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L’Ecole peut-elle faire des Européens ? « Notre enseignement ne peut pas être seulement une accumulation de faits, une description d’institutions, une mise en évidence de flux et de réseaux, mais doit permettre de comprendre les données d’une question majeure pour les citoyens de demain ». Laurent Wirth et Alain Bergounioux, inspecteurs généraux, introduisent ces Actes des journées d’étude de janvier et mars 2005, en montrant la nécessité, aujourd’hui plus qu’hier, d’avoir à la fois une information de qualité sur la construction européenne et sur la nature même de l’Union. Les Actes visent principalement le premier objectif. Ainsi Jean-Louis Quermonne intervient sur les institutions européennes, Jean-Paul Willaime sur les divergences culturelles, Elie Cohen sur les dimensions économiques et sociales de l’intégration, Pascal Perrineau sur la vie politique et l’Europe. Une table ronde aborde la question de l’enseignement de l’Europe. Pour Hubert Néant, IPR honoraire, « il est plus difficile de passionner les élèves pour un objet dont on a dit pendant des décennies qu’il est compliqué et dont les médias exploitaient les aspects peu attractifs ». Michel Hagnerelle, IG, appelle à une démarche pluridisciplinaire. « L’économie d’une approche globale de l’Europe qui croise les disciplines ne pourra être faite : il faut réfléchir à la manière de croiser histoire, géographie et éducation civique à propos de l’Europe ». |
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