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Le nom de l’ouvrage définit clairement son objet. J.Faucounau détermine le cadre historique et archéologique du disque puis critique méthodiquement les précédentes méthodes de déchiffrement. Il expose ensuite la sienne. Il s’appuie dans un premier temps sur une méthode statistique, par des comparaisons avec le lycien, le lydien, l’assyrien, l’akkadien, le hittite, le louvite et l’ancien égyptien et part de l’hypothèse que l’écriture du disque est syllabique. Ensuite, procédant par acrophonie (à chaque signe correspond la première syllabe du mot équivalent), il établit la valeur de chaque signe, en s’appuyant d’une part sur la langue homérique et le linéaire B, d’autre part sur une hypothèse ethno-linguistique d’une peuplade grecque primitive du début du second millénaire qu’il appelle proto-ionienne. Au final, le résultat est séduisant, mais on regrette néanmoins de ne pouvoir comprendre clairement en quoi consiste exactement la méthode statistique, ainsi que son processus opératoire détaillé. Jean Faucounau, Le déchiffrement du disque de Phaïstos, L’harmattan |
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