Eduquer à la paix et à la différence
Deux jours pour adopter la « paix attitude ». Les 1er et 2 juin, l’association Initiatives et changement, en partenariat avec la Coordination française pour la Décennie internationale de promotion d’une culture de la non-violence et de la paix, organise à Issy-les-Mx (92) un week end d’éducation à la paix.
Le 1er juin, des élèves d’Ile-de-France présenteront des animations autour de la paix. Le 2 juin, 7 projets seront exposés. Le week-end s’adresse particulièrement aux enseignants afin de leur faire connaître le projet d’éducation à la paix mais aussi de rendre compte des actions des établissements.
Si vous ne pouvez pas assister à cette journée, découvrez la Lettre de la Coordination française pour la Décennie. « L’éducation doit proposer à l’élève de développer une éthique lui permettant de cultiver la fraternité » affirme-t-elle. Et, très concrètement, elle propose des fiches pédagogiques pour développer la connaissance des différences et leur respect.
Initiatives et changement
http://www.decennie.org/documents/calendrier/IC_programme020607.pdf
La Lettre
http://www.decennie.org/links.php?op=viewslink&sid=183
Qui a peur du grand méchant loup ?
« Qui est-ce, au fond, le grand méchant loup? L’école? Une langue qu’on ne comprend pas, qu’on ne parle pas? Un pays, une ville qu’on ne connaît pas? » Initié par l’école Judith Kerr et le lycée français de Berlin, Le grand méchant loup invite des enfants de culture différente à construire ensemble un site web, un journal, un cédérom. Soutenu par les deux ambassades de France et d’Allemagne, Le Grand méchant loup invite les enfants à rejoindre le projet. Le méchant loup construit l’Europe.
Le grand méchant loup
http://www.grand-mechant-loup.schule.de/fr/index.html
Jeux dangereux : Le rappel du devoir de surveillance
Le ministère rappelle le devoir de surveillance des établissements scolaires dans une brochure destinée aux enseignants. Celle-ci décrit les jeux à risque comme le « jeu du foulard » ou les jeux d’agression (jeu du petit pont massacreur, jeu de la couleur etc.). Elle rappelle la loi du 5 mars 2007 qui punit le « happy slapping » de 3 ans d’emprisonnement.
Le document signale des « signes d’alerte » qui permettent de reconnaître les victimes de ces jeux et invite les enseignants à signaler aux parents leurs observations. Il indique une démarche de prévention : » désigner l’adulte référent, c’est-à-dire la personne « ressource » ; travailler le contenu de l’intervention avec la communauté éducative et éventuellement les partenaires extérieurs ; informer l’ensemble des parents d’élèves de cette démarche ; envisager systématiquement une intervention en binôme (intervenant et membre de la communauté éducative) ».
« Ces conduites à risques doivent être l’objet d’une prévention active » affirme le ministère (Dgesco). « Il convient de tout mettre en œuvre pour que ces pratiques soient à la fois connues, et prévenues afin qu’aucun enfant n’en soit plus victime ».
En 2004 l’association Benjamin avait ouvert un Observatoire national d’étude des comportements à risques (ONECR) et un centre de prévention pour aider les enseignants dans leur surveillance.
La brochure
http://eduscol.education.fr/D0203/jeux_dangereux.pdf
Association Sos Benjamin