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Après plus de 10 années passées dans une société d’assurance à exercer le métier de technico-commercial, parallèlement chargé de la formation technique du réseau de vente, Mohamed Alaoui a choisi l’enseignement. Son parcours l’a conduit à exercer devant des publics très variés, depuis les élèves qui préparent un CAP jusqu’aux classes de terminale STT. HT-Vous êtes très actif dans vos productions sur Internet, pourriez-vous les présenter ? MA- C’est en lycée professionnel que l’idée de mettre en ligne un site dédié à la vente m’est venue. J’avais en charge des CAP vente et il me fallait trouver un moyen ludique pour faire passer une partie des cours. J’ai commencé par la conception de petites animations en HTML et Flash , des qcm et des petits jeux. J’ai rassemblé toutes ces productions sur le site « Ivente ». Après plus de deux ans d’apprentissage du logiciel Flash, j’ai amélioré les productions pour concevoir des diapos, des applications interactives et des visites virtuelles de magasins. En octobre 2003, j’ai mis en ligne « Medal STT », un espace dédié aux sections STT et qui contient un bon nombre de diapos et d’applications conçues avec Flash. Les mises en situation interactive, les visites virtuelles et quelques diapos prennent du poids, ce qui rend le téléchargement long. Sur le plan de la forme, il y a du travail à faire .Bien sûr, je continue mon apprentissage de Flash, auquel je consacre 2 heures par semaine. HT- Pourquoi avoir intégré les TIC dans vos pratiques pédagogiques et notamment les animations sous Flash ? MA- L’apport des TIC dans l’enseignement n’est plus à prouver. Quand j’enseignais la vente à des CAP, je cherchais à traduire une partie de mes cours en savoir faire. En plus des mises en situation sur support papier, j’utilisais de temps en temps l’ordinateur comme un moyen pour accomplir une tâche. Une animation ou une application sur poste ou projetée sur vidéo-projecteur accroche, suscite l’intérêt et favorise la participation. Comment bien expliquer des situations de pratique de marchandisage en l’absence d’un labo de vente au lycée ?A titre d’exemple, pour mettre les produits en linéaire en respectant le pouvoir vendeur des niveaux, j’ai conçu des applications où l’élève peut glisser et déposer lui même les produits sur la gondole, comme dans la réalité. Idem pour la mise en place d’une vitrine et pour la caisse, l’élève scanne les produits, encaisse, rend la monnaie et arrête le bordereau de caisse. HT- Avez-vous mesuré l’impact de vos productions sur vos élèves, en particulier ceux en difficultés ? MA- Les élèves sont plus accrochés par une présentation animée, la concentration est plus élevée, notamment chez les élèves en difficultés et le feed-back est meilleur. Une application ou un qcm sur micro est un facteur motivant. J’ai remarqué que les mises en situation interactives, à l’exemple de celle sur les formes juridiques des entreprises ou de des situations de vente ou de pratique de marchandisage, retiennent l’attention des élèves et les mettent en action. |
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