Initiative soutenue par la FNASEPH (Fédération Nationale des Associations au Service des Élèves Présentant une Situation de Handicap), une pétition est lancée depuis début mars pour la professionnalisation et la pérennisation des postes d’Auxiliaire de Vie Scolaire. Les AVS auteurs de cette pétition réclament que leurs fonctions soient reconnues comme un véritable métier, avec formation sérieuse, référentiel et grille de salaire.
En effet, l’accueil et la scolarisation des enfants handicapés ne souffrent pas l’amateurisme ni les contrats précaires. Professionnaliser les AVS serait un signe fort lancé aux parents encore trop souvent déçus, démunis, ballottés.
En écho à cette demande, on lira avec intérêt la question du sénateur Jean Besson, adressée à Gilles de Robien en décembre 2006: il propose que les auxiliaires de vie scolaire bénéficient d’une véritable formation :
» connaissances sur le développement physique, psychologique et social de l’enfant et de l’adolescent, sur le handicap, sur le système éducatif et les approches pédagogiques, [afin] de développer des compétences et des attitudes professionnelles « . Objectif : créer une spécialisation dans le corps des métier du secteur éducatif avec un diplôme ad hoc.Publiée le 8 mars 2007, La réponse du ministre est décevante : « les missions des AVS ne répondent pas encore, en tant que telles, aux critères reconnus pour la définition d’un nouveau métier spécifique « . La nouvelle formule du Café vous permet de réagir aux articles qui vous interpellent: cliquez sur le bouton « réagir à cet article » situé tout en bas de la page.
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