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Du 10 au 12 janvier, le Centre Pompidou a accueilli un symposium de recherche sur l’évaluation des effets de l’éducation artistique et culturelle. La synthèse des travaux est maintenant en ligne.
Pour Jean-Marc Lauret, « le symposium a permis de clarifier les problèmes épistémologiques et méthodologiques posés par l’évaluation. Parler d’éducation artistique et culturelle comme s’il s’agissait d’un concept global n’a pas grand sens. « Chaque aptitude dans une forme artistique se développe indépendamment des autres », ont rappelé à juste Howard Gardner et Ellen Winner. Il est donc indispensable de définir précisément le champ dans lequel on veut engager une démarche d’évaluation. Or la façon dont les arts et la culture sont structurés varie selon les contextes culturels. ».
Les effets des pratiques artistiques sont difficiles à évaluer. « Les conclusions des études qui nous été présentées sont pour le moins nuancées. Certaines recherches, celles de Helen Neville, Adena Portowitz, Frances Rauscher notamment, attestées par les travaux dans le champ des neuro-sciences notamment rapportés par Timo Krings ont mis en évidence les effets de la musique sur les compétences spatio-temporelles, les résultats en mathématiques ou en terme de plasticité intellectuelle et de capacité à apprendre de nouvelles tâches complexes. Helen Turner et Rachel Dickinson ont mis en évidence les relations entre activités théâtrales et compétences verbales. La contribution de Howard Gardner et Ellen Winner montre cependant que dans un certain nombre de cas, les affirmations selon lesquelles l’éducation artistique améliore les résultats scolaires ne sont pas vraiment attestées sur le plan scientifique ».
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