Page 1 – Page 2 – Page 3 – Page 4 – Page 5 – Page 6 – Page 8 – Page 9 – Page 10 Le dossier à télécharger (en pdf) – L’affichette pour la salle des profs (en pdf) Mais que disent les programmes de 2002 (en vigueur) Que demandent les programmes de 2002 aux enseignants de CP ? Pour tenir compte de ces difficultés, les programmes demandent aux maîtres de travailler dans cinq grandes directions : comprendre, correspondances entre oral et écrit, composantes sonores, » dire, lire, raconter à haute voix « , écriture. Comprendre : (liste non exhaustive) Correspondance oral/écrit : (liste non exhaustive) Composantes sonores : (liste non exhaustive) Précision importante : une des difficultés dans ce type d’activité est que le Français, comme l’anglais, mais contrairement au finlandais ou à l’italien, n’est pas une langue où on écrit » comme ça se prononce » : beaucoup de mots ne peuvent pas se » décoder « , mais ont besoin de s’apprendre » orthographiquement » (femme, viennent). De plus, il est très difficile pour les élèves de savoir où couper les syllabes (animal/ ancien/antenne/ampoule…) Dire, lire, raconter à haute voix : (liste non exhaustive) Ecrire : (liste non exhaustive) http://eduscol.education.fr/D0135/telechargez.htm Le Ministère veut modifier les programmes pour les rendre conformes avec sa nouvelle circulaire sur la Lecture. Le Ministère prétend vouloir lever “ toutes les ambiguïtés ” sur les méthodes de l’apprentissage de la lecture. Il choisit pour cela de convoquer les représentants des personnels dans la précipitation. Pour le SNUipp, “l’obstination du Ministre sur les méthodes de lecture est inadmissible. Elle finit d’exaspérer les enseignants et peine à masquer le manque de moyens engagés pour l’école primaire. Laisser croire qu’il suffirait d’éradiquer la méthode globale pour un retour exclusif à la méthode syllabique va à l’encontre de l’expérience des enseignants et de l’avis des chercheurs.” Le Se-Unsa « n’acceptera aucune proposition de changement des programmes qui ne soit dictée par une démarche de progrès dans l’intérêt des élèves » . Il rappelle que ces programmes « ont été arrêtés en février 2002 après un long processus de concertation impliquant durant plusieurs mois des praticiens de terrain, des représentants des parents d’élèves, des formateurs d’IUFM, des inspecteurs et des universitaires« . Il dénonce « la spirale idéologique dans laquelle s’enferre le ministre sur ce sujet complexe où le souci de faire progresser les élèves dans la maîtrise de la langue devrait l’emporter sur toute autre considération » et « s’inquiète de voir ainsi une démarche politicienne s’insérer dans la définition du contenu des programmes scolaires ». Page publiée le 03-02-2006 |