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« Nous avons effectué des études qui nous montrent que les jeunes sont exaspérés par l’assimilation qui est faite entre jeunesse et sauvageons ou violence. Nous voulons leur permettre de s’engager utilement car ils ont envie de reconnaissance ». Cette déclaration de Luc Ferry contraste avec le discours gouvernemental sur la violence des mineurs et les « sauvageons ». Le ministre a annoncé la publication début 2003 d’un « guide de l’engagement » qui sera distribué aux lycéens à l’occasion d’une « journée de l’engagement » célébrée en mars dans les établissements. Le ministre tomberait-il dans les errements soixante-huitards ? Qu’on se rassure, il n’en est rien ! En effet les exemples d’engagement donnés aux jeunes n’ont rien de révolutionnaires . Le ministère publie quelques exemples et extraits. Ainsi pour les 18-28 ans, « Moi aussi je peux… déposer un nom de marque, breveter une idée », « moi aussi je peux participer à des concours afin d’obtenir une reconnaissance des institutions et des entreprises ». On le voit, ces exemples mettent en contact les jeunes avec les réalités du monde qui les entoure et les rend acteurs, ce qui est bon. Mais ils ne les forment pas à être les acteurs de sa transformation. A suivre… |
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