilotage aurait aussi son importance.
C’est aussi ce que nous dit une expérience réussie, celle du programme anglais « Excellence en ville » (EV). Lancé en 1999, ce programme a réussi à diminuer l’absentéisme et à améliorer les résultats aux examens. Il met en place des tuteurs d’apprentissage qui aident les élèves ne difficulté. Des groupes de soutien sont également disponibles pour les élèves en danger d’exclusion. Mais pour Sandra Mac Nally, dans Améliorer l’école, le succès du dispositif vient également d’un pilotage étroit. Les écoles classées EV ont reçu des financements supplémentaires mais liés directement à des consignes. On leur a précisé à quoi devaient servir ces fonds.
La promesse de réduction du nombre d’élèves aurait sans doute un effet positif surtout si elle englobe le primaire. Mais, là aussi, elle ne devient efficace que si parallèlement on encourage la constitution d’équipes stables en zep. Et si l’on s’emploie à pacifier les cités plutôt qu’y semer les provocations. Dans le Café: L’étude de Piketty Un dossier du Café 74 http://www.cafepedagogique.org/disci/actu/74.php#500
Autonomie des établissements : une solution d’avenir ? L’autonomie des établissements peut-elle résoudre la crise de l’Ecole ? Nicolas Sarkozy semble le croire lui qui estime qu’elle est « une nécessité pour que chaque établissement s’adapte au contexte dans lequel il se trouve et pour que chacun se mobilise autour d’un projet dont il sera partie prenante… C’est l’incitation à faire le mieux possible. C’est la condition pour que le libre choix des parents devienne possible, pour que la carte scolaire un jour soit abolie et pour que la ségrégation urbaine et la ségrégation scolaire cessent de se nourrir l’une de l’autre ». A en croire le prochain président, l’autonomie permettrait d’ajuster l’offre scolaire à la demande sociale.
A l’évidence, l’idée s’ancre dans une réalité européenne. Dans la plupart des pays d’Europe, les établissements élaborent une véritable politique pédagogique qui est pilotée par le chef d’établissement. Certains pays vont loin sur ce chemin. Ainsi en Angleterre, le gouvernement favorise la création d’écoles de types différents, autour de projets spéciaux et parfois de partenariats privés comme les Academies. En France même, il existe déjà de fait des différences sensibles d’un établissement à l’autre. Ce sont justement elles qui sont recherchées dans les stratégies de contournement de la carte scolaire.
Pour autant, l’autonomie totale est souvent négative. Ainsi, selon Nathalie Mons, « une totale décentralisation est associée aux résultats les plus faibles » (Améliorer l’Ecole, PUF). Les résultats sont meilleurs quand l’Etat garde la prérogative de fixer les programmes et détermine les conditions de service des enseignants. Plus qu’autonomie totale, il convient de trouver le bon équilibre entre les capacités de décision locales et le cadre national dans lequel il s’exerce. Il n’est pas impossible que le modèle qui s’inscrit dans le projet de N. Sarkozy soit celui de l’enseignement privé sous contrat qui associe pouvoir local et gouvernance nationale. Il semblerait hasardeux d’affirmer qu’à recrutement social égal il soit marqué par une efficacité plus grande.
C’est que l’autonomie requiert au moins 3 conditions. Elle suppose que chaque établissement se dote d’un réel projet pédagogique. Or on sait que celui-ci est le plus souvent formel. La seconde condition, à en croire Dubet et Dutercq, c’est que ce projet soit soutenu par une équipe pédagogique. Or le travail d’équipe est rare et peu encouragé dans le système. Par exemple il est intéressant de remarquer que, selon Mohammad Hassani, les établissements privés, qui bénéficient d’une autonomie réelle, sont marqués justement par une très faible intervention du manager et la faiblesse de l’action collective. La troisième condition concerne les chefs d’établissement. Souhaitent-ils devenir de vrais managers ? Il faut rappeler que leur autorité pédagogique ne va pas de soi, y compris pour eux-mêmes. Et qu’aucune recherche française n’a pu établir de lien entre efficacité et style de direction.
L’école ne se manage pas comme une entreprise. Pour être positive, l’autonomie devra s’accompagner d’un encadrement étatique réel et fort. Et surtout d’un soutien effectif des enseignants. Sans lui toute réforme serait vaine. Rappel : La thèse de Mohammad Hassani http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/26032007Accueil.aspx
Les syndicats l’arme au pied après l’élection de N. Sarkozy L’élection de N. Sarkozy ne peut « que décevoir profondément et inquiéter tous ceux qui luttent pour une rupture réelle avec les politiques conduites ces dernières années et pour de vraies alternatives » estime le Snes. Le syndicat rappelle que le candidat Sarkozy « a pris un certain nombre d’engagements revenant sur les mesures prises par Gilles de Robien (décrets sur les ORS, méthodes pédagogiques imposées, apprentissage junior…)… La FSU demande que le président élu et son gouvernement les concrétisent au plus vite » et demande l’ouverture de négociations sur les salaires et les emplois.
» Le contrepoids syndical est une nécessité absolue en démocratie » rappelle Luc Bérille pour le Se-Unsa. Il interpelle le futur ministre sur les dossiers en attente « celui des « emplois vie scolaire » rendus au chômage par les prochaines fins de contrat,… celui du respect du principe de continuité de l’État avec la mise en oeuvre des engagements financiers du précédent ministre (augmentation de l’indemnité de direction d’école, augmentation des ratios de hors classe de certains corps du second degré); celui, enfin, de l’abrogation des nouveaux décrets dégradant les services des enseignants du second degré, avec l’engagement d’un collectif budgétaire pour ce faire ».
Philippe Guittet, secrétaire général du Snpden, le principal syndicat de chefs d’établissement, interroge directement les projets du ministre sur l’Ecole. « Si notre syndicat souhaite une plus grande autonomie pour les établissements, parce qu’elle est une réponse pertinente au regard des besoins pour favoriser la réussite scolaire, il s’opposera à toute concurrence exacerbée entre les établissements que risque d’entraîner la totale suppression de la carte scolaire. En tout cas, l’obligation de mixité sociale qui, selon le programme présidentiel, devra peser sur tous les établissements, nécessitera une concertation avec les organisations syndicales et les fédérations de parents avant toute décision… Toute autre conception extensive de la concurrence entre établissements ne pourrait qu’entraîner la disparition du service public national de l’éducation et de l’Ecole publique laïque fondée sur des valeurs de progrès et d’égalité. Sans la défense et l’affirmation de ces valeurs, les notions de travail et de mérite prendraient malheureusement un tout autre sens ».
Seul le Snalc semble satisfait. Il approuve « les propos du candidat Sarkozy relatifs au collège unique dont l’idéologie égalitariste et laxiste a depuis 1976 dévalorisé l’enseignement professionnel et engendré frustration, démotivation et violence ». Mais voilà, il demande le respect des promesses quant aux décrets Robien. Les communiqués : http://www.snes.edu/snesactu/spip.php?article2544 http://www.se-unsa.org/page_cadres.php?id=41 http://www.snalc.fr/publi_documents2.tpl?sku1=3387475374670820
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