Après l’appel en solo de la FSU, et avant la mobilisation Fonction Publique attendue pour le 8 février, le pari de la plus grosse organisation syndicale de l’Education n’était pas gagné d’avance.
En appelant à cette manifestation nationale, les responsables entendaient fédérer les mécontentements de tous ordres qui font monter les personnels d’éducation sur leurs grands chevaux. Si ce n’est la pluie qui est venue fortement tempérer l’ardeur des manifestants, la journée a été un temps fort de mobilisation avec environ 20 000 manifestants défilant entre Denfert et Bastille.
D’ailleurs, fidèle à sa légendaire perspicacité, M. Robien ne s’y est pas trompé en déclarant que » l’immense majorité des 800.000 enseignants est sensible aux efforts du gouvernement en faveur de l’école et que l’heure est à l’apaisement « . Si on en juge par les paroles recueillies dans le défilé, gageons que le ministre a encore quelques progrès à faire dans l’écoute de ses personnels.
Patrick Picard
Propos recueillis par le Café au fil du cortège :
Pourquoi êtes-vous venu aujourd’hui ? (Format mp3, 908 Ko)
Et à votre avis, pourquoi votre collègue que vous aimez bien n’a pas, lui, fait le déplacement ? (Format mp3, 436 Ko)
Durant la manifestation, le Café a demandé leur sentiment à
– Gilles Moindrot, co-secrétaire général du SNUipp (Format mp3, 341 Ko),
– Gérard Aschiéri, secrétaire général de la FSU (Format mp3, 419 Ko) : « Nous on demande de pouvoir bouger sur le travail des enseignants »
Page publiée le 23 janvier 2007