Sur Geoconfluences
Michel Bussi, Céline Colange et Jean-Paul Gosset (Université de Rouen, UMR CNRS IDEES-MTG 6228) proposent, cartes à l’appui une excellente analyse des évolutions électorales : Sarkozy progresse à l’est aux dépens du F.N., Royal à l’ouest et Bayrou s’installe en zone urbaine. Une analyse de l’évolution 2002-2007 par canton.
http://geoconfluences.ens-lsh.fr/doc/breves/2007/1.htm
Les cartes de l’élection
Le presse publie de nombreuses cartes sur les résultats du premier tour des présidentielles. Mais la palme revient peut-être à Géoclip. Ce site de cartographie propose des cartes interactive, un véritable Sig sur les élections. On peut ainsi définir son cadre géographique de la commune au département; mais aussi jouer sur les représentations.
http://www.geoclip.net/danseuse/carto.php?lang=fr
La France électorale
La France électorale propose des cartes départementales classiques des résultats des principaux candidats.
http://www.lafranceelectorale.com/
Election, amitié locale et effets de distances
« L’effet d’amitié locale pour Royal diverge : il est le seul parmi les candidats à suivre une pente régulière, allant globalement d’un bénéfice de +5 points autour de son fief des Deux-Sèvres, à – 5 points lorsqu’elle s’en éloigne. Au delà du mandat de député et de président de la région Poitou-Charentes, sur laquelle Royal a beaucoup joué pendant sa campagne, cette pente souligne principalement le gradient Ouest-Est du vote socialiste. Royal a su plus que les précédents candidats socialistes attirer les ouvriers de l’Ouest, et plus généralement les classes moyennes de cette France « soft » (J. Levy) ou des trois « C » (consensus, conservatisme, confiance) ». Michel Bussi, Céline Colange Jean-Paul Gosset (université de Rouen) et Loïc Ravenel (Université de Besançon) analysent pour les Cafés de géographie l’effet « amitié locale » sur les candidats du premier tour.
L’exercice est éclairant. « La courbe de Sarkozy suit une pente encore différente, très peu sensible à l’effet d’amitié locale. Sarkozy est globalement partout au dessus de son score moyen national (dans l’ensemble de l’Ile de France)… Le leader UMP parvient à capter à la fois l’électorat bourgeois des centres ville et des communes résidentielles, mais également l’électorat « périurbain », ou de la grande banlieue, très hostile au socialisme, traditionnellement favorable au Front national. Les cartes montrent que c’est dans ces grandes couronnes d’agglomération (parisiennes, mais aussi lyonnaises) que Sarkozy récupère une grande partie de l’électorat de Le Pen… Ce positionnement impose néanmoins un « grand écart » politique, puisque l’ex ministre de l’intérieur apparaît à la fois comme le défenseur des possédants dans les communes les plus aisées, « qui ont tout à défendre », et des navetteurs néo-ruraux dans les communes périurbaines qui espèrent « avoir tout à gagner » ».
http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1085