A la suite d’une requête sur la liste de diffusion Musagora, de nombreuses ressources ont été proposées par les collègues concernant l’inépuisable sujet des rapports entre Antiquité et Publicité. Voici une synthèse de ces échanges, toujours très riches: merci à tous les collègues!
Une exposition
Le Musée archéologique de Strasbourg accueille jusqu’ à fin 2007 une exposition intitulée Archéopub, dont le sous-titre est « la survie de de l’Antiquité dans les objets publicitaires ». » À travers une large sélection d’objets en tous genres,
les thèmes du monde antique et leur signification sont analysés pour comprendre les mécanismes publicitaires qui se dissimulent derrière eux, tout en mettant en lumière les personnages, événements et faits historiques auxquels il est fait référence. » (site du musée)
http://www.musees-strasbourg.org/F/exposi/expos.html
Yves Ouvrard souligne qu’il est possible de se procurer un fascicule de dix pages ainsi que le catalogue de l’exposition.
Des travaux d’élèves
Un dossier extrêmement complet, intitulé « le latin et le grec, des fils de pub », figure sur le site d’un gymnase suisse. Il contient une introduction exposant les enjeux de l’étude, un tableau très fourni de noms de produits, mais aussi d’associations ou d’entreprises avec, pour chacun, une analyse. Le tableau est complété par des commentaires sur la composition de ces noms (parfois simplement repris, mais parfois créés à partir de racines grecques et/ou latines) et sur les stratégies publicitaires qui s’y rattachent. Enfin, Marie Nicollier consacre une partie de son travail à une étude des emprunts faits par les artistes contemporains à la mythologie, les opposant à la médiocrité des emprunts publicitaires. En annexe, un certain nombre de publicités sont proposées.
http://www3.dfj.vd.ch/~latin/latin_et_grec.htm
Les latinistes du collège Georges Braque, de Dieppe, ont recensé un très grand nombre d’objets de la vie courante dont la marque fait référence à l’antiquité. De Midas à Galak, en passant par Nivea, une photo du produit est accompagnée d’un début d’analyse établissant le rapport entre le produit et sa référence antique.
http://colleges.ac-rouen.fr/braque/latin/p1.htm
Ressources de professeurs
Bien qu’ils ne soient pas spécifiques aux langues anciennes, on pourra avec profit s’intéresser aux travaux de Valérie Presselin sur le site de l’académie de Versailles. Des pistes méthodologiques pour l’étude de la publicité en classe sont proposées et le thème choisi, celui de la représentation de la femme, avec ses stéréotypes, mène à des problématiques que ne renierait pas Pandora…
Le document comporte un diaporama sous Powerpoint.
http://www.lettres.ac-versailles.fr/article.php3?id_article=717&var_recherche=publicit%E9
Nadia Pla, qui enseigne les Lettres classiques au collège de Villepinte, a également recensé un grand nombre de produits dont le nom émanait d’un référent antique. La désignation du produit s’accompagne parfois d’une rapide analyse d’image portant sur l’emballage… on peut voir notamment le dessin figurant sur les yaourts à la grecque qui reprend l’iconographie des vases grecs.
http://perso.orange.fr/patrick.nadia/Antiquite_actualite.html
En prolongement du dossier consacré à Ovide sur le site du Sceren, une illustration du thème des métamorphoses dans le monde contemporain amène une publicité réalisée par Jean-Paul Goude. Le thème de la métamorphose constitue assurément une voie d’étude particulièrement riche dans le discours publicitaire.
http://www.artsculture.education.fr/presence_litterature/ovide/dossiers/pro_pedago/daphne.asp